joi, 25 mai 2017

La Hongrie et la Pologne contestent le Parlement européen qui exige la relocalisation des « migrants » et des sanctions contre Budapest

La Hongrie et la Pologne contestent le Parlement européen qui exige la relocalisation des « migrants » et des sanctions contre Budapest



Vendredi, le premier ministre hongrois Viktor Orbán réagissait aux résolutions adoptées la semaine dernière par le Parlement européen en pointant du doigt une « communauté d’intérêts » au-dessus des partis dont le but est de faire venir en Europe des centaines de milliers d’immigrants chaque année. La veille, le ministre des Affaires étrangères polonais Witold Waszczkowski assurait à son homologue hongrois Péter Szijjártó que Varsovie mettrait son veto aux sanctions contre la Hongrie au titre de l’article 7 du Traité de l’UE.

Le Parlement européen a en effet adopté le mercredi 17 mai une résolution pour demander le lancement d’une procédure de sanction pour atteinte à l’état de droit et à la démocratie (393 voix pour, 221 contre et 64 abstentions). Les députés européens demandent, entre autres choses, « l’abrogation, par le gouvernement hongrois, des lois restreignant les règles pour les demandeurs d’asile et les organisations non gouvernementales ».

La Pologne solidaire de la Hongrie face au Parlement européen

La loi concernant les demandeurs d’asile, entrée en vigueur cette année, permet aux autorités hongroises de maintenir les demandeurs d’asile dans des camps fermés situés à la frontière, où ils sont logés dans des conteneurs habitables, pendant toute la durée de l’examen de leur demande. Elle permet ensuite de les expulser si leur demande est refusée. Les demandeurs d’asile peuvent quitter à tout moment le camp où ils sont logés, mais uniquement à destination de la Serbie. Toute personne ayant franchi illégalement la double clôture frontalière est quant à elle expulsable immédiatement et ne peut plus demander l’asile.

Non à la relocalisation des migrants

Cette loi hongroise ressemble beaucoup à la loi australienne qui a fait ses preuves dans le Pacifique, mais elle est critiquée par le HCR, Haut commissariat de l’ONU aux réfugiés, qui a demandé aux pays européens de ne plus renvoyer les demandeurs d’asile vers la Hongrie en application du règlement de Dublin, et aussi par le Conseil de l’Europe.La Commission européenne a quant à elle engagé une procédure d’infraction contre la Hongrie concernant cette nouvelle législation.

Par ailleurs, au contraire des pratiques hongroises, le jeudi 18 mai le Parlement européen adoptait une autre résolution pour exiger l’accélération de la relocalisation des demandeurs d’asile dans toute l’UE (398 voix pour, 134 voix contre et 41 abstentions – les députés français de la gauche et du centre ainsi que tous les députés LR ont voté pour sauf Nadine Morano ; les députés FN et non inscrits ont voté contre).

La Pologne mettra son veto aux sanctions contre la Hongrie

Le même jour, le ministre de l’Intérieur polonais Mariusz Błaszczak affirmait que la relocalisation des immigrants arrivés illégalement en Europe ne pouvait qu’encourager toujours plus de migrants à tenter leur chance et qu’il fallait mettre en œuvre une politique similaire à celle de l’Australie, c’est-à-dire examiner toutes les demandes d’asile hors d’Europe.

Le lundi 22 mai, Jarosław Kaczyński, le chef du parti Droit et Justice (PiS) qui gouverne en Pologne depuis l’automne 2015, a encore souligné la responsabilité d’Angela Merkel dans la crise migratoire avec sa décision d’ouvrir l’Allemagne à l’afflux d’immigrants en situation irrégulière en 2015. Pour Kaczyński, c’est aujourd’hui à l’Allemagne de supporter seule les conséquences de décisions prises sans consulter ses partenaires européens.

Cette prise de position est sur la même ligne que celle exprimée samedi par le vice-président du Parlement européen, l’Allemand Alexander Graf Lambsdorff, qui a critiqué la politique allemande à faire venir un million d’immigrants sans consulter personne puis d’en appeler à la solidarité des partenaires européens.

Olivier Bault

sâmbătă, 13 mai 2017

Asselineau humilie violemment Zemmour & Naullau (12/04/2017)

Vă rog să citiți acest text selectat de mine, în speranța că vă poate interesa. Cu prietenie, Dan Culcer

Diana Johnstone. Des milliardaires, des banquiers et des membres de l'establishment se réjouissent de la victoire d'Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron élu président de la France. La fête des vainqueurs.


