joi, 23 februarie 2012

L'EHESS sous perfusion de la CIA + la salade de Frédéric Lenoir sur Jésus

Vă rog să citiți acest text selectat de mine, în speranța că vă poate interesa. Cu prietenie, Dan Culcer

Un article intéressant sur l'infiltration par la CIA de l'Ecole des hautes études en sciences sociales pendant la guerre froide.
 
Dès le début de la Guerre froide, la CIA s’est préoccupée de prendre le contrôle de l’enseignement des sciences sociales en France pour le soustraire à l’influence des communistes. S’appuyant sur le physicien Pierre Auger, alors directeur de l’enseignement supérieur, l’Agence pilota la création d’une nouvelle section à l’École pratique des hautes études, en marge du CNRS. Puis, elle finança de nouveaux locaux, la Maison des sciences de l’homme, et parvint, en 1975, à en faire l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), présidée par l’historien anti-communiste François Furet.
Réseau Voltaire | Paris (France) | 7 juillet 2004
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L’histoire officielle de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), écrite par François Furet et ses fidèles, insiste sur le cheminement qui aurait permis à l’institution de s’émanciper de l’influence de ses mécènes états-uniens. L’école, résultat d’un demi siècle d’ingérence culturelle états-unienne, a été créée grâce aux crédits distribués, durant la Guerre froide, par les fondations Ford et Rockefeller. Malgré ses origines diplomatiques, l’institution aurait su « dépasser l’idée qui l’a créée » en renouvelant « une discipline [l’histoire] aux traditions européennes anciennes » [1], devenant ainsi, selon cette version officielle, un pôle intellectuel indépendant libéré des contraintes imposées par ses mécènes.
Cette thèse, destinée à faire face à de possibles accusations [2], voile les enjeux politiques et culturels liés à la création de l’EHESS. La prise de contrôle de l’école par des historiens, loin d’exprimer une quelconque émancipation de l’institution, éclaire les choix stratégiques de la Fondation Rockefeller qui, à partir des années 50, fait de la discipline historique l’un des instruments privilégiés de la diplomatie culturelle états-unienne.

L’instrumentalisation des sciences sociales selon Rockefeller

À partir de 1901, John D. Rockefeller (1839-1937), suivant les conseils de son ami Frédérik Gates, un pasteur baptiste, investit une partie de sa fortune colossale afin de financer des projets philanthropiques. Il crée ainsi à New York en 1901 le Rockefeller Institute of Medical Research (qui devient en 1965 la Rockefeller University), puis en 1902 le General Education Board et en 1909 la Rockefeller Sanitary Commission. Ces actions tournées vers les domaines de la médecine et de l’éducation aboutissent à la création de la Fondation Rockefeller. L’histoire officielle ne retient que la volonté de « promouvoir le bien-être de l’Humanité » inspirée par les idées d’Andrew Carnegie qui publie en 1889 L’évangile de la richesse. En réalité, la Fondation Rockefeller fut essentiellement un moyen de contourner les lois antitrusts. En 1911, la Standard Oil est fragmentée en plusieurs filiales ; cette décision politique est censée mettre fin au monopole que détient la compagnie sur les marchés états-uniens du pétrole. Dés 1910, John D. Rockefeller propose un projet de Fondation « sous la protection du Congrès ». Elle est créée en 1913. Cette couverture permet à la famille Rockefeller de contrôler les différentes filiales issues de la fragmentation ordonnée par la Cour Suprême en 1911. La Fondation possède, par exemple, à elle-seule trois millions d’actions de la Standard Oil of New Jersey, première entreprise pétrolière du marché.
Les activités philanthropiques de la Fondation sont souvent liées aux intérêts économiques et sociaux de la famille Rockefeller [3]. Les sciences sociales sont ainsi considérées comme un instrument de contrôle social, un enjeu culturel dans la lutte contre le socialisme. Fin 1913, une grève de plusieurs mois dans une filiale de la Standard Oil aboutit, le 20 avril 1914, au massacre de Ludlow, l’un des épisodes les plus tragiques de la répression de la classe ouvrière états-unienne. La Fondation avait tenté d’étudier le mouvement dans le cadre d’une enquête sur les « relations industrielles » pour mieux le canaliser. Fidèle à cette conception instrumentaliste des sciences sociales, la Fondation favorise, aux États-Unis, leur développement dans différentes universités (Yale, Harvard, Chicago, Columbia) et, en Europe, assure une grande partie du financement d’organismes comme la London School of Economics qui accueille des économistes engagés dans la Société du Mont Pèlerin [4] (notamment Fredrich Von Hayek et son maître Ludwig Von Mises) et à Berlin la Deutsche Hochschule für Politik. Ces centres intellectuels serviront, au moment de la Guerre froide, de bases européennes aux idéologues anticommunistes financés par les États-Unis (Congrès pour la Liberté de la culture, Société du Mont-Pèlerin…).

