Par Nicolas Dupont-Aignan le lundi, octobre 19 2009, 18:01 - Lien permanent
Nicolas Dupont-AignanDepuis un an je n’ai cessé de réclamer de vraies mesures de régulation du secteur bancaire français, aussi bien pour des raisons d’efficacité économique que de décence.
Né le 7 mars 1961 à Paris, Nicolas Dupont-Aignan est Président de Debout la République, Député de l’Essonne et Maire d’Yerres. Il fut l’un des leaders du non au référendum de 2005 sur le Traité établissant une Consttution pour l’Europe. Il a quitté l’UMP en janvier 2007 et siège aujourd’hui à l’Assemblée nationale sur le banc des "non-inscrits".
Mais depuis un an, le gouvernement s’est contenté d’hausser le ton, sans agir en conséquence. Chacun de nous l’a remarqué, il a toujours sous la main une excellente raison, une raison d’impérieux intérêt général, pour justifier, au-delà de mesures un peu cosmétiques, son indulgence à l’égard du secteur bancaire et financier. Un secteur bancaire et financier qui, ne l’oublions pas, est l’un des tout premiers responsables de la surenchère spéculative suicidaire qui a mené à l’effondrement des bourses et à la crise économique.
Dans le désordre, il y eut : l’argument spécieux selon lequel l’Etat ne devait pas entrer de plain-pied dans le capital des banques car il serait incompétent (la compétence des banquiers, elle, n’étant pas en doute…), la nécessité de maintenir l’attractivité de la France dans la compétition internationale (mais pourquoi donc ne pas s’aligner tout de suite sur les standards chinois ? !), l’urgence de préserver des établissements financiers qui alimentent en crédit l’économie réelle et notamment les PME (mais comme par hasard, aucun des engagements pris par les banques sur ce terrain n’a été respecté), l’assurance que de très généreux intérêts seraient versés à l’Etat en contrepartie des 20 milliards d’argent public octroyés (on sait ce qu’il en est advenu), etc.
Dans ce registre, la ministre de l’Economie Christine Lagarde, ancienne des « boards » de multinationales américaines avant son entrée au gouvernement français, excelle tant qu’on finit par se demander de qui et de quoi elle est en réalité ministre. Et on aimerait beaucoup que sa virtuosité rhétorique soit enfin mise au service de cet intérêt général tant invoqué…
La Commission des finances de l’Assemblée nationale vient d’ailleurs de lui en fournir l’occasion, adoptant, avec le concours inattendu de députés UMP, un amendement socialiste prévoyant la sur-taxation des banques. Mais non, là encore notre ministre trouve un argument imparable : la nécessité de ne pas handicaper les banques françaises face à leurs consœurs européennes. Sauf que… plusieurs pays européens, dont la Grande-Bretagne, ont décidé de surtaxer leurs banques, faisant au passage voler en éclats l’argumentation du gouvernement français !
A l’évidence, les banquiers et financiers entendent toujours autant, crise ou pas crise, G20 ou non, se goinfrer de rémunérations faramineuses inversement proportionnelles à leurs performances. D’ores et déjà les bonus et autres qui seront distribués outre-Atlantique casseront tous les records historiques, y compris ceux établis avant la crise. Et on peut sans doute faire confiance au gouvernement français pour justifier qu’il en soit de même dans notre pays, ce qui ne manquera pas tôt ou tard de se produire, vu le rebond de la bourse depuis le début de l’année, malgré les difficultés croissante de l’économie réelle.
Moralement et économiquement, le sauvetage dans ces conditions, cette remise à flots des établissements bancaires pour qu’ils recommencent de plus belle leurs errements avides, est totalement inadmissible. Les Français n’oublieront pas de demander des comptes. Mais, dès à présent, ils ne supporteraient pas que les banques soient exemptées de toute contribution spéciale au redressement des finances publiques, très dégradées à cause d’elles. Les parlementaires semblent l’avoir compris, mais qu’en sera-t-il du gouvernement et de l’Elysée ?
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Commentaires
1. Le lundi, octobre 19 2009, 18:24 par patriote
Comme d'hab les copains du pognon et du fric ne seront pas touchés et c'est reparti comme si de rien n'était, jusqu'à la prochaine crise qui ne pas ne pas se reproduire puisque rien n'a change.
Wait and see !!!!
2. Le lundi, octobre 19 2009, 18:29 par moderateur
Comme vous avez pu le contater: DLR bouge
sur ce blog vous pouvez commenter les billets de NDA
Nous avons ouvert un FORUM public pour que tous les " DLR" ou autres puissent échanger dans le respect des opinions diverses et variées:
http://caferepublique.forumactif.co...
Nous avons aussi ouvert et réservé aux militants actifs un espace d'échanges sous l'appellation :
http://cafedelarepublique.ning.com/
comme vous le constater tout vient a point a qui sait attendre
en vous souhaitant des échanges fructueux et conviviaux
Bien a vous
3. Le lundi, octobre 19 2009, 18:50 par olivier seutet
Non. Il ne faut pas taxer les banques. Il faut qu'elles payent la garantie qui leur est accordée, de facto, par l'Etat. Lorsque vous demandez une garantie à la banque elle vous demande légitimement une rémunération de l'ordre de quelques pour mille du montant à garantir. Je trouve de bonne politique que toutes les banques ayant un établissement en France paient une contribution proportionnelle à leur taille, à titre de rémunération de la protection que l'état se sent obligé maintenant de leur accorder du fait de leurs errements passés.
4. Le lundi, octobre 19 2009, 19:47 par Pierre Mathorel
MathorelPeut être faudrait il éviter de débuter cette intervention par "je parle mais on ne m'écoute pas". Cela donne l'image de l'individu qui n'a aucun effet sur la vie politique.
Il faudrait le dire de manière plus discrête ou le dire en précisant que ce discours de bon sens n'est pas entendu par le gouvernement mais qu'il est entendu par le peuple, d'ou les bons résultats aux européennes et les adhésions massives à DLR.
5. Le lundi, octobre 19 2009, 20:06 par le curieux
Bonsoir à toutes et à tous. Mr Dupont-Aignan exprime clairement la situation. Contrairement à bien des politicards, il connait le fonctionnement de la finance. Il est encore dans le vrai à propos de Lagarde, et même indulgent. Jamais un ministre à ce poste n'a énoncé autant de contre-vérités, n'a favorisé autant les grosses entreprises, et N'A EMIS AUTANT DE CHIFFRES PREVISIONNELS TOTALEMENT A COTE DE LA PLAQUE! Quant à ses mises en garde à Total, aux banques, etc..Comédie!.Elle est au service des "grands" du fric.
La mafia bancaire qui sévit en France- sait que sa fuite en avant est insensée. Mais elle recommence, sciemment, les mêmes manoeuvres sans issue. Se disant que le pouvoir actuel laissera faire, et au besoin, regain de crise à la clé, leur fournira encore de l'argent frais.
