miercuri, 16 martie 2011

La Loi Gayssot est une Loi Stalinienne, Par le Pr Jean Bricmont

Vă rog să citiți acest text selectat de mine, în speranța că vă poate interesa. Legea Gayssot este o lege stalinistă, zice autorul. Ce fel de lege este fosta ordonanță de urgență, privitoare la același subiect, impusă în România? De cine, de altfel? E o lege teroristă, «antinegaționistă» sau stalinistă? Sau eticheta trebuie sa fie triplă? In loc să limpezească apele, astfel de legi le tulbură, pe multă vreme. Așa cum sunt pentru desecretizarea dosarelor conflictului de la TgMureșe,  sunt împotriva oricărei limitări a cercetării, deci și a opiniilor care rezultă. Antisemitismul e întreținut și prin astfel de legi. Cu prietenie, Dan Culcer

http://diatala.over-blog.com/article-la-loi-gayssot-est-une-loi-stalinienne-par-le-pr-jean-bricmont-63594670.html

La Loi Gayssot est une Loi Stalinienne, Par le Pr Jean Bricmont

La Loi Gayssot n'est plus ni moins qu'une dictature de l'Histoire imposée aux scientifiques, aux chercheurs, aux experts, aux historiens et aux simples civils.
Nul n'a plus le droit dans le pays des Droits de l'Homme et celui se disant être une des plus grandes démocraties du monde d'émettre un avis contraire et de faire part de ses recherches, d'apporter de nouvelles découvertes ou de nouvelles révélations pour remettre en cause une " vérité " ou souvent de simples théories ne reposant sur rien de factuel. Pourtant le véritable historien ne peut être, que, révisionniste. Et si il le faut négationniste si ses preuves sont avérées indiscutables et qu'elles contestent la vérité officielle.
 
L'Histoire est devenue dogmatique, elle est dorénavant inscrite dans le marbre et ne souffre plus d'aucune contestation possible alors que le devoir d'un historien ou d'un chercheur doit être de séparer le mythe de la réalité, la propagande du vrai discours, de découvrir les mensonges pour imposer la vérité historique et une vérité basée sur des faits concrets, et non pas, comme c'est souvent le cas, sur une contrefaçon de l'histoire servant les intérêts et l'idéologie de quelques-uns.
 
Les lobbys, les politiques et les législateurs ont donc séquestrée, par cette loi, la liberté d'expression, le devoir de recherche inhérent au passé, nécessaire et obligatoire pour que la vérité ne soit pas entachée d'erreurs et de mensonges.
 
Nous savons tous que l'Histoire a été manipulée partout et depuis toujours en fonction des intérêts de chacun, qu'elle a été vue et décrite différemment en fonction du pays, de la religion, de l'agresseur, de l'agressé et de chaque côté des frontières.
Mais est-il normal au XXI siècle que l'Histoire soit devenue le pré-carré des politiques et des lobbyistes ? Est-il normal que les chercheurs et les historiens soient relégués au rang infâmant de dangereux négationnistes-révisionnistes si leurs travaux et  leurs découvertes sont contraires à la vérité officielle ? 
 
De nombreuses personnalités connues ou inconnues du public et de tous les milieux confondus demandent l'abrogation de cette loi la trouvant scandaleuse et contraire à la Liberté d'expression et opposée aux droits et devoirs démocratiques.
D'ailleurs qui a peur et, surtout, de quoi, pour imposer un tel diktat ? Certaines preuves exhumées doivent-elles retourner dans les cimetières de la censure pour continuer d'ériger et de célébrer la dictature de la pensée en enfouissant certaines vérités ?
 
La Vérité manifestée, dans l'évidence factuelle incontestable, est plus forte que tout, elle peut donc supporter la critique et la remise en question sans crainte, elle peut être contestée sans menacer l'Histoire récente ou passée. Mais si elle a été délibérément cachée ou piétinée sa force sera décuplée pour refaire surface le moment venu.
Article Gayssot
« Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »


Jean Bricmont est un physicien
Docteur en sciences, il a travaillé comme chercheur à l’Université Rutgers puis a enseigné à l’Université de Princeton toutes deux situées au New Jersey (États-Unis). Il est actuellement professeur de physique théorique à l'université catholique de Louvain, dans l'unité de physique théorique et de physique mathématique (département de physique) et membre de  l'Académie royale de Belgique.
 

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