La Fondation Rockefeller en France

En 1917, la Fondation Laura Spellman Rockefeller (du nom de la femme du patriarche) s’installe à Paris dans le cadre d’un programme de lutte contre la tuberculose. À cette époque, en France, le financement privé des sciences sociales est une pratique très marginale. Seul Ernest Lavisse, Directeur de l’École normale supérieure (ENS) de 1906 à 1919, tente l’expérience du mécénat en créant, avec l’aide d’un riche banquier, Albert Kahn, rue d’Ulm le Comité national d’études sociales et politiques (CNESP). Le CNESP, officialisé par le successeur d’Ernest Lavisse à l’ENS, Gustave Lanson, devient le « Centre de documentation sociale », un organisme dirigé par Célestin Bouglé où des jeunes chercheurs débutent leur carrière.
En 1931, la Fondation Rockefeller répond favorablement aux demandes de financement de Charles Rist, professeur d’économie, sous-gouverneur de la Banque de France, qui désire créer un Institut scientifique de recherches économiques et sociales. Au même moment, l’organisation philanthropique refuse de soutenir un projet plus ambitieux de Marcel Mauss. Déjà préoccupée par la situation politique française, la Fondation Rockefeller juge Mauss, neveu du sociologue Emile Durkheim, « trop à gauche ». En 1932, le Centre de documentation sociale obtient des crédits afin de financer deux postes de chercheurs à plein temps. Raymond Aron et Georges Friedman [5] seront un temps titulaire de ces deux postes.
De 1933 à 1940, l’Institut scientifique de recherches économiques et sociales dirigé par Charles Rist reçoit 350 000 dollars ; le Conseil universitaire de la recherche sociale, présidé par le Recteur Charléty, 166 000 dollars ; le Centre d’études de politique étrangère, un autre organisme dirigé par le recteur Charléty, 172 000 dollars.
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Pierre Auger
Pendant la Seconde Guerre mondiale, des membres des fondations Ford et Rockefeller organisent l’exil du sociologue Gurvitch, de l’anthopologue Levi-Strauss et du physicien Auger. Georges Gurvitch crée à New York un institut de sociologie. En France, dans les locaux de la fondation Rockefeller, des chercheurs parmi lesquels Jean Stoetzel [6] continuent leurs travaux au sein d’un organisme créé par le régime de Vichy, la fondation Alexis Carrel (du nom d’un biologiste, Prix Nobel en 1912, réputé pour ses thèses eugénistes) [7].