Comme beaucoup, je veux que le moment venu, ces gens de la finance et du pouvoir rendent des comptes! Et j'ai lu avec satisfaction dans le commentaire de NDA "les français n'oublieront pas de demander des comptes".
Le surtaxage des banques, malgré l'avis des représentants du peuple, sera retoqué autoritairement, c'est probable. La dictature, car nous y sommes bel et bien, protègera les nantis jusqu'au bout.
Hors-sujet (quoique) le néomonarque, irrité par certains journalistes plus courageux que les autres, s'en prend à la presse.
A quand les mises en examen pour lèse-majesté?
6. Le lundi, octobre 19 2009, 21:01 par Jm
de toute façon, quelle que soit la manière dont on tourne le problème, tout ou presque ramène au terrible défit politique que représente la main mise à présent quasi absolue des financiers sur les choses.
ils ont le pouvoir de courtcircuiter toute velléité, et ils ne lâcheront rien.
alors... :/
@Nda.
vraiment cet appel du pied que vous faites à Coppé dans libé est du plus mauvais ''goût & jugement".
vous n'avez apparemment pas compris que les français ne supportent plus ces hommes politiques là, soi disant les meilleurs.
c'est vraiment en dehors de l'ena et des politiques professionnels que le pays trouvera, un jour, les intelligences adaptées aux enjeux politiques.
malgré vos qualités indéniables, vous êtes trop dans les clous nda, trop dans les clous intellectuellement, à mon humble avis citoyen bien sûr.
7. Le lundi, octobre 19 2009, 21:27 par enoch
NDA, la vraie question est-elle de taxer les banques pour les super profits enregistrés sur un exercice, ou bien, de savoir comment des banques peuvent annoncer de tels bénéfices en redistribution alors que leurs dettes s'élèvent à 30 ou 40 fois leurs fonds propres ?
Il me semble que non seulement nous devons nous pencher sur la réalité comptable des banques et des jeux d'écritures qu'elles ont le droit d'appliquer pour sortir le bilan qu'elles veulent, mais il faut surtout se poser la question non pas des 20 milliards prêtés (cela serait plus près des 100 milliards d'ailleurs à ce que l'on dit dans les milieux autorisés) mais de la caution d'Etat de 360 milliards données à la même époque et surtout l'engagement régalien sur les dépôts que nous faisons dans ces banques en cas de faillite.
BNP + Société Générale+ Caisse d'épargne = 6000 milliards d'endettements dont un tiers à risques.
En cas de défaillance comment l'Etat va assumer sa garantie vu qu'elle a perdu le "droit régalien" de produire sa propre monnaie.
Les bénéfices pour les banques les risques pour l'Etat, c'est à dire nous.
Il faut proposer au français et immédiatement pour se faire connaître :
-La création d'une seconde monnaie (le franc) à parité avec l'Euro (pour cela voir les propositions de Raoul Louis Cayol)
-Création d'une banque de France des investissements des Régions pour préparer l'avenir économique et industrielles
-Suspendre en vue d'une annulation des intérêts que nous versons aux banques et qui représentent la quasi totalité de la dette d'Etat
-Nationaliser les bénéfices des banques sur les années 2009,2010,2011 en contrepartie de la caution de 360 milliards engagée par Sarko en début d'année
-Demander la démission de Crhistine Lagarde pour incompétence et mensonges médiatisés.
La fin d'année économique sera tellement dure, que les bénéfices enregistrées ressembleront plus à une quête pour les pièces jaunes.
8. Le lundi, octobre 19 2009, 21:40 par Raoul Louis CAYOL
Dans son livre ' La Réforme fiscale" (1990), Maurice Allais préconise que les benéfices de la création monétaire aillent à l'Etat.
".. plusieurs pays européens, dont la Grande-Bretagne, ont décidé de surtaxer leurs banques" sauf la France.
Comprenons que nous sommes vendus pieds et points liés aux banquiers et aux financiers. La loi du 3 janvier 1973 le prouve ainsi que l'article 104 du traité de Maastricht qui est de la même veine que la dite loi.
9. Le lundi, octobre 19 2009, 22:18 par BA
La banque, le crédit, la monnaie sont des services publics.
La banque, le crédit, la monnaie ne doivent avoir qu'une seule mission : une mission de service public, une mission au service de l'intérêt national.
La banque, le crédit, la monnaie doivent être re-nationalisés.
8 mai 1945 : fin de la Seconde Guerre Mondiale. La France est en ruines. La France est exsangue. La France est ravagée par les combats et les bombardements.
2 décembre 1945 : Charles de Gaulle nationalise la Banque de France, ainsi que les grandes banques.
10. Le lundi, octobre 19 2009, 23:10 par Loreto
Nous savons bien que NDA ne lit pas personnellement les commentaires de son blog, mais si ceux qui en sont chargés veulent bien lui passer le message: ce qu'il dit sur les banques est parfait,comme tout le reste,mais pendant qu'il s'égosille sur tous les créneaux à la fois(ce qui fait qu'il ne retient l'attention de personne), la caravane passe, et passent inaperçues les scandaleuses déclarations de Copé le Munichois au Monde daté 18-19 octobre. C'est des amis de M.Copé que NDA attend le sursaut? Il peut attendre longtemps.! Et les Français aussi!
11. Le lundi, octobre 19 2009, 23:42 par AB2B
En tant que secteur fondamental de l'économie, le secteur financier (banque et assurances, essentiellement) est-il moral ?
C'est là au fond un vieux problème dont tout le monde connait la réponse : l'économie est un moyen de génération de la valeur, elle n'a pas intrinsèquement à être vertueuse ou diabolique (elle n'est pas outillée pour cela).
C'est donc à la société qu'il appartient de contraindre (par des lois en particulier) l'économie à se plier à ses règles morales.
Encore faudrait-il que ces règles et les principes qui les fondent soient clairement établies et exprimées, faute de quoi le système économique n'est plus maîtrisé.
Je ne suis d'ailleurs pas persuadé que la surtaxation des institutions financières et la participation de l'état aux conseils d'administration d'un aussi énorme secteur réponde au besoin de moralité évoqué ci-dessus. On pourrait tout aussi bien redouter, par exemple, l'étatisation outrancière de l'économie par la nationalisation larvée du secteur bancaire.
D'autres formes d'encadrement de l'activité bancaires sont sûrement possibles, mieux adaptées à une économie moderne dont la complexité est peu compatibles de moyens trop "rustiques", demandant de l'imagination et de la compétence.
Je ne veux pas défendre le secteur bancaire français - qui n'est pas plus moral que n'importe quelle activité économique - mais nous ne pouvons pas faire l'économie (terme de circonstance !) d'un effort de réflexion et d'imagination pour contraindre la finance française à une participation plus efficace et plus morale à la fois à notre économie globale.
