Capitalismul liberal sălbatic ne distruge. Agricultura română ar trebui să reînvețe ce este agricultura de subzistență pentru a ieși din dependețna alimentară față de import și de producătorii de semințe care nu pot fi folosite pentru reînsămânțare. Partidele naționale, dacă așa ceva mai există, ar trebui să construiascp un program articol prioritar.
Cu prietenie, Dan Culcer
Communiqué du site de Marie-Monique Robin.
Pour y accéder et voir la vidéo cliquez sur: linkTous sur ARTE, le 4 février à 18 heures 50 !
Avant toute chose: bonne année!
Très prise par le tournage de mon prochain documentaire "Comment on nourrit les gens?", qui sortira sur ARTE en octobre 2012 (avec
un livre), j'ai un peu déserté mon Blog ces deux derniers mois. Mais j'y reviens avec une bonne nouvelle: le 4 février prochain, à 18 heures 50, ARTE Reportage diffusera "Les déportés du
libre échange", un documentaire de 26 minutes, et la première production de M2RFilms, la maison de production que j'ai créée l'année
dernière:
En juin 2011, en effet, j’ai accompagné Olivier de Schutter,
le rapporteur spécial des
Nations Unies pour le droit à l’alimentation, lors de sa mission au
Mexique. Alors que le budget de mon nouveau film « Comment nourrir les
gens ? » était loin d’être bouclé,
j’avais décidé de filmer le voyage du représentant de l’ONU, car je
savais que l’histoire récente du Mexique est l’illustration parfaite de ce qu’il faut faire si on veut …
affamer un peuple.
Ce que j’ai découvert dépassait tout ce que j’avais pu imaginer : depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de libre échange nord-américain (ALENA) en janvier 1994, trois millions de petits paysans ont dû quitter l’agriculture pour rejoindre les bidonvilles
de Mexico ou tenter leur chance clandestinement aux Etats Unis, où ils travaillent dans des conditions infra-humaines comme ouvriers agricoles ou esclaves des temps modernes dans
les usines à viande du Nebraska ou d’ailleurs.
Alors qu’avant l’ALENA, le Mexique était autosuffisant d’un point de vue alimentaire, aujourd’hui il dépend des Etats Unis d’où il importe 40% de ses aliments. En janvier 2007, il a connu les premières émeutes de la faim de son histoire, provoquées par la flambée du prix de la tortilla de maïs qui constitue l’aliment de base de la population.
Alors qu’avant l’ALENA, le Mexique était autosuffisant d’un point de vue alimentaire, aujourd’hui il dépend des Etats Unis d’où il importe 40% de ses aliments. En janvier 2007, il a connu les premières émeutes de la faim de son histoire, provoquées par la flambée du prix de la tortilla de maïs qui constitue l’aliment de base de la population.
Comment en est-on arrivé à cette situation désastreuse (où Cargill-Monsanto
joue un rôle très néfaste...)? Après mon voyage en juin, j’ai proposé à Marco Nassivera,
le responsable d’ARTE Reportage, de réaliser un documentaire spécifique
sur l’ALENA et
ses conséquences sur l’agriculture et la sécurité alimentaire du
Mexique. Pour le réaliser, je suis retournée au Mexique, puis aux Etats
Unis, en octobre dernier. J’ai notamment filmé dans
l’Etat du Zacatecas,
à 700 kilomètres au nord de Mexico. D'après le dernier recensement, il y
a aujourd'hui plus
de Zacatenos vivant aux Etats Unis (1 600 000) qu'à l'intérieur de
l'Etat (1 400 000) . Dans les villages sont restés les femmes, les
enfants et les anciens. Ils survivent grâce aux
« remesas », l'argent envoyé par leurs proches qui ont émigré aux
Etats unis En 2007, les remesas ont rapporté 20 milliards d'Euros au
Mexique.
La vidéo ci-dessous a été filmée lors d’une réunion organisée par l’UNORCA, un syndicat agricole qui
fait partie de Via Campesina, dans le petit village de San Pablo, où l’on m’a demandé de me présenter ainsi que mon travail.
Marie-Monique Robin
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