Des milliardaires, des banquiers et des membres de l'establishment se réjouissent de la victoire d'Emmanuel Macron


Mondialisation.ca, 08 mai 2017
Région :

Le soir du 7 mai, on fait la fête là où l’on est habitué à faire la fête. Le champagne doit couler à flot chez Bernard Arnault, la première fortune de France (et la onzième au monde), propriétaire, entre bien d’autres choses, des journaux Le Parisien, Aujourd’hui en France et Les Echos, tous fervents supporters d’Emmanuel Macron. Où qu’il se trouve, on doit trinquer aussi autour du milliardaire itinérant Patrick Drahi, né au Maroc, binational Franco-Israélien, résidant en Suisse, propriétaire d’un vaste empire de médias et de télécommunications, y compris du symbole même du retournement de veste post-68, le journal Libération, qui a consacré sa couverture à appeler à voter Macron après la fin légale de la campagne.
La liste est longue des milliardaires, des banquiers et des membres de l’establishment qui ont le droit de se réjouir du succès extraordinaire d’un candidat qui a été élu président de la République française en prétendant être un outsider alors que personne dans l’histoire n’a jamais été aussi unanimement soutenu par tous les insiders.
Toutes les ambassades des pays dont les dirigeants se sont ouvertement ingérés dans les élections françaises peuvent être contentes – les Etats-Unis bien sûr, mais aussi l’Allemagne, la Belgique, l’Italie et le Canada, entre autres, qui ont exhorté les Français à faire le bon choix : Macron bien sûr. Tous ces champions de la démocratie occidentale peuvent se réjouir de l’échec de l’ingérence inexistante de la Russie – en effet, accuser les Russes d’ingérence est devenu un divertissement prévisible au moment des élections en Otanie.
En ce qui concerne les Français, l’abstention atteint un niveau record, vu que beaucoup d’électeurs de gauche ne pouvaient voter ni pour un ennemi déclaré du code de travail, ni pour la candidate d’opposition, Marine Le Pen, stigmatisée par tous les bien-pensants comme étant d’« extrême-droite » ou même « fasciste », bien qu’elle n’ait montré aucun signe de fascisme et que son programme soit favorable aux gens à bas revenus et à la paix mondiale. Le mot « fasciste » est magique en France où l’on y est terrorisé à l’idée d’être culpabilisé en lien avec la Seconde Guerre mondiale.
Des sondages indiquent que plus de 40% des électeurs de Macron l’ont choisi uniquement pour “bloquer” le soi-disant danger du vote Le Pen.
D’autres à gauche ont voté pour Macron en disant publiquement qu’ils vont le combattre une fois élu. Bonne chance.
Il peut y avoir des manifestations de rue dans les mois qui viennent, mais elles auront peu d’impact sur la promesse de Macron de démanteler le code du travail par décret et de laisser les travailleurs et les patrons régler les conflits entre eux, à un moment où le pouvoir de ces derniers est renforcé par les délocalisations et où le monde du travail est désorganisé et affaibli par les différents effets de la mondialisation.
Comme l’a dit Jean Bricmont, le président sortant François Hollande mérite le prix Nobel de la manipulation politique. A un moment où lui et son gouvernement étaient si impopulaires que tout le monde attendait l’élection afin de s’en débarrasser, Hollande, avec l’assistance zélée des principaux médias, des banques et des divers oligarques a réussi à promouvoir ce conseiller économique et ministre, qui n’était que récemment connu, en candidat du « changement », ni de gauche ni de droite, une star politique – soutenu par tous les vieux politiciens dont le public veut se débarrasser.
C’est une preuve éclatante du pouvoir de la “communication” dans la société contemporaine, un triomphe de l’industrie de la publicité, des médias de masse et des milliardaires qui les possèdent.
La France était perçue comme le maillon potentiellement faible dans le projet global d’élimination de la souveraineté nationale en faveur d’un règne mondial du capital. Suite à un effort extraordinaire, ce danger est aujourd’hui écarté. Au moins pour le moment.

Diana Johnstone

Paris, 7 Mai, 2017

La source originale de cet article est Mondialisation.ca

Copyright © Diana Johnstone, Mondialisation.ca, 2017

joi, 4 mai 2017

Soutien du système mondialiste à Macron : il n’y a pas d’explication innocente 28 avril 2017 17 h 30 min·

Quand Bernard Madoff se rendit au FBI en 2008, il avoua : « Il n’y a pas d’explication innocente ». Madoff est cet escroc qui a volé 65 milliards de dollars aux investisseurs à l’aide de ce que les Américains nomment une pyramide de Ponzi, qui est une variété de cavalerie : on sert des intérêts fabuleux aux premiers souscripteurs avec le capital fourni par leurs successeurs, et cela marche tant que ça marche, tant que les clients affluent en confiance. La confiance est le vrai capital des escrocs et Madoff n’échappait pas à la règle : c’était un père, mari et oncle modèle, du moins en cultivait-il l’image, pas porté sur le luxe pour un sou, c’était une figure de la SEC, l’autorité de surveillance de la bourse de New York et du NASDAQ. Son système a ainsi tenu 48 ans.
 