Cessons de nous réfugier derrière le perpétuel réflexe de la taxation et de l'étatisation par incompétence et par paresse - réinventons la finance au service de l'économie (PME-PMI en tête), la finance .. "équitable" ?
12. Le mardi, octobre 20 2009, 09:10 par bernard01
dans le temps les commercants avaient chacun une specialité,aujourd'hui les banques travaillent comme les hypermarchés,on y trouve de tout,bientot des klenex.
13. Le mardi, octobre 20 2009, 09:28 par France eternelle
@AB2B,
Entièrement d'accord avec votre propos, il existe bien pourtant dans les banques une fonction garante d'éthique, que sont les déontologues ou compliance en anglais, mais c'est une farce servant de vernis pour l'establishment politique !
Nous voyons bien malgré la crise traversée, les réflexes des banques sont de revenir à l'immédiateté jouissive de la spéculation folle !
Je ne comprends pas pourquoi on n'interdit pas la titrisation au profit des investissements dans les secteurs stratégiques à moyen ou long termes.
Nos banquiers et nos politiques agissent avec une telle légèreté sur cette question que la prochaine crise systémique sera un véritable suicide social collectif.
Cette crise démontre que les facteurs de pourrissement sont toujours présents un chômage de masse encore extrêmement élevé aux US, un dollar extrêmement faible, une dette abyssale, le moindre grain de sable pourrait faire gripper l'ensemble.
Puisque incapable de régulation et de déontologie, il appartient aux politiques encore responsable de prendre toutes les dispositions et de donner un signe fort, toute banque dont les activités à risques, sans contrôle mettra en danger un état, devra assumer comme Lehman Brothers !
Et que Mme Lagarde cesse de nous vanter le "patriotisme économique" de ces entités, elles ne surfent que sur le malheur pour accroitre des dividendes inconsidérés.
La farce du G20 démontre que le système est mort, mais tous continuent d'exploiter un filon moralement corrompu.
Revenons aux fondamentaux, l'économie au service de l'homme, la régulation et des dispositifs protectionniste adaptés, le temps est venu de fixer des règles à la "mondialisation" , l'hypocrisie de façade qui voudrait qu'on ne peut empêcher le développement des pays émergents les fameux B.R.I.C.S commence à bien faire.
Bien cdt
14. Le mardi, octobre 20 2009, 12:03 par BA
2 décembre 1945 : Charles de Gaulle nationalise la Banque de France, ainsi que les grandes banques.
Quand Charles de Gaulle revient au pouvoir en 1958, il garde intacts ce système bancaire et ce système monétaire : jusqu'en 1969, Charles de Gaulle maintient le pouvoir bancaire et le pouvoir monétaire SOUS LES ORDRES DU POUVOIR POLITIQUE.
Charles de Gaulle impose à la Banque de France et aux grandes banques une mission de service public, au service de l'intérêt national. Ce système a vécu sous les Trente Glorieuses, de 1945 à 1975.
A partit de 1975, tout change. La nouvelle idéologie à la mode s'appelle le libéralisme économique. La nouvelle idéologie à la mode n'en a rien à foutre du service public. La nouvelle idéologie à la mode n'en a rien à foutre de l'intérêt national.
Petit à petit, le pouvoir bancaire et le pouvoir monétaire ECHAPPENT AUX ORDRES DU POUVOIR POLITIQUE.
En France, le pouvoir bancaire retrouve sa liberté à partir de 1986 : de 1986 à aujourd'hui, les banques françaises ne doivent plus obéir à une mission de service public. Les banques françaises se comportent comme des entreprises privées. Les banques françaises n'ont plus qu'une seule obsession : gagner de l'argent, quel que soit le moyen utilisé.
Quant au pouvoir monétaire, il appartient à la Banque Centrale Européenne, basée à Francfort. Le pouvoir monétaire n'a plus qu'une seule obsession : la stabilité des prix, quel que soit le moyen utilisé.
En 2009, le pouvoir politique ne donne plus d'ordres au pouvoir bancaire, ni au pouvoir monétaire. Quel est le bilan de cette idéologie à la mode de 1975 à 2009 ?
Le bilan est catastrophique.
15. Le mardi, octobre 20 2009, 12:35 par lenormand
Ce matin .. Le conseiller spécial de l'Elysée Henri Guaino a estimé mardi devant la presse qu'une parité de "1,50 dollar pour un euro, c'est un désastre pour l'économie et l'industrie européennes", en marge de la convention UMP sur le grand emprunt.
De qui se moque-t-il ? Qui a laissé les pleins pouvoirs à la BCE , qui a voté les traités europeens ?
16. Le mardi, octobre 20 2009, 13:22 par philippe
en injectant des liquidités dans les banques, l'état a permis la continuité et le développement de la spéculation.
cependant notre pays est complétement ruiné par l"excés de taxes et impôts divers, il faudrait peut-être mieux répartir les richesses équitablement et demander à chaque citoyen de contribuer en fonction de ses revenus à l'accés aux services publics.
17. Le mardi, octobre 20 2009, 13:39 par Mangouste
Taxer est un vilain mot…proche du mot punition.
L’argent ; la monnaie d’un Peuple est un élément Régalien de la Nation au sens de la Constitution : socle de notre Démocratie…
Non à un Etat au pouvoir démesuré ; bureaucratique et sclérosé ; oui à une participation majoritaire à 51% sur les banques, tout en laissant le soin « au privé » de gérer.
Il va se soi que tout acte contraire aux intérêts de la Nation ; donc du Peuple ; doit être sanctionné après avertissements ou blâmes, par une démission pour faute lourde des dirigeants de ces organismes.
Il en va de même pour tout intérêt stratégique de la France…pour son Peuple.
Telle est la règle de notre constitution…au nom du Peuple.
18. Le mardi, octobre 20 2009, 14:03 par Mangouste
@Louis Cayol – Post 08
« La loi du 3 janvier 1973 le prouve ainsi que l'article 104 du traité de Maastricht qui est de la même veine que la dite loi. »
La loi est la loi ; celle du 3 janvier 1973 fût votée par le Peuple via le Parlement. Nous sommes condamnés à rembourser la dette.
Je le regrette; mais les erreurs du Parlement (nous) se payent casch…pour que le Monde nous respecte.
En revanche ; il y a acte de trahison sur le non au référendum Français sur le traité européen…Ce fait est indiscutable.
Donner ; c’est donner ; reprendre c’est voler.
Voter et voter, refaire voter est trahir…
19. Le mardi, octobre 20 2009, 15:17 par bernard01
s'assoir sur le vote d'un peuple,j'appelle cela un
COUP D'ETAT.
20. Le mardi, octobre 20 2009, 18:30 par communiqué
http://www.debout-la-republique.fr/...
De nouveau les bonus !
