duminică, 27 martie 2011

Padre Miguel d'Escotto Brockmann. USA : la pire des crises menaçant notre survie

USA : la pire des crises menaçant notre survie


Ce type de texte est inhabituel dans nos colonnes. Nous avons habitué nos lecteurs à de longs articles d'analyses et de réflexions. Ici, nous publions un texte qui participe plutôt du souffle prophétique. Et qui fait d'ailleurs référence à la fois aux fondements de la religion monothéiste et aux croyances des peuples indigènes des Amériques sur la Terre-mère. Mais, à l'heure où de nouveau, l'humanité se trouve confrontée à une guerre d'intervention des puissants dans un pays faible, rappeler quelques notions qui ont été évacuées des grands débats bien contrôlés est essentiel. Qui en effet a seulement entendu parler de la résolution G-192 adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies ? ...Sous l'influence de l'auteur de ce texte. ...Cela alors que tout le monde constate les conséquences de la résolution 1973 du seul petit Conseil de Sécurité de l'ONU, qui semble avoir oublié à l'occasion ne serait-ce que de relire les principes fondateurs de la Charte des Nations Unies, avec en particulier celui, sacré, de la non ingérence dans les affaires intérieures d'un Etat souverain, tant que celui-ci n'a pas agressé un autre Etat. Et nous ne sommes manifestement pas dans le cas d'une agression extérieure de la part de la Libye. Le père Miguel d'Escotto, religieux et militant révolutionnaire nicaraguayen, nous a fait l'honneur de nous envoyer ce texte pour que nous le diffusions, traduit en français par nos soins. A l'heure où le destin de monde vacille, il nous a semblé que ce texte était indispensable pour le besoin d'un débat devenu indispensable, mais qui peine à commencer faute d'acteurs médiatiques ou politiques en position d'influencer les choix rédactionnels des « grands médias », les choix politiques des « grands partis » et des « grandes puissances ». Dans le marécage où s'est déversé le courant dominant, jeter un pavé dans la mare constitue semble-t-il le seul moyen permettant de faire remonter à la surface la boue pour la rendre visible à ceux qui croient que l'eau qu'on leur fait boire est encore pure.
La Rédaction



USA : la pire des crises menaçant notre survie

Miguel d'Escoto Brockmann,

Managua, 28 février 2011


Il existe dans le monde une guerre d'ampleur majeure qui a été déclarée et qui connait un développement constant, celle qui s'attaque aux milliards de pauvres, d'affamés, de sans logis, de personnes privés de santé, d'emploi et d'éducation, mais il y a aussi une guerre contre les Arabes, contre les descendants d'Africains, d'Asiatiques et de Latino-américains qui sont les propriétaires de pétrole, de gaz ou de minéraux stratégiques.

Tout est axé en fonction du contrôle total et absolu de la Terre par les Etats-Unis. La voie est libre pour l'Empire. Il avance sans rencontrer de réelle résistance. Les Nations Unies ne sont pas seulement dans une situation de dysfonctionnement et de manque de consistance face à cette agression impérialiste, mais nous pouvons désormais affirmer qu'elles sont devenues un instrument de l'Empire. Les principaux coupables ne sont pas tant les agresseurs que les victimes couardes qui ne daignent pas s'organiser pour se défendre elles-mêmes à la hauteur du défi devant lequel elles se trouvent.

Sur notre petite planète, les ressources naturelles sont inévitablement limitées et une minorité avide et égoïste cherche, par le biais des guerres d'agression et d'occupation, à les amasser toutes pour leur profit et leur usage exclusif, d'une façon irresponsable qui endommage les plus vulnérables ainsi que notre Terre-Mère.

Ces guerres d'agression et d'occupation sont menées par les Etats-Unis, les pays européens et d'autres pays appartenant au soit disant Premier monde, contre le reste des habitants de la Terre, à qui l'on a donné le statut d'êtres inférieurs n'ayant pas droit à la paix et à une vie décente. Les Etats qui sont riches en principes éthiques et/ou en ressources naturelles et qui n'acceptent pas les exigences de l'empire, tels que l'Iran, la Libye, le Venezuela, Cuba, la Bolivie, la Syrie, le Nicaragua et beaucoup d'autres, se trouvent toujours dans le viseur génocidaire de Washington.