Macron a le soutien de la révolution

C’est beaucoup mieux que celui qu’a inauguré François Mitterrand en 1981, qui n’en est qu’à sa trente-sixième année et qui vient de s’effondrer dimanche dernier. La pyramide de Ponzi de notre système politique est aujourd’hui découverte. Cela, non pas à cause des résultats, annoncés (les sondages sont prêts à tout pour fausser la démocratie, y compris à dire la vérité), mais des consignes de vote qui les ont suivis. A part Jacques Cheminade aucun n’a dit explicitement qu’il voterait pour Marine Le Pen. Sans doute Jean-Luc Mélenchon a-t-il provoqué un scandale en n’appelant pas dès le soir du premier tour à voter Macron et en demandant leur avis à ses soutiens, mais cela n’est qu’une comédie. D’une part, soit dans une perspective révolutionnaire, soit simplement pour garder ses chances électorales, il faut que le candidat de la France insoumise paraisse insoumis au système et qu’il envoie donc baller tant la réaction fasciste que les social-traîtres. Mais de l’autre il a pris soin de rappeler qu’il avait toujours combattu le FN, ses principaux lieutenants ont appelés à faire barrage à Marine Le Pen, et les trois options offertes au vote des militants sont : blanc, abstention, ou Macron. Il n’y a donc pas le moindre doute, l’exclusive jetée sur MLP est respectée même par le plus anti-système des candidats du système.
 

Le système contre Marine Le Pen

Sans doute sa mauvaise campagne et sa chute brutale depuis les régionales, relevées par le sociologue Hervé Le Bras, ont-elles mis MLP à l’abri d’un score de 26 à 28 % auquel elle pouvait prétendre sur le papier, donc d’un triomphe menaçant, et cela explique qu’on n’assiste pas pour l’instant à une hystérie anti FN comparable à celle de 2002, où tous les segments de la société française avaient été appelés à protester, y compris les enfants des écoles primaires. Mais la levée de bouclier, si elle n’atteint pas cette ampleur, est cependant générale. Même la conférence des églises de France, si elle ne soutient pas explicitement Emmanuel Macron, dont le « libéralisme » choque quelques éminences roses, met clairement ses ouailles en garde contre MLP, ce qui est tout de même extraordinaire, car, si l’acceptation de l’avortement est une horreur commune au programme des deux candidats, celui d’en Marche est dans son ensemble un manifeste antichrétien.
 

Macron comme Madoff n’a pas d’explication innocente

Pour en revenir à Daniel Madoff, y a-t-il une explication innocente à la consigne unanimement respectée par le système de faire battre Marine Le Pen ? La seule explication invoquée avec quelque vraisemblance est une maxime de vieille politique énoncée par Anatole France, savoir que la république gouverne mal mais se défend bien, et qu’un système en place utilise toutes les armes qu’il trouve pour garder ses places. Ainsi la quatrième république inventa-t-elle le système des apparentements pour éliminer le RPF de De Gaulle « général fasciste ».

C’est un argument séduisant, souvent recevable mais pas en l’espèce : parce que ceux qui appliquent la consigne, au lieu de sauver leur place, la perdent. Ils se suicident politiquement.
 

Fillon la serpillière suicidée sur ordre du système mondialiste
 Le cas Fillon est à cet égard particulièrement pathétique. Traité comme un chien par la presse du système qui traîne sa femme dans la boue, il a mené en apparence une campagne très droitière contre ledit système, dit pis que pendre de son candidat Macron, et, le soir de sa défaite, il a annoncé son soutien à Macron. Ce faisant il n’a pas seulement trahi ses électeurs, bafoué son épouse, mais liquidé les chances des Républicains aux prochaines législatives. Or le cas de Fillon n’est pas isolé. Tous les caciques des Républicains l’imitent, de Juppé, c’était attendu, à Sarkozy, cela a dû heurter ses derniers fidèles. Cela signifie que tout le monde, y compris les retraités et ceux qui affectent d’être durs, doivent obéir à un ordre venu d’en haut.

De plus, Fillon n’est pas un cas isolé dans le temps. Quand il s’agit de faire barrage au FN, on obéit perinde ac cadaver. Non seulement on est aussi docile qu’un cadavre, mais on pousse toujours, si nécessaire, l’obéissance à la consigne jusqu’au suicide.
 

Le soutien de l’entente républicaine à Macron

L’exemple le plus récent est celui des régionales de 2015, ou, pour ne pas laisser le FN remporter de région, le parti socialiste s’est suicidé dans la région du Nord et du Pas de Calais, et dans celle de Provence Alpes Côte d’Azur. Un autre exemple, plus spectaculaire encore, fut le suicide de Jacques Chirac en 1986 : en refusant l’alliance avec le FN et en n’appliquant pas la plate-forme RPR-UDF votée par les militants, il ouvrit un boulevard à Mitterrand qui fut réélu en 1988.

Dans un cas le PS, dans l’autre la droite, ont renoncé à l’existence politique pour l’intérêt supérieur de quelque chose qui les inclut tous deux. Au Front national, on nomme cela l’UMPS ; pour l’ancien premier ministre Manuel Valls qui vient de demander de faire partie de la majorité parlementaire macroniste, il s’agit d’une « entente républicaine », d’une « union nationale ».
 