21. Le mardi, octobre 20 2009, 19:16 par lecurieux
L'article de Pinsolle est édifiant, et confirme si besoin était à quel point la mafia internationale du fric est maîtresse du jeu. Elle domine les gouvernements, impose sa loi de voyous au détriment des peuples, aggrave la misère. Il n'y a pas qu'en France que la démocratie est bafouée, mais nous sommes hélas parmi les mieux servis.
Presque par surprise, le pouvoir (gouvernement-UMP-MEDEF) a mis ses machines de guerre en route, appuyées par ses médias qui ont sorti l'artillerie lourde.
Notre petit Duce, gonflé à bloc, casse l'organisation des régions et départements, impose sa taxe carbone et liquide la taxe professionnelle. C'est parti! Leurs médias ont distillé massivement des avis de "spécialistes" (ils en ont pour tout) présentant la réforme de la carte administrative comme simplifiant tout-on verra très vite que c'est le chaos qui va s'installer-,et limitant les "dégats" à quelques milliers d'élus en moins. La réalité est tout autre. Cette refonte va engendrer des suppressions de postes par dizaines de milliers, une mise en place longue et coûteuse, et on a déjà l'exemple du Pôle Emploi, echec total, postes supprimés, services encombrés,etc...Quant aux économies annoncées, on se demande où elles passent à chaque fois.
Les libéralités du pouvoir envers les banques et le manque à gagner engendré par les remboursements anticipés sont une manière de vol de l'argent public. A l'heure où on est lassé du discours sur les efforts et les économies, ça commence à bien faire.
Le gouvernement se flatte d'avoir englouti près de 30 millions d'euros en pub dans les médias, et l'année n'est pas finie. Il entend d'ailleurs accroître encore la mise! Fillon a bien dit que le chômage continuerait. Il serait interessant de savoir combien d'emplois ont été détruits par le gouvernement en 2 ans et demi. Je crois que ça expliquerait pourquoi, malgré les créations de micro-entreprises (dont la moitié disparaîtront dans les 2 ans), le nombre de chômeurs ne diminue pas.
Serrez bien votre ceinture, citoyens! Tant que vous resterez politiquement corrects, on vous tondra!
22. Le mardi, octobre 20 2009, 19:54 par jean
ne confondons pas la banque de depot et la banque d'investissement. Roosevelt avait reformé les banques de depots suite a la crise financiere de 1929. aujourdh'ui, le probleme c'est la banque d'investisement ou banque d'affaires qui joue au CASINO. Née au debut des années 80, les banques d'investissement pratique la titrisation. ce sont les banques d'investissements qui sont responsables de la crise financieres. IL FAUT reformer les banques d'investissement.
23. Le mardi, octobre 20 2009, 22:39 par BA
A propos de la différence entre les banques d'investissement et les banques de dépôt :
Aux Etats-Unis, la distinction entre les deux n'existe plus depuis 1999.
De même, en Europe, notamment en France, les banques d'investissement font partie de groupes bancaires qui ont EN MEME TEMPS des activités de banque de dépôt.
" À la différence d'une banque de dépôt, les banques d'investissement ne reçoivent pas les dépôts des particuliers et recherchent donc les liquidités auprès des autres banques, des marchés monétaires ou de la Banque centrale. Elles donnent également accès au marché des capitaux par émission d'actions et obligations. Cette distinction vient des États-Unis, où elle a été inscrite dans la loi par le Glass-Steagall Act après le Krach de 1929. Toutefois, cette différence n'a jamais réellement pris pied en Europe et la plupart des banques d'investissement européennes font partie de groupes bancaires ayant aussi des activités de banque de dépôt, d'assurance et autres. "
http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque...
24. Le mardi, octobre 20 2009, 22:40 par Pierre Mathorel
Nicolas Sarkozy a annoncé sa réforme des collectivités territoriales.
Cette réforme est criticable et critiquée.
Debout la République doit appeller très rapidement à un référendum sur la question et invité tous les autres partis à se joindre à cette démarche.
Nicolas Sarkozy a peur du peuple mais si tous le monde fait pression....
25. Le mardi, octobre 20 2009, 23:28 par Raoul Louis CAYOL
@ post par Mangouste
Le Parlement a voté la loi du 3 janvier 1973 et Maastricht a été voté par référendum.
Mais voyant les conséquences graves de cette loi et de l'article 104 du traité de Maastricht, il faut les abroger pour revenir à la situation d'avant 1973
26. Le mercredi, octobre 21 2009, 00:55 par lenormand
Très bon article de NDA sur mariane.fr !
Un petit regret..NDA se positionne encore comme homme de droite.... Je ne vois pas véritablement l'intérêt que DLR peut trouver à cela. Mes parents étaient profondément gaullistes mais il n'aurait pas fallu leur dire qu'ils étaient pour cela de droite.
En tous cas il faudra choisir parti de droite ou de rassemblement ?
27. Le mercredi, octobre 21 2009, 08:08 par enoch
@22jean
Le problème c'est que les banques de dépôts ont également une activité de banques d'affaires.
Prenons le cas le plus simple de la BNP qui à titrisé sur des produits financiers des pays de l'Est, pour près de 600 milliards d'euros.
Les experts financiers estiment qu'un tiers de ces titrisations sont des bombes à retardement.
Comment expliquer que les banques dites de dépôts françaises réalisent soi disant des bénéfices sans "spéculations Casino". C'est impossible, même si pour le client elles restent parmi les plus chers d'Europe au niveau des frais qu'elles nous font payer.
Un autre fait bancaire sur lequel il faudrait se pencher ; les plus grands promoteurs immobiliers français sont détenus par nos banques ; c'est le cas des deux plus gros aménageurs fonciers de France, idem pour Meunier Promotion qui appartient à la BNP et le Crédit Agricole n'est pas en reste car au niveau régionale elle a quasiment "avalé" tous les promoteurs locaux après leur avoir coupé les vivres ; c'est une façon de faire travailler les autres et d'en récupérer les bénéfices sans prendre de risque, et là je peux faire une liste nationale qui serait impressionnante.
Il faut donc réformer tout le système bancaire, mais surtout réformer notre droit à battre monnaie.
28. Le mercredi, octobre 21 2009, 08:28 par André
Bonjour à tous
Les citoyens ont un rôle à jouer. C'est pour quoi ATTAC va lancer une campagne sur les banques intitulée " vous ne pouvez changer les banques alors changez de banques".
Il s'agit pour les gens ayant une certaine épargne de placer leur argent pour le financement d'activités socialement et écologiquement utiles, c'est pour cette raison, que j'ai déjà évoqué sur ce blog l'association " TERRES DE LIENS" et la "FONCIERE TERRES DE LIENS" qui y est associée.
Parallèlement à cela, il existe le CREDIT COOPERATIF et bientôt la NEF qui va devenir une banque. créée après fusion avec 2 établissements espagnols et italiens.
