sâmbătă, 24 septembrie 2011

Etnocrație, democrație și cetățenia universală, la evrei

Vă rog să citiți acest text de unde extrag și comentez un citat, în speranța că vă poate interesa. Cu prietenie, Dan Culcer

«Le Premier ministre [d'Israel] a aussi réaffirmé que les Palestiniens devaient reconnaître Israël en tant qu'Etat juif - ce qu'ils refusent en considérant que cela compromettrait les droits des réfugiés palestiniens.»
Israelul se consideră stat evreiesc, adică statul evreilor, chiar dacă acordă drepturi unor minorități etnice. Palestinienii refuză să recunoască un astfel de stat etnocratic evreiesc (cum visa la noi înainte de 1938, Nichifor Crainic, în cartea care descria variantă românească a unui stat etnocratic și raportul între etnocrație și ortodoxie).
Bizară — coexistența și colaborarea strânsă între etnocrație, democrație și cetățenia universală, la evrei.


DIPLOMATIE - La procédure n'a aucune chance d'aboutir dans l'état...

La partie d'échecs s'est poursuivie à l'Onu, vendredi. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a officiellement demandé aux Nations unies de reconnaître un Etat palestinien, mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé que les résolutions de l'Onu ne pouvaient pas engendrer la paix au Proche-Orient.
Mahmoud Abbas a remis au secrétaire général Ban Ki-moon une lettre demandant l'adhésion à part entière de la Palestine, démarche qui requiert l'aval du Conseil de sécurité et dont l'examen pourrait prendre un certain temps. Ban Ki-moon a transmis la demande palestinienne au Conseil, mais les Etats-Unis ont déjà fait savoir qu'ils y opposeraient leur veto, le cas échéant. Selon une source diplomatique, le Conseil examinera la requête à partir de lundi prochain.
Soucieux de prévenir un affrontement au Conseil de sécurité, le Quartet des médiateurs internationaux pour le Proche-Orient (Onu, UE, Etats-Unis et Russie) a proposé une rencontre entre Israéliens et Palestiniens d'ici un mois en vue de reprendre des négociations de paix, de parvenir à des «progrès substantiels» en six mois et à un accord dans un an.
«Je pense qu'aucune personne douée d'un peu de conscience ne peut rejeter notre demande d'adhésion à part entière aux Nations unies et notre admission en tant qu'Etat indépendant», a dit Mahmoud Abbas à l'Assemblée générale, où il a été ovationné. «Nous tendons la main au gouvernement et au peuple d'Israël pour faire la paix», a ajouté le leader palestinien.

Perte de confiance

Peu après, Benjamin Netanyahu lui succédait à la tribune pour déclarer que seules des négociations directes pouvaient aboutir à la paix, position appuyée cette semaine par le président américain Barack Obama. «Je tends la main au peuple palestinien», a dit le dirigeant israélien. «La vérité est qu'Israël veut la paix, la vérité est que je veux la paix.» Mais il a ajouté : «Nous ne pouvons pas parvenir à la paix par des résolutions de l'Onu.»
Le Premier ministre a aussi réaffirmé que les Palestiniens devaient reconnaître Israël en tant qu'Etat juif - ce qu'ils refusent en considérant que cela compromettrait les droits des réfugiés palestiniens.
Benjamin Netanyahu a proposé une relance immédiate, au siège de l'Onu, des négociations de paix directes entre Israéliens et Palestiniens interrompues depuis un an.
L'initiative de Mahmoud Abbas illustre la désillusion des Palestiniens après vingt années de discussions sous parrainage américain qui n'ont pas permis de surmonter les obstacles à la paix, et leur inquiétude face à la colonisation juive en Cisjordanie. Elle souligne aussi la perte d'influence des Etats-Unis dans la région après la vague de contestation du «printemps arabe» qui a aggravé l'isolement d'Israël.
«Notre peuple poursuivra sa résistance populaire, pacifique», a dit le président palestinien. «Ces (implantations juives) anéantiront les chances de parvenir à une solution à deux Etats et (...) menacent de saper la structure de l'Autorité nationale palestinienne, voire son existence.»

Fierté en Cisjordanie, rejet à Gaza

C'est la première fois qu'il parle aussi nettement d'une éventuelle disparition de l'Autorité palestinienne - qui ferait porter à Israël, en tant que puissance occupante, la responsabilité d'administrer toute la Cisjordanie. Certains responsables politiques américains et israéliens ont menacé l'Autorité de représailles économiques propres à asphyxier une institution qui soutient 150.000 emplois.
Des milliers d'habitants de Cisjordanie ont réagi avec un mélange de fierté et de circonspection en entendant le discours de Mahmoud Abbas aux Nations unies, mais les islamistes du Hamas au pouvoir à Gaza s'en sont nettement démarqués.
«Nous sommes venus nous joindre à notre peuple pour revendiquer nos droits», a déclaré Mohamed Hamidat, 40 ans, en suivant avec sa femme et ses enfants les événements de New York sur un écran géant autour duquel on agitait des drapeaux palestiniens. «Avec l'horizon bouché qui est le nôtre actuellement, c'est la seule chose que nous puissions faire, même si cela aboutit à un échec. Cela fait des années que nous ne voyons rien apparaître de nouveau : c'est un premier pas.»
Des colons israéliens de Cisjordanie avaient, eux, rejeté par avance la requête de Mahmoud Abbas, affirmant qu'elle ne changerait rien à leur détermination à rester sur une terre qu'ils considèrent comme la leur de plein droit. «Nous nous moquons de ce qu'ils cherchent à faire à l'Onu, la Bible dit qu'Israël appartient au peuple juif», déclarait jeudi le militant Meir Bartler, 25 ans.
Dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, chef du Hamas qui refuse de reconnaître Israël, a déclaré que les Palestiniens ne devaient pas quémander un Etat, la libération de la terre palestinienne constituant un préalable.

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