L’explication de la consigne ne tient pas

Mais, me dira-t-on, là est précisément l’explication innocente du soutien à Emmanuel Macron : l’entente républicaine, l’union nationale, se fait contre le fascisme. Marine Le Pen a ripoliné la façade du FN mais elle reste la fille de son père, la preuve en est que le nouveau président par intérim du parti, Jean-François Jalkh, a dit en 2000 à une chercheuse qui l’a retranscrit dans sa revue qu’il ne croyait pas aux chambres à gaz, etc…

Ici on doit prendre garde à deux choses. La chronologie d’abord : l’exclusion de Le Pen par Chirac, le « cordon sanitaire » autour du FN remonte à 1986, le détail ne survenant qu’en 1987. Autrement dit, le FN a été diabolisé par le détail et non pour le détail. Cela révèle que la raison d’éliminer le FN gît ailleurs. Et que la mise en scène du fascisme n’est qu’une comédie politique destinée à masquer ce fait capital.
 

L’explication de Jospin : l’antifascisme est une comédie
Nous en avons une confirmation sans ambiguïté et sans contestation possible dans la bouche d’un des rares hommes politiques de gauche honnêtes de ces dernières décennies, Lionel Jospin. S’exprimant à l’émission Répliques sur France Culture le 29 septembre 2007, il affirmait : « Pendant tous ces années du mitterrandisme nous n’avons jamais été face à une menace fasciste. Donc tout antifascisme n’était que du théâtre ». Et un peu plus loin il précisait : « Pas de menace fasciste, ni même de parti fasciste ».

On retrouve d’ailleurs la même idée dans une déclaration toute récente du gaulliste Henri Guaino : “Va-t-on encore passer toute l’élection du second tour dans la lutte contre le fascisme? (…) vous avez vu des fascistes quelque part dans cette histoire ? Si on arrêtait de caricaturer ? »
 

Guaino pourfend le système mais s’incline
Cette vieille comédie est donc éventée. Pourtant, le même Guaino dit dans le même paragraphe : « Je ne suis pas favorable aux consignes de vote. (…) Mais si j’avais à en donner une ce serait non à Mme Le Pen mais pas une voix pour M. Macron, a-t-il continué. Jamais personne ne me fera voter Emmanuel Macron. Je suis en désaccord avec tout. Je me bats depuis des années en politique contre ce qu’il incarne, contre ce qu’il représente, contre ce qu’il fait. Qui plus est, il est le candidat, ça n’est pas un hasard, de M. Hollande, il est le candidat de toute la classe politique qui a échoué ».

Voilà qui suggérerait naturellement un soutien plein et entier à Marine Le Pen, souverainiste comme lui. Mais non. Il est contre. Et pourtant il ne croit pas à l’explication par le fascisme.
 

Un soutien sans explication innocente

Alors ? Alors il n’y a pas d’explication innocente au soutien de la droite et des souverainistes à Macron, soit sous la forme explicite, soit par le biais du refus de Marine Le Pen. Il y a donc forcément une explication non innocente, que le système dira conspirationniste ou complotiste, il y a une consigne de vote dont les motifs sont indépendants à la fois de l’intérêt apparent des partis et de l’exigence morale proclamée de s’opposer au fascisme.

Quelle est le mobile de cette consigne ? Quel est l’objet de « l’entente républicaine », de « l’union nationale » préconisée par Valls derrière Macron ? C’est, les éditorialistes commencent à le dire, de promouvoir le « monde ouvert », comprendre mondialiste, qu’appelle de ses vœux George Soros, l’homme des Rothschild, et que représente en France Emmanuel Macron avec le soutien de tout le système contre le « monde fermé » qu’incarne Marine Le Pen quoi qu’elle veuille et quoiqu’elle fasse. Le Front national a été diabolisé, sans doute à l’aide de ses erreurs, mais non pour ses erreurs : pour la simple raison qu’il défendait la cause nationale contre le mondialisme : malgré ses efforts il restera diabolisé tant qu’il la défendra.
 
Pauline Mille

ISLAMIZAREA EUROPEI IN CIFRE

ALIANTA FAMILIILOR DIN ROMANIA
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4 mai 2017

ISLAMIZAREA EUROPEI IN CIFRE
 
Secularismul european e in cautarea unui mesia care sa-l salveze, pe el, Uniunea Europeana, "valorile" europene, "civilizatia" europeana (sau ce a mai ramas din ea), institutiile si structurile ei, si sa-i rezolve acutele probleme politice, economice, demografice, sociale, declinul valoric, pesimismul in crestere al europenilor si neincrederea lor in liderii unionali. Pretinde ca l-a aflat in Emmanuel Macron, francezul de 39 de ani, expert in investitii bancare, dar lipsit de experiente de viata, de experienta politica, inca necopt am putea zice, dar idolatrizat de mass media europeana si americana ca salvatorul Uniunii Europene. Luni, New Yorker a publicat un articol pe acest subiect, comentind ca viitorul Europei depinde de victoria la alegerile prezidentiale de duminica din Franta a lui Emmanuel Macron. [Detalii: http://www.newyorker.com/magazine/2017/05/08/the-future-of-europe-hinges-on-a-face-off-in-france] Pe 24 aprilie Spiegel International a facut la fel, chiar numindu-l pe Macron un "savior", adica "mantuitor".
 