Un changement massif et MEDIATISE de nos concitoyens serait de nature à mettre un sérieux grain de sable dans ce système de spoliation de l'état et des citoyens au profit des rentiers de la finance.
29. Le mercredi, octobre 21 2009, 08:48 par Raoul Louis CAYOL
@ post 27. par enoch
Au début des années 90, Maurice ALLAIS préconisait de faire des banques de dépôts pour la tenue des comptes des clients et, séparément, des banques d'affaires.
Le cumul de ces deux activités doit être interdit
30. Le mercredi, octobre 21 2009, 10:43 par BA
C'est bizarre que personne ne s'interroge.
C'est bizarre que personne ne se pose de questions.
Pourquoi Charles de Gaulle a-t-il nationalisé la Banque de France et les grandes banques françaises le 2 décembre 1945 ?
Charles de Gaulle avait deux convictions :
1- Le pouvoir politique doit donner des ordres au pouvoir monétaire.
2- Le pouvoir politique doit donner des ordres au pouvoir bancaire.
Conséquences concrètes :
Quand il était au pouvoir, Charles de Gaulle et tous ses gouvernements successifs donnaient des ordres à la Banque de France, et le gouverneur de la Banque de France exécutaient ces ordres.
Quand il était au pouvoir, Charles de Gaulle et tous ses gouvernements successifs donnaient des ordres aux banquiers français, et les banquiers français exécutaient ces ordres.
Leur mission : remplir une mission de service public, et servir l'intérêt national.
Depuis 1986, petit à petit, toutes les banques ont été privatisées. Quant au pouvoir monétaire, il est indépendant de tous les pouvoirs politiques, et il est basé à Francfort.
Un président de la République VRAIMENT gaulliste devra redonner au pouvoir politique sa place. Le pouvoir politique doit être un donneur d'ordre au pouvoir monétaire et au pouvoir bancaire.
Le pouvoir monétaire et le pouvoir bancaire doivent être soumis au pouvoir politique.
31. Le mercredi, octobre 21 2009, 11:49 par Pierre Mathorel
lenormand;
vous soulevez un problème fondamental.
DLR se veut en effet un parti de rassemblement et jusqu'à présent, il réussit. Ainsi, lors des européennes, nous avions côte à côte des Villieristes et des chevénementistes, par exemple.
Mais que faire maintenant que des échéances nationales de premières importances arrivent.
La première possibilité serait de trouver des solutions de consensus qui ne font satisfaire personne et qui le plus souvent, ne feront pas avancer le problème.
La seconde possibilité serait de satisfaire un coup la sensibilité de gauche, un coup la sensibilité de droite; là encore, l'échec est quasiment assurer puisqu'il y a des sujets qui ne sont pas négociables. Cela provoquer une scission au seins de DLR.
Enfin, il reste une troisième possibilité. En rassemblant tous les citoyens et toutes les citoyennes de bonne volonté, nous avons la possibilité d'apporter à certains problèmes des solutions qui couvriront toutes les données du problème et qui auront donc une vraie chance de réussir.
Toutefois, cela n'est pas possible partout. DLR a ses origines à droite et sur certains sujets (mariage homo et homoparentalité, euthanasie, drogue, gestion de la délinquance et de l'immigration), il faudra trancher à droite.
32. Le mercredi, octobre 21 2009, 11:51 par cording
Dans le site Marianne2.fr interviouvé par 3 blogueurs vous ne vous prononcez que pour la nationalisation que 2 banques alors que vous savez bien que c'est comme aux US c'est tout le système bancaire qui est vérolé par les conséquences de la déréglementation financière et que la crise financière va rebondir avec vigueur puisque rien n'a été fait pour empêcher cela( le double discours, l'esbroufe sarkozyste).
Toujours ce manque d'audace, des analyses et des propositions qui restent à mi-chemins de ce qu'il faudra faire. Jean Luc Gréau, ancien conseiller du Medef, s'est déclaré partisan de la nationalisation de tout le système bancaire à titre temporaire. La situation imposera tôt ou tard soit l'interdiction des bonus,stocks-options, retraites et parachutes dorés et revenus exorbitants soit le rétablissement d'une fiscalité confiscatoire donc dissuasive de l'ordre de 90%.
Comme le dit Fréderic Lordon le métier de banquier doit redevenir terne et ennuyeux c'est-à-dire de s'occuper uniquement du financement des activités économiques de production des biens et des services.
Mettre fin à toute la spéculation!
33. Le mercredi, octobre 21 2009, 11:55 par julien
aller sur le site marianne interview de nda !
extrait
Mais les forces de Nicolas Dupont-Aignan sont sans doute aussi ses faiblesses. Son ancrage gaulliste n’est pas toujours adapté aux enjeux du XXIème, lorsque par exemple il rapporte l’impuissance du politique à l’influence forcément néfaste de la mondialisation, ou lorsqu’il appuie son analyse économique uniquement sur les chiffres du déficit commercial . Le protectionnisme qu’il appelle de ses vœux n’a jamais fourni que des résultats décevants , et sortir de l’Europe comme il le préconise serait aujourd’hui politiquement et économiquement suicidaire.
Par contre ils ont raconté des conneries dur l'europe!!! sur le protectionnisme et sur le gaullisme!
34. Le mercredi, octobre 21 2009, 12:26 par bernard01
a lire sur le monde internet,le gouverneur de la banque
d'angleterre favorable au dementellement des grandes
banques.a suivre.
35. Le mercredi, octobre 21 2009, 12:48 par Mangouste
Ou nous sommes contraints à rembourser notre dette, ou nous suivons ces conseils :
Le système de banques commerciales fut exposé à des types de spéculation qui, auparavant, n’étaient permis qu’aux banques d’investissement, ce qui a corrompu l’ensemble du système bancaire américain et l’a menacé de faillite générale.
Le G20 doit éliminer les produits financiers dérivés – il faut simplement les annuler, ce n’est que du papier sans valeur. Revenons à la dette honnête des nations, revenons aux critères de banques commerciales et créons du nouveau crédit pour remplacer la vieille dette sans valeur. En émettant du nouveau crédit et en lançant des programmes de production physique dans l’infrastructure et d’autres secteurs, nous pourrions, par accord entre Etats-nations, empêcher un effondrement général et lancer un véritable programme de reprise ordonnée. Ces problèmes auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés seraient alors résolus.
(Solidarités&Progrés)
36. Le mercredi, octobre 21 2009, 14:29 par Raoul Louis CAYOL
@ post 31 par Pierre Mathorel
Effectivement, pour construire du neuf avec cohérence, il ne reste que la troisième possibilité. Rassembler tous les citoyens et toutes les citoyennes de bonne volonté, apporter à certains problèmes des solutions qui couvriront toutes les données du problème et qui auront donc une vraie chance de réussir, comme vous le dites.