Si nous constatons que ce Premier monde, malgré le fait qu'il se dit croyant, est raciste, répand la haine contre les musulmans et invente sans arrêt des prétextes pour les envahir, en le accusant fréquemment des crimes qu'ils n'ont pas commis, nous ne pouvons nier dès lors que ce monde en théorie chrétien est le premier responsable de cette mauvaise et honteuse scène où les doubles standards et où l'hypocrisie sont devenues la règle pour juger les autres, en regardant en permanence la paille dans l'oeil du voisin sans regarder la poutre qui est dans le sien 1. En tant que Nicaraguayen et en tant que disciple de Jésus, en tant que prêtre, en tant qu'amoureux de la paix et de la justice et de notre Révolution sandiniste, tous ces outrages me font honte. Je suis déçu par les réactions trop tièdes que je constate dans les églises chrétiennes. Je considère que c'est un vrai scandale, un contre-témoignage, une trahison consternante de Jésus, l'humble, le frère, le crucifié.

Le premier des commandements divins est celui-ci : « Aime Dieu au-dessus de toute chose et aime nos frères et soeurs comme tu le fais pour toi-même ». Mais aujourd'hui, c'est un commandement très différent et diabolique qui est le plus souvent prêché : « Obéis aveuglément aux ordres de Washington. »

En tant que membre du Comité consultatif du Conseil des Droits de l'homme à Genève, je suis extrêmement irrité par les comportements haineux et les recommandations visant la Libye qui sont inhabituelles dans le grand show qui vient de conclure le dernier Conseil, avec la participation de personnalités aussi répulsives et hypocrites que Hillary Clinton, et alors que tant de choses sur ce sujet méritaient encore d'être clarifiées. Tout cela contraste fortement avec les réflexions rationnelles sur le même sujet faites par le Commandant Fidel Castro, avec les paroles prononcées au Conseil par le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, demandant à ce que le peuple libyen soit autorisé à s'attaquer seul, sans interférence étrangère, aux racines profondes des troubles sociaux. Ce mêmes concepts ont été mis de l'avant par le Commandant Daniel Ortega dans le cadre du Congrès du Front sandiniste de libération nationale2 de samedi dernier ainsi que par de nombreux autres chefs politiques honnêtes qui ne sont pas intéressés par le pétrole libyen ou qui ne cherchent pas à obtenir les bonnes grâces de Washington, en dénonçant ceux dont Washington cherche à voler leurs ressources.

En regard de ce que le régime sioniste réalise quotidiennement contre la Palestine ou de ce que les Etats-Unis font contre l'Irak ou l'Afghanistan, il n'y a strictement rien à clarifier, tout est clair, c'est tout simplement et clairement un génocide. Alors pourquoi le Conseil des Droits de l'homme, et ceux qui veulent être hypocritement considérés comme des avocats des Droits de l'homme, n'ont pas émis de déclarations similaires ou fait adopter des recommandations semblables contre les Etats-Unis ou contre Israël ? Les doubles standards et l'hypocrisie sont devenus maintenant la norme aux Nations Unies, dont Washington prend de plus en plus le contrôle tous les jours. Il est probable que Kadhafi ne soit pas un saint, mais le Président des Etats-Unis l'est encore moins, car il mériterait d'être amené devant un tribunal pour crimes contre l'humanité. Si nous refusons de reconnaître cela, nous n'avons dès lors plus aucune autorité morale pour juger d'autres personnes. La justice est égale pour tous ou elle n'est pas la justice – la justice sélective, cela n'existe pas.