Si asta nu ar trebui sa ne mire, avind in vedere ca secularismul european in mod istoric si-a pus nadajdea in muritori sa-i rezolve problemele. Totdeauna cind a mizat pe un mesia muritor a pierdut, fie ca a fost vorba de un mesia al scularismului de dreapta ori un mesia al secularismului de stanga. Secularismul inca ramine un esec. Dovezile sunt multe si evidente peste tot. In loc de a rezolva problemele curente, Uniunea Europeana isi creaza altele si ramine la fel de neputincioasa sa le rezolve. Date statistice publicate luna trecuta continua sa arate ca din 2008 incoace Uniunea Europeana ramine intr-o criza economica fara predecent dupa 1945. Somajul in Spania inca e de peste 18% iar in Portugalia de 10%. Iar Grecia, Italia si Spania continua sa fie un balast financiar pentru Uniunea Europeana care ii ameninta stabilitatea economica si moneda.
 
Dar poate nici un alt aspect curent al Uniunii Europene nu convinge mai puternic ca secularismul european e un esec incapabil de a contracara problemele cu care se confrunta, ca islamizarea Europei si migratia musulmana masiva in Europa din ultimii ani. Adevarul de fapt e ca oricine va fi ales duminica ca viitor presedinte al Frantei, fie Le Pen fie Macron, nu va putea rezolva problema islamizarii Frantei ori a Europei. Secularismul a facut un pariu cu islamul si l-a pierdut. Ireversibil. Secularismul a ochit crestinimul pentru a-l marginaliza, neutraliza ori chiar anihila. Privind islamul, insa, a adoptat o politica diferita, multiculturalismul, crezind ca musulmanii se vor europeniza, vor imbratisa "valorile" europene si toti vom trai in armonie intr-o Casa Europeana fericita. Vesnic. Dar nu a fost asa, si, foarte probabil nici nu va fi asa. Cifrele privind islamizarea Europei ingrijoreaza si dovedesc ca un drum inapoi e practic imposibil.
 
Islamizarea Europei in cifre
 
Rusia, Franta, Suedia, Germania, Marea Britanie - cinci atacuri teroriste islamiste in cinci tari europene diferite de la inceputul anului. Plus unul in Statele Unite. Multiculturalistii Europei hranesc si faciliteaza extinderea islamismului in Europa. Musulmanii Europei nu trebuie sa devina majoritari in Europa pentru a-i schimba directia. E suficient daca treptat ei islamizeaza orasele ei mari. Londa deja are un primar musulman si, asa cum veti vedea mai jos, e la un pas de islamizare totala. Nice si el e un oras practic musulman, la fel ca jumatate din Bruxelles. Gettourile musulmane din Stockholm, Germania, Danemarca, Paris si alte orase din Franta dovedesc ca Europa e divizata. Europenii vor sa-si traiasca viata separati de musumlani si musulmanii la fel. Separarea acestor grupe pare naturala. Politia nu intervine in gettourile musulmane, iar media europeana nu publica ce se intimpla in zonele off-limits musulmane ale continentului. In gettourile lor, musulmanii aplica legea musulmana in relatiile dintre ei, iar unele tribunale din Marea Britanie accepta si dau forta juridica acestor aranjamente. Unii juristi britanici chiar afirma ca Marea Britanie nu mai e o tara crestina si ca, in consecinta, structura juridica si dreptul britanic trebuie sa se distanteze de radacinile lor crestine si sa adopte o perspectiva multiculturala si diversa privind sistemul de drept britanic. Nu ar fi de mirare daca in viitorul apropiat nu se vor face argumente similare si in Curtea Europeana a Drepturilor Omului.
 
In Marea Britanie universitatile promoveaza legea islamica. In tot mai multe universitati, musulmanilor li se permite sa stea in amfiteatre segregati pe categorie de sex, femeile de o parte iar barbatii de alta. Ba mai mult, la Queen Mary University of London femeile folosesc o intrare diferita de cea folosita de barbati si nu li se permite sa ridice mina, sa puna intrebari ori sa comenteze la cursuri. La fel ca in Arabia Saudita si Iran. E doar o chestiune de timp pina cind Queen Mary University va trebui sa-si schimbe numele pentru ca ofenseaza musulmanii.
 
Islamizarea Marii Britanii
 
Londra, zic unii musulmani, e mai islamica ca multe tari musulmane, din aceasta cauza ea fiind poreclita Londonistan. Ceea ce nu ar trebui sa surprinda pentru ca de la inceputul Mileniului Trei in Londra s-au inchis 500 de biserici si s-au deschis 423 de moschei. Londonistanul e cladit, se pare, pe ruinele crestinismului londonez. Unele din aceste moschei au fost formate prin restructurarea unor biserici anglicane parasite ori abandonate din lipsa de enoriasi crestini. Numarul crestinilor convertiti la islam in Londra s-a dublat, multi dintre acestia devenind musulmani radicali anti-occidentali si chiar teroristi. Un caz notoriu a fost acela al ambasadorului britanic in Arabia Saudita, Simon Collis, care s-a convertit la islam cu ani in urma. Biserici gigante din Londra au ajuns sa tina slujbe pentru un numar infim de enoriasi, in timp ce moscheele au devenit neincapatoare. Church of San Giorgio poate acomoda la o singura slujba peste 1.200 de enoriasi, dar la slujba nu vin mai mult de 20 de persoane. Confruntati cu astfel de realitati, unii comentatori britanici prezic, in mod justificat, ca islamul va deveni religia majoritara in Marea Britanie in viitorul nu prea indepartat.
 