Remettre la France debout, nécessite le respect des valeurs. Moralement, nous pouvons comprendre certaines faiblesses ou des handicaps humains ainsi que l'immigrè qui vient chercher chez nous ce qu'il n'a pas chez lui, mais nous ne devons pas, par laxisme et faiblesse, gérer la nation comme s'ils devaient devenir des institutions civiles ou les fondements d'un monde sans morale, sans protection de notre civilisation, sans protection du citoyen (mariage homo et homoparentalité, euthanasie, drogue, gestion de la délinquance et de l'immigration imposée).
37. Le mercredi, octobre 21 2009, 15:00 par BA
Regardez ce graphique ahurissant. Ce graphique montre les effectifs salariés dans l’industrie française de 1993 à nos jours :
http://dechiffrages.blog.lemonde.fr...
Suggestions pour un programme VRAIMENT gaulliste :
1- Re-nationalisation de la Banque de France, retour au franc.
2- Re-nationalisation des banques françaises.
3- Le pouvoir politique donne à la Banque de France et aux banques françaises la mission suivante : une mission de service public, une mission d’intérêt national.
4- Concrètement : les banques françaises doivent prêter aux entreprises qui re-localisent leurs usines en France.
5- Les banques françaises doivent financer la ré-industrialisation du territoire français (je dis bien : du territoire FRANÇAIS, pas roumain, ni bulgare, etc).
6- Les banques françaises ne doivent plus jamais jouer à l’économie-casino, aux produits dérivés, à la titrisation, à la spéculation sur les matières premières, etc.
7- Les banques françaises sont au service du peuple français, qui les a sauvées de la faillite en 2008 avec des centaines de milliards d’euros.
8- Les banques françaises ne sont plus au service de leurs dirigeants, ni de leurs traders, ni de leurs spéculateurs.
38. Le mercredi, octobre 21 2009, 16:05 par jean
@enoch Post 27
autrefois les banques gagnaient de l'argent via le credit aux particulers et PME /PMI. A l'origine une banque sert a faire du credit mais les banques ont compris au debut des années 80 qu'elles pouvaient gagner beaucoup plus d'argent via des placement en bourse. c'est la que sont née les banques d'affaires ou d'investissement. Sous la meme baniere, il y a la banque de depots et la banque d'investissement. le probleme, c'est quand le banquier attiré par l'appat de gain developpe une filiere banque d'affaire et se met a jouer au "CASINO". Ainsi le banquier peut mettre en peril l'economie de la nation.
39. Le mercredi, octobre 21 2009, 16:09 par lenormand
@Pierre Mathorel
En effet le programme de dlr peut-être classé de droite (notamment problèmes de société...) et parfois de gauche (service public, ...), c'est à mon sens son originalité, sa force.
Ce qui m'interpelle c'est quel image DLR veut présenter de lui aux nombreuses personnes qui ne le connaissent pas (ou peu) .encore....
Bien sûr, NDA et DLR viennent de la droite.. mais il y'a depuis un an un "nouveau parti" qui doit dans les médias "faire sa pub". En se présentant comme "homme de droite" j'ai l'impression que NDA (pour qui j'ai par ailleurs de l'admiration), brouille un peu l'image de DLR, parti gaulliste et donc, pour moi de rassemblement. Et je le répète pour moi le gaullisme n'est pas classable dans les notions de droite ou de gauche.
Cela ne touche certes pas au fond du programme mais je pense que DLR a un choix à faire qui aura des conséquences pour son avenir ...
40. Le mercredi, octobre 21 2009, 17:09 par Jm
abandon de l'amendement 138 à bruxelles, malgré le vote massif du parlement en sa faveur.
http://www.numerama.com/magazine/14...
la question citoyenne et politique centrale, presque unique car tous les problèmes viennent de là, devient hélas simplissime : comment se débarrasser de ''ces gens là" qui oeuvrent contre l'intérêt général au mépris des fondements même des droits des citoyens?
nda a t'il une réponse autre que dans les clous habituels, controlés à présent par ces personnes?
41. Le mercredi, octobre 21 2009, 19:09 par GAIA
@modérateur (billet 2)
Excellente innovation cette idée dans - sa conception par région - où chacun est libre de s'exprimer et d'échanger sur un sujet d'actualité ou non et qui peut s'avérer un outil de communication très précieux et une mine d'or pour collecter des informations.
Merci et ça ne nous empêche pas de lire et de dialoguer avec Notre Champion.
Après Radio Bistrot voici le forum du Café de la République où vous êtes tous invités cordialement à nous rejoindre.
42. Le mercredi, octobre 21 2009, 19:16 par le curieux
Je rejoins les appréciations des amis des posts 31 , 36, et 39. Je crois que nous sommes au point où on ne peut plus attendre sagement en comptant uniquement sur le jeu démocratique. Il faut donc en appeler au peuple, sans distinction de sensibilités, afin de lui faire savoir que des républicains, car c'est l'important, se définissant comme gaullistes, sont résolus à agir pour le renouveau du pays. Il me semble logique de privilégier l'image correspondant au gaullisme: un rassemblement citoyen et républicain, au-dessus des clivages politiques. Ce qui compte, c'est la France et les français!
43. Le mercredi, octobre 21 2009, 19:20 par communiqué
L’euro sans contrôle devient fou !
En enfonçant le plafond d’1,5 dollar pour un euro, la monnaie unique crève tous les records de l’insupportable alors que la crise économique continue de frapper de plein fouet l’Union européenne.
Plus que jamais, par la faute des dirigeants européens, communautaires et nationaux, l’Europe et singulièrement la France sont la variable d’ajustement des désordres économiques mondiaux, ce dont se plaignent pourtant depuis des années Nicolas SARKOZY et son conseiller spécial Henri GUAINO.
Cet euro cher est un euro fou, aussi néfaste à l’économie que l’étaient pour les malades les saignées des médecins charlatans dénoncés par Molière.
Au lieu de chercher à transférer le financement de la Taxe Professionnelle sur les ménages au nom de la lutte contre les délocalisations, le président de la République ferait mieux d’agir de toute urgence au niveau européen sur le terrain monétaire.
La France doit proposer à ses partenaires une remise à plat complète de l’union économique et monétaire pour mettre vraiment l’euro au service de la croissance et contrer les dévaluations compétitives déloyales du yuan et du dollar, sous peine d’asphyxier l’industrie et de faire exploser le chômage en Europe.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République
44. Le vendredi, octobre 23 2009, 09:43 par A-J Holbecq
Deux problèmes sont liés:
1 - malgré ses possibilités d'action de la Banque Centrale sur le refinancement et sur les taux d'intérêts de la monnaie émise par les banques commerciales, en définitive la quantité de monnaie en circulation lui échappe permettant ainsi l'inflation des actifs et les bulles: on a vu les résultats ces dernières années!