Mais si nous examinons le problème dans un contexte plus large, nous devons reconnaître qu'il y a tant de crises convergentes de nature anthropogénique qui empestent l'humanité aujourd'hui et la plus grande partie de la vie sur terre. Le fait que nous nous référions à la nature anthropogénique des crises en cours ne signifie pas que nous pensons que tous les êtres humains en sont responsables à égalité. Les pays riches et fortement développés en sont les principaux responsables et, dans ce groupe, ce sont les Etats-Unis qui sont de loin les plus responsables. Il suffit simplement de rappeler que le Texas, avec ses 25 millions d'habitants, émet plus de gaz à effets de serre que toute l'Afrique sub-saharienne avec ses centaines de millions d'habitants.

Nous pourrions ajouter une longue liste de crises aux 16 crises que nous allons lister à présent : crise climatique; crise du réchauffement planétaire; crise énergétique; crise financière, économique, monétaire et commerciale; crise alimentaire; crise de la pauvreté extrême; crise de la famine; crise de l'intolérance contre les peuples indigènes et Afro-descendants; crise de la surpopulation de la terre; crise des guerres génocidaires qui créent des dommages irréparables à l'environnement; crise de l'eau; crise de l'air pur; crise de la disparition rapide des espèces et de la vraie menace d'exctinction d'espèces humaines; crise de l'abattage des arbres; crise des rapports inter-genres et crises de l'intolérance culturelle et religieuse.

Mais, alors que nous continuons à ajouter d'autres crises à cette liste de seize crises, nous ne sommes pas le plus souvent en état d'inclure la principale crise de toutes. Cette omission est peut-être due au fait qu'on lui a donné un statut intouchable et, en conséquence, que nous n'avons jamais pensé à la dénoncer publiquement et officiellement, ou à prendre des mesures sérieuses et efficaces en terme d'organisation des nations affectées, ou que nous avons évité d'interpeler les chefs d'Etats et de gouvernements à travers le monde entier pour répondre à ce défi, explicitement et exclusivement. Cette crise, la plus sérieuse de toutes, la seule consistante à court terme, le plus grand défi à la continuité des espèces humaines et de la majorité de la vie sur terre, ce sont, de toute évidence, les Etats-Unis d'Amérique.

Oui, effectivement, les Etats-Unis, en dépit de toute leur rhétorique hypocrite, de tous leurs sourires, mensonges et diffamations cyniques, constituent le plus grand problème au niveau global et le plus grand défi pour la vie, la démocratie, la justice et la paix universelle.

Les Etats-Unis avec leur politique étrangère et leurs ambitions d'une Full Spectrum Dominance, du contrôle total et absolu sur le monde entier, sont devenus non seulement l'ennemi principal de l'humanité telle qu'elle a toujours existé, mais aussi celui de la Terre-mère. Leur philosophie politique et économique est devenue une sorte de religion obligatoire pour toutes les autres nations, et les Etats-Unis n'hésiteront pas, et n'ont jamais hésité, et n'hésiteront jamais, à exterminer les « infidèles », qui refusent de se mettre à genoux devant eux, de se soumettre à eux et de brûler de l'encens devant le vaux d'or3 qu'ils représentent. Ce qui veut dire que nous tous qui ne souhaitent pas accepter leur cupidité, leur terreur, déguisées en soutien à la « civilisation » occidentale, au capitalisme et à l'impérialisme, sommes tous en danger d'être transformés, en l'espace d'une nuit, en ennemis, et placés sur la cible de ses agressions génocidaires.

Ls Etats-Unis ont déjà maintenant la capacité de détruire plusieurs fois toute vie sur terre, et c'est probablement ce qui ca arriver à la fin, si le monde continue à croiser ses bras face à la pire des crises qui menace notre existence aujourd'hui. Il ne suffit pas de faire des proclamations anti-impérialistes isolées, qui ne seraient pas formellement et officiellement accompagnées par la vaste majorité des Etats membres du G-1924 en s'appuyant sur des résolutions contraignantes, qui soient réellement contraignantes, et donnant la possibilité de s'appuyer sur des mesures efficacement coercitives permettant d'obtenir leur application. Des Nations Unies réinventées, ayant de telles possibilités, voilà ce que nous proposons comme seul moyen nécessaire visant à réaliser notre défense efficace. Sans cela, nous ne pourrons nous défendre, si nous avons encore le temps de le faire.