Birmingham e al doilea oras ca marime al Marii Britanii. Panorama orasului e dominata de minaretele moscheelor. Se estimeaza ca in 2020 numarul musulmanilor care merg la moeschei in Marea Britanie va fi de 683.000 iar al crestinilor care merg la biserica de 679.000. Demografia tine si ea partea musulmanilor. Jumatate din musulmanii Marii Britanii sunt sub 25 de ani, in timp ce un sfert din crestinii britanici au peste 65 de ani. In 20 de ani mai multi musulmani vor merge la moschei decit crestini la biserica. Intre 2012 si 2014 numarul britanicilor care se identifica ca fiind anglicani a scazut de la 21% la 17% din populatie, adica cu 1,7 milioane de persoane. In aceasi perioda de timp, numarul musulmanilor in Marea Britanie a crescut cu un milion. In 2015 cel mai comun  nume masculin in Marea Britanie a fost Mohammed. 15,8% din populatia orasului Manchester e musulmana, 21,8% in Birmingham, si 24,7% in Bradford. Comform sondajelor de opinie, o treime din musulmani declara ca nu se simt "britanici". Londra deasemenea e orasul cu cele mai multe tribunale musulmane din Europa. [Detalii statistice aditionale privind islamizarea Marii Britanii pot fi citite aici: https://www.gatestoneinstitute.org/10124/london-mosques-churches]
 
Islamizarea Europei
 
Saptamina trecuta au fost emise date statistice privind migratia musulmana in Europa in ultimii ani. Atit in 2015 cit si in 2016 aproximativ 1,5 milioane de migranti musulmani au intrat in Uniunea Europeana. In 2016, Uniunea Europeana a acordat azil la 710.400 de musulmani, iar in 2015 la 333.350. 405.600 dintre ei sunt sirieni, 65.800 iraqieni, si 61.800 afgani. Peste 70% dintre azilantii sirieni au primit azil in Germania. In contrast, in 2016 Statele Unite a primit 84.995 de refugiati, 39.000 dintre ei din tari musulmane, iar restul din alte tari. Crestinii africani au alcatuit al doilea grup de refugiati, majoritatea dintre ei, 16.370, provenind din Republica Democrata Congo. [Detalii: https://www.usatoday.com/story/news/world/2017/04/26/europe-took-asylum-seekers-last-year/100922906/]
 
Criza civilizatiei occidentale?
 
David Brooks e unul din comentatorii de elita de la New York Times. Pe 21 aprilie a publicat un comentariu indraznet care lamenteaza criza civilizatiei occidentale, cauzata atit de factori externi dar mai ales interni. [Articolul: https://www.nytimes.com/2017/04/21/opinion/the-crisis-of-western-civ.html?ref=opinion] Occidentalii, zice el, si-au pierdut increderea in valorile occidentale, in istoria lor, in trecutul lor, in Magna Carta, Epoca Luminilor, Renasterea, Epoca Credintei, in Declaratia Drepturilor Omului din 1789, in Rousseau, Kant, Hegel. Responsabili pentru acest declin, zice el, sunt profesorii universitari occidentali care dispretuiesc civilziatia occidentala, si istoricii si academicienii revizionisti care pur si simplu  nu mai vad nimic pozitiv in civilizatia occidentala, fie prezenta fie trecuta. Cursurile de istorie a civlizatiei occidentale, obligatorii in universitatile americane pina nu de mult, au devenit optionale, dar si radicale si anti-occidentale. Istoria civilizatiei occidentale este, pentru profesorii occidentali, o istorie a asupririi civilizatiilor ne-occidentale de catre occidentali. Brooks afirma ca "the whole idea of Western civilization is assumed to be reactionary and oppressive". ("Intreaga notiune a civilizatiei occidentale e presupusa a fi reactionara si asupritoare") La fel, credinta in civilizatia occidentala s-a prabusit. In cuvintele lui Brooks, "the faith in the West collapsed from within. It's amazing how slow people have been to rise to defend it". ("Credinta in Occident s-a prabusit din interior. E uimitor cit de lenti au fost cei care au sarit in apararea ei")
 