2 - l'interdiction faite au niveau de la Banque de France en 1973 (voir le débat avec VGE) et ensuite confirmée en 1992 par le Traité de Maastricht (Article 104) de financer directement notre propre économie, coûte à la population presque 1 milliard d'euros par semaine pour les seuls intérêts, sous forme d'un transfert vers les plus riches, détenteurs des obligations d'État
Nous demandons instamment aux pouvoirs politiques d'accéder aux demandes suivantes.
Au niveau de la zone euro:
1 - Pour tout ce qui concerne le financement des projets collectifs de l'eurozone - et en particulier pour financer la mutation qu'exige le défi écologique ainsi que le virage technologique pour pallier l'épuisement de certaines ressources naturelles; pour financer la recherche, un enseignement ainsi qu'un système de santé de qualité gratuits et, en général, pour tout ce qui sera considéré démocratiquement comme nécessaire pour l'amélioration collective de la qualité de la vie de façon durable - la Banque Centrale Européenne (BCE) doit pouvoir être contrainte à une émission monétaire centrale, éventuellement sans échéance et sans intérêts.
2 - Les critères de Maastricht doivent être revus et permettre de soumettre au débat démocratique, par exemple, les propositions suivantes:
a) les budgets des États doivent être équilibrés en "fonctionnement" et "amortissements" par la fiscalité.
b) les États et collectivités publiques peuvent faire financer les investissements d'utilité collective par un appel à émission monétaire sans intérêt de la BCE.
c) les besoins d'investissements de l'eurozone liés aux objectifs décrits en (1) doivent également pouvoir être financés par émission monétaire sans intérêt de la BCE. Les statuts et la mission de la Banque Centrale Européenne doivent être revus en conséquence.
Au niveau national :
A défaut de faire aboutir ce projet au niveau européen, l'État doit pouvoir opérer une reprise du droit collectif (national) d'émettre la monnaie, éventuellement par émission d'une monnaie nationale, complémentaire à l'euro, quitte à se mettre en dissidence à l'égard de l'UE, non par anti européanisme mais pour se donner la possibilité de devenir un modèle d'inspiration des autres Nations.
Notre équipe soutient globalement la proposition Robertson et la proposition Allais, dans une ligne inaugurée par Irving Fisher, l’Ecole de Chicago, Milton Friedman, et sous la forme un peu différente du « Narrow banking », par James Tobin.
Elle s’appelle la réforme du « 100% money » et corresponds à un système bancaire à réserves pleine,
au contraire du système bancaire actuel dit "à réserves fractionnaires"
De quoi s'agit-il?
a. Une réforme monétaire nationale menant à la nationalisation réelle des monnaies nationales, par
1) la nationalisation des banques centrales et le transfert aux banques centrales nationalisées du pouvoir de création de la totalité de la monnaie ; et
2) l'interdiction à qui que ce soit, y compris les banques commerciales, de créer de la monnaie scripturale – de la même façon que la contrefaçon des billets de banque est interdite et passible de sanctions pénales.
En attendant, la dette des administrations publiques bondit et bien que nous ayons payé plus 1300 milliards d'euros d'intérêts depuis 1980, notre dette ne faiblit pas . Alors que si nous devions le montant de la dette à notre Banques Centrale (BDF ou BCE) nous n'aurions aucun intérêt à payer
Lire http://monnaie.wikispaces.com/Arnaq...
J'espère que NDA pourra lire ce commentaire ou les liens en référence.
Cordialement
45. Le samedi, octobre 24 2009, 13:19 par gilles sene
lundi dans les echos Mme LAGARDE expliquait que surtaxer les banques de 10 % n'etait pas normal puisuq'elles n'etait pour rien dnas la crise et que aucontraire ne pas les taxer d'une maniere supplementaire etait bon pour nous
Merci Mme le ministre
46. Le samedi, octobre 24 2009, 14:09 par Raoul louis CAYOL
@ post 44 par A-J Holbecq
Si je comprends bien mon exellent ami A-J Holbecq
1° Le financement des mutations exigées par le défi écologique et le virage technologique, la Recherche, l'Enseignement et la Santé doit être avancé par la BCE sans intérêt.
Ces sommes seraient ensuite remboursées par les impôts ( qui rentreraient plus aisément du fait de la relance de l'activité). Il n'y aurait donc pas d'inflation.
2° Les Etats et les collectivités publiques ( mairies, départements, régions) doivent pouvoir bénéficier de prêts à plus long terme de remboursement prévisible pour financer des investissements importants ( grands travaux ) d'utilité publique. Ils seraient remboursés soit par les revenus générés par ces investissements, soit par les rentrées fiscales générées par le gain d'activité.
3 ° A défaut de pouvoir financer sans intérets et sans date de remboursement par la BCE, il faut permettre la reprise du droit collectif ( national) d'émettre la monnaie, quitte à entrer en dissidence avec l'UE afin de permettre les investissements par l'Etat et les collectivités publiques sans intéret ni date fixe de remboursement.
4 ° AMA, les 3 points précédents correspondedent aux souhaits de NDA qui, en outre, est allé loin en proposant que l'euro devienne une monnaie commune, unité de compte qui serait liée aux monnaies nationales par un change fixe ( lequel selon Maurice Allais, devrait être périodiquement ajustable).
Il serait hautement souhaitable que les taux de change fixes entre la monnaie commune et les monnaies nationales soient tels que chaque citoyen de la communauté européenne puisse retrouver dans tout autre pays européen que le sien, le même pouvoir d'achat de l'heure de travail.
Les monnaies nationales redeviendraient des variables d'ajustement tout en évitant les distorsions monétaires et s garderaient toutes leur pouvoir d'achat.
Ainsi, les délocalisations n'auraient plus aucun sens, aucune utilité, n'apporterait aucun avantage, n'auraient plus lieu de se péremniser pour des raisons de salaires et de change monétaire.
Cordialement
RC
47. Le samedi, octobre 24 2009, 18:57 par gilles sene
ils ont fait revoter les irlandais sur le traite
ils veulent refaire voter les deputes sur l'amendement de la sutaxe des banques
On devrait nous refaiirevoter l'election presidentielle de 2007 jusuqu'a ce que Sarkozy soit battu
48. Le samedi, octobre 24 2009, 19:33 par Raoul louis CAYOL
Benoit Hamon s'apprête-il à rejoindre le camp de ceux qui sont favorables à la rigueur budgétaire pour réduire l’endettement se demande Christine Bierre réactrice en chef de " Nouvelle Solidarité" ? Chiffres à l’appui, l’économiste Jacques Sapir prouve en effet que l’endettement de la France, public et privé, est plutôt dans la moyenne et parfois même en-dessous, des principales puissances du monde.
« La France n’est pas particulièrement ruinée », dit-il, « elle se trouve même légèrement au-dessous de la moyenne de la zone Euro avec 81,5% prévu pour 2010 contre une moyenne pondérée de 83,6%. » A titre de comparaison, le déficit américain pourrait atteindre 91%, celui de l’Italie, 116,1%, celui de l’Allemagne, 78,7% et celui de la Belgique 100,9%.