La crise que les Etats-Unis posent au monde est, précisément, le genre de crise qui devrait être dirigé vers les Nations Unies, au plus haut niveau. Mais comme cette organisation, hormis le fait qu'elle a été castrée et reste marquée par des dysfonctionnements, a aussi été convertie en un instrument de l'Empire, il est devenu nécessaire que tous ses Etats membres se dégagent de cette situation, en tant qu'Etat membre représentant le Nous, peuples des Nations Unies, au nom desquels les Nations Unies ont été fondées. Les Etats-Unis ne représentent que les intérêts de leur Complexe militairo-industriel, comme l'a fort bien déclaré le Président Dwight Eisenhower, qui devait bien savoir de quoi il parlait.

Comme cela a été mentionné dans d'autres situations honteuses, la chose terrible que nous affrontons, c'est l'audace criminelle de l'Empire. Mais ce qui est bien pire, c'est la passivité et la couardise du reste du monde, c'est-à-dire de ceux qui se sont transformés en mouton jouant en faveur de l'empire, qui ont capitulé et qui ont choisi d'obtenir et de défendre le sceau de l'approbation de la Bête.

Au Nicaragua par exemple, pour tous les Amchams, les Montealegres et toute leur bande servile locale5, cela veut dire obéir aux ordres des gringos6la Carsona (la Grande maison), où le représentant du terrorisme mondial se pavane comme un grand ponte face à leurs hommes de mains nicaraguayens, la plupart d'entre eux formant le noyau de l'opposition à la Révolution sandiniste et à celle de Daniel Ortega. pour pouvoir conserver éternellement leurs visas et être des invités d'honneur à

Et c'est précisément au moment où j'écris cela que je viens de recevoir un courriel envoyé par Ramsey Clark et contenant un article du New York Times signé d'Eric Lipton. Cet article décrit les actions antipatriotiques commises par une certain Roger Arteaga, qui était supposément le Président de la Chambre de commerce américaine de commerce du Nicaragua, et ses activités comme agent de l'ambassade US et du Département d'Etat visant le gouvernement constitutionnel du Nicaragua. Chose qui, si la chose avait été commise aux Etats-Unis contre le gouvernement gringo, aurait entraîné pour lui une condamnation à la prison pour la durée de plusieurs vies.

Mais, évidemment, des choses de ce type se produisent partout dans le monde. Sans leurs laquais et leurs hommes de mains locaux, l'Empire ne fonctionnerait pas. Les traitres sont ceux qui ouvrent la voie à l'Empire. Sans oublier ceux que Sandino appelait les marionettes. Il y aura malheureusement toujours des hommes abominables sur terre. La question importante est que nous ne permettions pas d'être stoppés, c'est de continuer toujours dans le combat inébranlable pour cet autre monde possible dont nous rêvons et pour l'horizon qui est devant nous.

Ceux qui ont compris à quel point l'Empire est un désastre et représente un danger beaucoup plus fort, doivent être clairs dans leur action de défense effective de la vie sur terre, comprenant les espèces humaines elles-mêmes, ce qui exige inévitablement l'existence d'un forum mondial, indépendant et démocratique engagé dans la protection réelle et effective des droits de la Terre-mère et de l'humanité. C'est pourquoi nous insistons, répétons et disons encore une fois que les Nations Unies telles qu'elles existent actuellement sont devenues inutiles, dysfonctionnelles et un instrument de l'Empire. C'est pour cela qu'elles ne bénéficient plus de la confiance et de la crédibilité.