De la VIe Section à la Maison des sciences de l’Homme

En juin 1948, le Conseil national de sécurité formalise la création du réseau d’ingérence anti-communiste des États-Unis dans les États alliés, le stay-behind [8]. Lors des réunions préparatoires, John D. Rockfeller III fait valoir que sa fondation est plus apte que l’organisation du Plan Marshall pour intervenir dans certains milieux universitaires où elle dispose de contacts anciens et où elle agit à nouveau. Il n’obtient de feu vert que pour des cibles délimitées.
Il a déjà lancé en Autriche un « Plan Marshall de l’esprit » avec, notamment, le séminaire d’études américaines de Salzbourg, dirigé par Clemens Heller. La Fondation se tourne naturellement vers les intellectuels français qu’elle sponsorise depuis longtemps. Pierre Auger a été nommé directeur de l’enseignement supérieur dès son retour en France, en 1945.
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Haute figure de la
résistance au
nazisme, le prix
Nobel Frédéric Joliot-Curie
refuse de collaborer
avec les États-Unis.
Pendant la guerre, il avait d’abord enseigné à l’université de Chicago où il avait découvert un département des Sciences sociales dynamique servant de base aux néo-conservateurs [9]. Puis, il avait participé aux travaux sur la bombe atomique avec des Britanniques et des Canadiens. Dans ses nouvelles fonctions, il se heurta pour le contrôle du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à l’obstruction du Prix Nobel Frédéric Joliot, communiste et pacifiste, opposé à la bombe. Il élabora alors le projet d’extraire du CNRS d’une part le Centre à l’Énergie atomique (CEA) et, d’autre part, un pôle de sciences sociales qui devait être rattaché à l’École pratique des hautes études (EPHE) [10] dont il aurait constitué la VIe section. Il choisit pour animer ce pôle des intellectuels du groupe des Annales [11] (Morazé, Friedmann, Braudel, Labrousse, Le Bras…). La Fondation Rockefeller est évidemment là pour financer cette expérience alors même qu’en France seuls les instituts privés recourent habituellement au mécénat privé.
Des contacts ont été préalablement établis par l’intermédiaire de Claude Lévi-Strauss, alors attaché culturel à l’ambassade de France à Washington, puis par Charles Morazé qui rencontre John Marshall [12] lors de la première conférence de l’UNESCO, véritable espace de recrutement pour constituer des réseaux pro-états-uniens en Europe. Charles Morazé, agrégé d’histoire, collaborateur des Annales, membre de la Fondation nationale des sciences politiques, dispose de toutes les caractéristiques politiques et intellectuelles recherchées par la Fondation Rockefeller. Il devient un des acteurs clé de la création de la VIe Section dont le premier conseil se réunit en 1948. Un quart des fonds provient de la Fondation Rockefeller [13]. Dans le contexte idéologique de la Guerre froide, les organisations philanthropiques servent de paravent à des opérations d’intervention culturelle, parfois directement pilotées par les services secrets états-uniens. Ainsi, en 1950, des membres de la CIA permettent la création, à Berlin, du Congrès pour la Liberté de la Culture, une organisation regroupant des intellectuels hostiles au communisme [14]. Pendant 17 ans, la CIA masque les origines de son financement en utilisant la Fondation Ford. En 1952, la Fondation Rockefeller verse 4 500 000 francs pour que Febvre et Morazé poursuivent la construction de la VIe section.
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Clemens Heller
En 1954, grâce à Clemens Heller [15], désormais basé à Paris, la VIe Section obtient de nouveaux crédits afin d’organiser un programme d’études par « aires culturelles » [16].
En 1959, la Fondation Ford [17] intervient à son tour. Elle finance massivement les œuvres de Pierre Auger, à commencer par le Centre européen de recherches nucléaires (CERN), puis en versant un million de dollars pour la construction d’une Maison des sciences de l’homme qui puisse abriter la VIe Section de l’École pratique des hautes études et faciliter son développement [18].
La construction définitive de cette maison étant achevée, la VIe Section aspire à s’autonomiser définitivement. Le décret du 23 janvier 1975 crée officiellement l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), une institution en marge de l’université française, qui va accueillir de nombreux idéologues pro-états-uniens. Dès 1977, François Furet, historien anticommuniste, en devient le président ; il recrute ainsi son ami Pierre Rosanvallon avec qui il lancera quelques années plus tard la Fondation Saint-Simon [19]. En 1980, Furet créé un Centre d’études nord-américaines au sein de l’École. Aboutissement d’un long processus d’ingérence culturelle états-unienne, l’EHESS est un établissement hybride, à la fois financé par l’État français, le département d’État des États-Unis (bourses Fulbright), et par la Fondation franco-américaine de New York, [20] une nouvelle couverture de la CIA créée pour l’occasion en 1976.