Criza si falimentul multiculturalismului
 
Nici unde in Europa nu sunt mai vizibile criza si falimentul multiculturalismului decit in Germania. Iar dovada cea mai palpabila e comportamentul electoral al turcilor din Germania in referendumul constitutional turc a lunii trecute. In Germania traiesc 1,5 milioane de turci cu dreptul de a vota in alegerile din Turcia. 63% dintre cei care au votat in referend au votat pentru modificarile constitutionale propuse de Recep Tyyip Erdogan, revizuiri care, zic comentatorii, ii vor creste atributiile si puterile prezidentiale si il vor transforma intr-un sultan modern. Surprinde, pentru ca, in contrast, in Turcia procentul celor care au votat pentru modificarile constitutionale a fost de doar 51,4%. Cum a fost asta posibil, se intreaba comentatorii? La urma urmelor turcii care au votat pentru reformele lui Erdogan au crescut in Germania, multi s-au nascut acolo, au fost educati acolo, au trait intre germani, intr-o tara democrata si o cultura democrata.
 
Rapunsul e simplu - turcii Germaniei, la fel ca toti musulmanii Europei, nu se integreaza in tarile in care traiesc. De ce nu? Pentru ca integrarea lor nu a fost un obiectiv al politicii puterilor europene. Musulmanii au ajuns in Germania ca "oaspeti", invitati sa lucreze in fabricile germane pe vremea miracolului economic german dintre 1961 si 1973. Germanii i-au tratat pe musulmani ca pe niste "oaspeti", anticipind ca dupa citiva ani ei se vor intoarce in Turcia. Dar nu a fost asa. Iar oamenii de buna credinta care atunci, si de atunci pina azi, au atras atentia ca lipsa de interes a musulmanilor in a se integra in civilizatia europeana va deveni o problema pentru viitor, au fost etichetati ca fiind xenofobi si rasisti. Elita seculara si "toleranta" a Europei sfarsitului de Secol XX a creat o problema iremediabila pentru europenii inceputului Secolului XXI, una pe care nici Merkel, nici May, nici Macron, nici Le Pen, si nici un mesia secular, nu o vor putea rezolva. Ironic, asta pare a fi pedeapsa secularismului care a cautat cu orice pret sa distruga crestinismul, doar sa fie si el distrus la rindul lui de o alta religie, una care, insa, cauta si distrugerea crestinismului. [Oferim comentariul unui jurnalist german privind falimentul multiculturalismului in Germania: https://www.nytimes.com/2017/04/21/opinion/why-german-turks-voted-for-the-autocrat-far-away.html?ref=opinion&_r=0]
 
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miercuri, 3 mai 2017

Elections 2017. Les Français se sabordent par Thierry Meyssan

Les Français se sabordent

Nous assistons à un renversement historique en France où le spectre politique ancien vole en éclats et où une nouvelle fracture apparaît. Compte-tenu de l’intense propagande médiatique qui s’est abattue dans le pays, les Français ne perçoivent plus les repères essentiels et s’attachent à des lignes rouges qui n’existent plus. Pourtant, les faits sont clairs et certaines évolutions prévisibles.
| Beyrouth (Liban)
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Soirée privée à La Rotonde : congratulé comme le nouveau président français, Emmanuel Macron reçoit des personnalités du spectacle et surtout du CAC40, le soir du premier tour de l’élection. Ici en discussion avec son ami, le banquier Jacques Attali.
À l’issue d’une campagne électorale très agitée, les Français ont sélectionné Emmanuel Macron (soutenu par les centre-villes) et Marine Le Pen (soutenue par les banlieues et les campagnes) pour le second tour de l’élection présidentielle.
D’ores et déjà presque tous les candidats vaincus, à l’exception de Jean-Luc Mélenchon —et ce n’est pas un hasard—, ont appelé à soutenir Macron qui devrait donc être facilement élu.
Les deux grands partis historiques qui ont gouverné la France depuis les débuts de la V° République, Les Républicains (ex-Gaullistes) et le Parti socialiste (ex-Jaurésiens) sont battus. Tandis qu’un nouveau venu, En Marche ! (surtout présent à l’Ouest d’une ligne Le Havre-Marseille) , arrive sur la première place du podium face au Front national (implanté à l’Est de cette ligne).

Y a-t-il un candidat du fascisme ?

Dans l’Histoire de la France, ce n’est pas la première fois que ce clivage s’impose : d’un côté, un partisan de l’alliance avec ce qui paraît être la plus grande puissance du moment (les États-Unis), de l’autre, un mouvement en quête d’indépendance nationale ; d’un côté, la totalité de la classe dirigeante, sans exception notable, de l’autre, un parti fait de bric et de broc, composé massivement de prolétaires, dont les deux-tiers proviennent de la droite et un tiers de la gauche.
À l’évidence, le futur président français sera donc M. Macron ; un homme, issu de la Banque Rothschild & Cie, soutenu dès à présent par la totalité des chefs d’entreprises du CAC40.
Or, n’en déplaise à nos préjugés, l’unanimité des puissances d’argent est la caractéristique fondamentale des partis fascistes.
Cette unanimité du Grand capital s’accompagne toujours d’une unité de la Nation qui gomme les différences. Pour être égaux, il faut devenir identiques. C’est ce que le président Hollande avait amorcé avec la loi du « Mariage pour tous », en 2012-13. Présentée comme établissant l’égalité entre les citoyens quelle que soit leur orientation sexuelle, elle posait de facto que les besoins des couples avec enfants sont les mêmes que ceux des couples gays. Il existait pourtant bien d’autres solutions plus intelligentes. L’opposition à cette loi suscita de très importantes manifestations, mais malheureusement sans porter aucune autre proposition et parfois mêlée à des slogans homophobes.
Identiquement, l’attentat contre Charlie-Hebdo fut célébré au son de « Je suis Charlie ! », et des citoyens osant affirmer « ne pas être Charlie » furent poursuivis en Justice.
Il est désolant que les Français ne réagissent ni devant l’unanimité du Grand Capital, ni face aux injonctions de recourir aux mêmes dispositifs juridiques et de professer les mêmes slogans. Au contraire, ils persistent à considérer comme « fasciste » le Front national actuel sans autre argument que son lointain passé.