Cela est si sérieux que nous pouvons affirmer sans aucun doute, que si l'ONU ne change pas radicalement, si elle n'est pas réinventée, elle va bientôt disparaître de la même façon que cela fut le cas pour l'Organisation des Etats américains. Mais, et même si nous créons une nouvelle organisation réellement régionale, ce qui ne sera pas si difficile et nous l'aurons d'ailleurs bientôt, si nous laissons de son côté l'ONU mourir, sa refondation sera quasiment impossible. Nous devons la prendre en main, sic, à ceux-là même qui ont usurpé son nom, afin que ceux qui sont sincèrement intéressés par le futur de la terre, puissent injecter une nouvelle vie, une nouvelle pertinence et une nouvelle efficacité à notre organisation mondiale.

Des institutions de coordination et de coopération régionales, et de coordination et de coopération mondiales sont essentielles pour la défense effective de la vie sur terre. J'insiste énormément sur cela car je suis convaincu que les gouvernenements, y compris beaucoup de ceux parmi les plus progressistes, n'en sont pas suffisamment convaincus. Pour ceux qui désirent conquérir le contrôle total et absolu de la planète, la guerre est déjà déclarée et elle avance avec une fermeté et une vitesse inégalée auparavant. Ou bien dans cette situation, nous commençons à nous défendre nous mêmes ou bien nous serons écrasés beaucoup plus tôt que nous l'imaginons.

Voilà pourquoi nous insistons pour que les Nations Unies soient réinventées, aussi rapidement que possible, en tant qu'organisation de lutte, de défense effective pour la survie des espèces humaines et de la plus grande partie de la vie sur terre, menacée comme cela n'a jamais été le cas dans l'histoire. Penser que la dynamique criminelle dans laquelle nous nous trouvons va s'auto-détruire, est tout aussi illusoire que si nous pensons que le marché avait ses propres armes secrètes pour éviter le crash financier et économique de septembre 1998.

Nous devons être convaincus, une fois pour toute, que de telles armes secrètes n'existent pas pour stopper le processus d'auto-destruction dans lequel nous nous trouvons, que ce soit par ignorance, convoitise extrême, ou par mauvaise compréhension du développement s'appuyant sur la croyance dans l'existence infinie de ressources naturelles, ou pour toute autre raison.

Notre survie dépendra du degré de détermination que nous engageons pour la défense de la vie et de la vitesse avec laquelle nous remplissons notre devoir urgent visant à créer une Organisation mondiale indépendante de l'Empire, et capable de lutter efficacement contre les différentes crises convergentes qui nous assaillent, et par dessus tout, contre l'Origine principale, c'est-à-dire les Etats-Unis, qui sont possédés par le démon de la Full Spectrum Dominance, du contrôle total et absolu de la planète Terre.

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1NDR. Rappel d'une citation de la Bible dénonçant ceux qui regardent les petits péchés commis par les autres, mais ne sont pas capables de voir les gros péchés qu'ils commettent.
2FSLN : Organisation politique et armée qui dans les années 1970 a permis la libération du Nicaragua de la dictature et de la tutelle étrangère et qui, après s'être heurtée à une campagne de terrorisme soutenue par Washington est parvenue à revenir au pouvoir par le biais des élections, permettant l'adhésion du Nicaragua à l'Alternative Bolivarienne des Amériques (ALBA).
3Allusion au passage de la Bible où, lors de la fuite d'Egypte, les Hébreux, renonçant à adorer le Dieu de Moïse, ont préféré construire une idole en or à adorer, avant de renoncer sous la colère de Moïse.
4Initiative adoptée sur la proposition de Miguel d'Escoto par l'Assemblée générale des Nations Unies visant à réunir l'ensemble des chefs d'Etat de la planète dans une démarche mondiale n'excluant aucun pays et aucun peuple et conçue comme un contrepoids au G-8 et G-20 laissant peu de voix à la majorité de l'humanité. Voir par exemple < http://www.alterinter.org/article3216.html >
5Noms de familles appartenant aux oligarchies nicaraguayennes locales et liées aux centres d'influence des Etats-Unis.
6Appellation péjorative utilisée en Amérique latine pour désigner les citoyens des USA manifestant un comportement méprisant à l'égard de leurs voisins du Sud.

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