La dette ne s’accroît pas plus vite en France qu’ailleurs, souligne Sapir. Son taux d’accroissement entre 2007 et 2010, est estimé à 27.7 % pour la France, alors que la moyenne de toute la zone euro est de 26.7%. Mais c’est chez les ex-« bons élèves » que furent les Pays-Bas, la Finlande, l’Irlande, et l’Espagne, qu’elle explose avec 218,8 % pour l’Irlande, 72,1% pour l’Espagne, 38,4% pour les Pays Bas, et 36,8% pour la Finlande.
Surprise encore lorsqu’on se penche sur la dette des ménages et des entreprises. « En 2006, la France était la moins endettée de tous les grands pays d’Europe. Ceci était dû à la relative faiblesse de l’endettement des ménages. Les deux champions de l’endettement étaient l’Espagne et la Grande-Bretagne. Quant aux États-Unis, avec plus de 240% de dette globale, ils apparaissaient bien comme les champions toutes catégories. »
Ces statistiques étant accessibles au public, et donc à Benoit Hamon qui n’est pas un idiot, souligne Christine Bierre, Sapir conclut que c’est plutôt l’opportunisme politique – l’anti-Sarko devenu seul programme au PS – ainsi que son amnésie sur toute la responsabilité du Parti socialiste dans l’état lamentable de l’économie française actuellement, qui le rendent idiot. La colère de M. Sapir est d’autant plus justifiée que c’est lui, précise Christine Bierre, avec Bernard Maris et Fréderic Lordon, qui aurait travaillé avec Benoit Hamon à la rédaction de son programme pour la présidence du Parti socialiste, un programme qui était, en effet, d’un autre calibre que celui de ses adversaires.
Sortir de l’Euro
Mais la vraie leçon d’économie n’arrive qu’à la fin de l’article, lorsque l’économiste ébauche un plan de sortie de crise qui ne ferait pas pour autant exploser la dette publique. Comment obtenir de la BCE du crédit à bon marché pour relancer l’économie sans toutefois gonfler l’endettement, demande Sapir, qui souligne le scandale de la BCE qui prête aux banques à un taux de 1% alors qu’elle fait payer 3,51 % aux gouvernements ? Impossible d’organiser une vraie relance avec des taux aussi élevés, mais la BCE refusera de les baisser, se retranchant derrière sa mission de lutte contre l’inflation.
Dans ces conditions, Jacques Sapir propose une stratégie pour obliger la BCE à réduire ses taux en brandissant la menace d’une sortie de la France de l’euro, suivie d’une dévaluation de 20% à 25% du Franc. « Mieux vaudrait ne pas avoir à le faire », dit Sapir. Mais « prévoir le plus mauvais des scenarii relève d’une politique réaliste » dans la crise financière gravissime que nous vivons.
Que les intérêts financiers qui contrôlent la BCE se laissent ou non forcer la main de la sorte c’est difficile à dire, mais cette proposition a le mérite de commencer déjà a envisager tous les problèmes que posera la sortie de l’Euro, sortie à laquelle nous devrons avoir recours, tôt ou tard, au fur et à mesure de l’aggravation de cette crise systémique. En se lançant dans une telle reforme, la France pourrait, en inspirant les autres, catalyser des réformes similaires dans les autres pays.
La Banque centrale européenne, indépendante des pouvoirs publics et supranationale, est l’aboutissement d’un très long processus qui remonte au point de départ de la Communauté économique européenne en 1957. C’est à cette époque, insiste Christine Bierre que débute la bataille rangée menée par l’oligarchie financière de la City de Londres et de Wall Street, pour obliger les pays européens à céder leur souveraineté sur les processus d’émission monétaire à une institution bancaire indépendante et arrimée aux marchés financiers. Sous l’impulsion des politiques de Charles de Gaulle et de Konrad Adenauer, l’Europe a fait obstacle à cette offensive pendant longtemps. C’est le Traité de l’Union monétaire européenne (Traité de Maastricht, Amsterdam et la suite), imposé par Thatcher, Mitterrand et Bush en 1989, qui a consacré la victoire de ces intérêts financiers.
En dernière analyse, seule une volonté politique forte, exprimée de façon déterminée par les populations, pourra venir à bout de cette institution. Il faudra alors, dans le contexte d’une réforme globale du système, remplacer entièrement la BCE par un système européen de banques nationales, celles-ci détenant le pouvoir souverain d’émission monétaire sous contrôle public et émettant du crédit productif public pour nourrir de grands projets d’infrastructures capables d’entraîner l’ensemble de l’économie.
L’article de Jacques Sapir en entier sur le site de Marianne
PS : je rapelle que 96 % de la dette actuelle de la France sont dus aux intérêts payés par l'Etat à la suite de la loi du 3 janvier 1973 qui fait interdiction à la Banqye de france de faire des avances et des prêts sans intérêts à la France comme avant cette loi qui fut un cadeau inconsidéré fait aux ban quiers au détriment des impôts payés par le peuple, et de notre dette.
Raoul louis CAYOL
49. Le dimanche, octobre 25 2009, 16:21 par Pierre Bellenger
Comment s'en étonner ? Ce n'est pas de l'incapacité, mais de l'impossibilité. On ne peut d'une part signer un traité qui donne la Primauté aux Financiers, et en même temps vouloir leurs donner des ordres. Ce sont eux qui ont le pouvoir !
Il faudra donc commencer par dénoncer le traité de Maastricht. Pour cela, il faudra commencer par apprendre aux citoyens quelles sont les composantes de notre Vie Sociétale. Lors qu'ils le sauront, ils comprendront que la Politique doit avoir le Primauté, que l'Economie doit conserver une part de Libéralisme pour être dynamique, sans pour autant échapper au contrôle du Politique, soit pour éviter des excès, soit pour susciter de nouvelles pistes. Quant à la Finance elle n'aurait jamais dû avoir la Primauté ; son rôle est d'être un outil de fonctionnement du Politique et de l'Economie. Mr Delors, qui fut l'instigateur du traité de Maastricht avait cru bon de donner la Primauté à la Finance, car pour lui, l'économie se réduisait à une curculation financière. Qu'elle soit le plus libre possible, et tout ira bien. C'est le contraire qui se produit.
Hélas, les financiers ne sont pas des Saints, ils ont profité de ce traité pour se servir plus que généreusement. Du blocage des flux financiers entre leurs mains, grâce aux paradis fiscaux, nous sommes maintenant dans une crise pire que celle de 1929. Car elle est mondiale, et de plus les caisses des états sont vides. Même que les états en aient le pouvoir, ils ne peuvent rien faire ; la budgétisation comme Keynes l'avait inventée dans les années 30 pour nous sortir de la crise, est impossible.
Pierre Bellenger, Chercheur en vie Sociétale.
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