Peut-on résister au candidat du fascisme ?

Les Français pensent majoritairement qu’Emmanuel Macron sera un président à la Sarkozy et à la Hollande, un homme qui poursuivra leur politique. Ils s’attendent donc à voir leur pays décliner encore et encore. Ils acceptent cette malédiction croyant ainsi évacuer la menace de l’extrême droite.
Beaucoup se souviennent qu’à sa création le Front national rassemblait d’une part les perdants de la Seconde Guerre mondiale et, d’autre part, ceux de la politique socialiste de colonisation de l’Algérie. Ils se focalisent sur les figures de quelques Collaborateurs avec l’Occupant nazi sans voir que le Front national d’aujourd’hui n’a absolument rien en commun avec ces gens-là. Ils persistent à tenir pour responsable du drame algérien le sous-lieutenant Jean-Marie Le Pen (le père de Marine) et à exonérer de leurs responsabilités les dirigeants socialistes de l’époque, particulièrement leur terrible ministre de l’Intérieur, François Mitterrand.
Nul ne se souvient qu’en 1940, c’est un ministre alors fasciste, le général Charles De Gaulle, qui refusa l’armistice de la honte avec l’Allemagne nazie. Cet homme, dauphin officiel du maréchal Philippe Pétain (qui était le parrain de sa fille), se lança seul dans la Résistance. Luttant contre son éducation et ses préjugés, il rassembla lentement autour de lui, contre son ancien mentor, des Français de tous horizons pour défendre la République. Il s’adjoint une personnalité de gauche, Jean Moulin, qui, quelques années auparavant, avait secrètement détourné de l’argent du ministère de la Marine et trafiqué des armes pour soutenir les Républicains espagnols contre les fascistes.
Nul ne se souvient qu’un collègue de De Gaulle, Robert Schuman, apposa sa signature à l’armistice de la honte, puis, quelques années plus tard, fonda la Communauté économique européenne (actuelle Union européenne) ; une organisation supra-nationale imaginée sur le modèle nazi du « Nouvel Ordre européen », contre l’Union soviétique et aujourd’hui contre la Russie.

Le modèle Obama-Clinton

Emmanuel Macron a reçu l’appui de l’ancien président états-unien Barack Obama. Il a réuni une équipe de politique étrangère composée des principaux diplomates néo-conservateurs et ne fait pas mystère de soutenir la politique extérieure des Démocrates US.
Barack Obama, s’il a présenté sa politique extérieure avec une rhétorique diamétralement opposée à celle de son prédécesseur, le Républicain George W. Bush, a dans la pratique marché en tous points dans ses pas. Les deux hommes ont successivement conduit le même plan de destruction des sociétés du Moyen-Orient élargi qui a déjà fait plus de 3 millions de morts. Emmanuel Macron soutient cette politique bien que l’on ne sache pas encore s’il entend la justifier par la « démocratisation » ou par la « révolution spontanée ».
Si lors de l’élection US, Hillary Clinton a été battue, Emmanuel Macron devrait être élu en France.
Rien ne prouve que Marine Le Pen sera capable de jouer le rôle de Charles De Gaulle, mais trois choses sont prévisibles :
- De même qu’en 1940, les Britanniques, ravalant leur dégoût, accueillirent De Gaulle à Londres, aujourd’hui les Russes soutiendront Le Pen.
- De même qu’en 1939, rares furent les communistes qui bravant les consignes de leur parti rejoignirent la Résistance, rares sont aujourd’hui les partisans de Jean-Luc Mélenchon qui franchiront le pas. Mais à partir de l’attaque nazie de l’URSS, c’est tout le Parti communiste qui soutint De Gaulle et forma la majorité de la Résistance. Il n’y a pas de doute que, dans les prochaines années, Mélenchon se battra aux côtés de Le Pen.
- Emmanuel Macron ne comprendra jamais les hommes qui résistent à la domination de leur patrie. Il ne comprendra donc pas les peuples du « Moyen-Orient élargi » qui luttent pour leur indépendance réelle autour du Hezbollah, de la République arabe syrienne et de la République islamique d’Iran.
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