[1] Brigitte Mazon, Histoire de l’École des hautes études en sciences sociales, Le rôle du mécénat américain (1920-1960), Cerf. Thèse de Brigitte Mazon sous la direction de François Furet, Président de l’EHESS de 1977 à 1985.
[2] « La richesse est suspecte. Et l’argent américain suscite des amalgames : on y voit la "main de l’étranger", on soupçonne l’impérialisme, on accuse la CIA ». Ibid, p. 13.
[3] La Fondation Rockefeller finance aussi des organisations, comme le Population Council, chargées de mettre en place des politiques de limitation des naissances.
[4] Hayek est nommé professeur à la London School of Economics en 1931. « Friedrich von Hayek, pape de l’ultra-libéralisme », Voltaire, 4 mars 2004.
[5] Georges Friedmann (1902-1977), agrégé de philosophie d’origine bourgeoise, dés les années 20, devient un spécialiste « marxien » de la condition ouvrière et des problèmes liés au progrès technique (« le machinisme »). Contrairement aux philosophes de l’entre-deux guerres (Politzer, Nizan, Aron, Lefebvre), la spéculation philosophique lui semble insuffisante ; l’étude de la classe ouvrière requiert, selon lui, une démarche empirique (plus proche du journalisme que de l’enquête sociologique de terrain). En 1925, il visite les usines de Toscane, collectant des témoignages d’ouvriers. Le recueil de données, en France, aux États-Unis et en Union soviétique alimente son enquête sur l’organisation du travail industriel réalisée dans le cadre du Centre de documentation sociale de l’École normale supérieure dirigé par Célestin Bouglé.
[6] Jean Stoetzel, élève de Lazarsfeld, est le fondateur de l’IFOP, premier institut français de sondages. Il a contribué, contre la tradition française représentée par Emile Durkheim, à importer les méthodes de la sociologie empirique états-unienne.
[7] Alexis Carrel fut membre du complot de « La Cagoule ». Il fait partie du Comité exécutif animé par Coutrot du Centre d’étude des problèmes humains dont Georges Friedmann est l’un des conseillers. Il est aussi membre du Conseil général du Centre français de synthèse, un groupement siégeant à Vichy sous la protection de Philippe Pétain.
[8] « Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains » par Thierry Meyssan, Voltaire, 20 août 2001.
[9] Bientôt ce département sera financé par la Fondation Olin. Il accueillera François Furet dans les années 80.
[10] L’EPHE est fondée en 1868 par Victor Duruy, alors ministre de l’Instruction publique. Plusieurs projets visant à créer une sixième Section (projet Mauss, projet Tabouriech) échouent faute de crédits suffisants.
[11] L’école des Annales désigne un groupe d’historiens dont les personnalités les plus célèbres sont Fernand Braudel, Marc Bloch, Lucien Febvre et, dans une moindre mesure, Charles Morazé.
[12] John Marshall fait partie de la division des sciences humaines de la Fondation Rockefeller ; il est chargé avec John Willits et Robert T. Crane de repérer en France les futurs bénéficiaires des subventions. John Willits, directeur du département des sciences sociales de la Fondation contacte notamment pour sa part Jacques Rueff, membre de la Société du Mont-Pèlerin.
[13] Ces fonds permettent de subventionner le Centre de recherches historiques dirigé par Braudel et le Centre d’études économiques dirigé par Morazé.
[14] « Quand la CIA finançait les intellectuels européens » par David Boneau Voltaire, 27 novembre 2003.
[15] Clemens Heller (1917-2002), diplômé d’Harvard d’origine autrichienne, fils de l’éditeur de Freud à Vienne, organise le séminaire de Salzburg, puis arrive en France en 1949. Sa maison, rue Vaneau, fut un lieu de rencontres intellectuelles. Ce salon parisien accueillit notamment Claude Lévi-Strauss et Margaret Mead.
[16] En octobre 1955, Kenneth W. Thompson demande que le projet d’Angelo Tasca, dit Angelo Rossi, d’une Histoire de l’Internationale communiste, soit intégré dans le programme d’« aires culturelles » de la VIe Section. Rossi, fondateur du Parti communiste italien, fonctionnaire du régime de Vichy, est le candidat soutenu par Raymond Aron pour contrebalancer les thèses politiques de Jean Chesneaux. Il est le père de Catherine Tasca, ministre de la Culture et de la Communication du gouvernement Jospin (2000-2002). Kenneth Thompson a été membre des services de contre-espionnage états-uniens de 1944 à 1946 et à participé à l’exfiltration de responsables nazis, puis professeur à l’Université de Chicago en 1948, avant d’intégrer la Fondation Rockefeller en 1953.
[18] Ce projet est soutenu par Febvre, Braudel et Gaston Berger (Directeur général de l’enseignement supérieur).
[19] « La face cachée de la Fondation Saint-Simon », Voltaire, 10 février 2004.
[20] De 1997 à 2001, la Fondation franco-américaine est présidée par John Negroponte qui dispose alors d’un bureau dans les locaux de l’EHESS. Voir « John Negroponte bientôt à Bagdad », par Arthur Lepic, Voltaire, 20 avril 2004.
 
SOURCE: Réseau Voltaire
 
La question qui se pose aujourd'hui, c'est de savoir que reste-il de cette infiltration?

Probablement pas grand chose, mais peut être une sympathie en son sein pour les sociologues aux idées mondialistes. C'est du moins ce qu'on peut remarquer quand on fait des recherches sur les grandes figures qui travaillent dans cet institut. Frédéric Lenoir en est un bon exemple. Il est dans la bonne ligne en matière de religions, son travail consiste essentiellement à promouvoir le mondialisme interreligieux. Son livre sur Jésus, "Le Christ philosophe", est éclairant pour un lecteur averti.

Jésus dit que tous les hommes sont fils de Dieu, alors que les juifs le rejettent et continuent de se prétendre le peuple élu, une distinction très lourde de conséquence et qui divise fondamentalement ces deux religions! On recommandera à ceux qui veulent se faire une opinion honnête sur cette question entre judaïsme et christianisme, l'Introduction au Talmud du rabbin Adin Steinsaltz, une grande figure du rabbinat israélien, qui a reçu la plus haute distinction israélienne en 1988, le Prix Israël. On lira son ouvrage, et on lira les évangiles. Histoire de comparer les deux idéologies, bien différentes... Ensuite on se demandera de qui se moquent les Bernard Henri Levy et autres Jacques Attali, qui se réclament du Talmud et qui nous vendent leurs salades gauchistes et égalitaristes, on se demande pourquoi.

Frédéric Lenoir quant à lui, fait du christianisme une religion en continuité avec le judaïsme, alors que Jésus a marqué très clairement une rupture avec l'ancien testament et proclamé la Nouvelle Alliance. Un tel mensonge venant d'un spécialiste des religion tel que Frédéric Lenoir ne peut pas être le fruit du hasard, une erreur, ou que sais-je, c'est clairement une volonté de brouiller le lecteur, et de lui faire croire que toutes les religions sont compatibles, qu'elles défendent toutes les mêmes valeurs. Une belle absurdité, tout à fait moderne, qu'aucun catholique n'aurait osé prétendre avant Vatican II, qui marque l'adaptation de l'Eglise à l'idéologie moderne relativiste, qui m'apparait de plus en plus comme un instrument finalement utile à la mondialisation du Capital qui n'a rien de fraternel, lui, puisque son aboutissement sera la destruction des Nations et des traditions; la réduction des peuples à de simples hommes méchaniques, bons consommateurs au service du marché .

Je ne souhaite pas opposer les religions, mais il m’apparait bien que ce nivellement des antagonismes entre religions, qui sont pourtant une réalité objective si l’on s’attache à leurs doctrines exotériques (celles pour la masse), s'inscrit dans un mouvement d'homogénéisation globale au service d'une idéologie particulière. L'Islam, qui représente encore un bastion traditionnel d'opposition à la mondialisation devra être lui aussi transformé. C'est le souhait de l'élite mondialiste qui aspire à une sorte de Vatican II islamique. Pierre Hillard, révèle dans son ouvrage "La marche irrésistible du nouvel ordre mondial", des documents officiels qui attestent de ce projet. Qui vivra verra.

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