Vă rog să citiți acest text selectat de mine, în speranța că vă poate interesa. Nu e paranoia. Acolo se decide soarta noastră, fără cea mai mică informație publică. Asta da, democrație. Cu prietenie, Dan Culcer
Produits dérivés : réunions secrètes pour assurer la suprématie des banques
Le siège à New York de Morgan Stanley, l'une des plus grandes banques américaines, le 21 octobre 2010
© AFP Timothy A. Clary
Les grandes banques qui dominent le marché très opaque et lucratif des produits dérivés tiennent des réunions secrètes une fois par mois pour maintenir leur suprématie, affirme dimanche le New York Times.
"Ces hommes partagent un objectif: protéger les intérêts des grandes banques dans le marché des dérivés, l'un des domaines les plus lucratifs et controversés de la finance", écrit le quotidien.
Ces hommes qui viennent "notamment de JPMorgan Chase, Goldman Sachs et Morgan Stanley", "partagent aussi un secret: les détails de leurs réunions, et même leurs identités, qui sont totalement confidentielles", ajoute-t-il.
"Ces banquiers forment une commission puissante qui permet de superviser les dérivés", des instruments qui, notamment dans les secteurs de l'assurance ou du pétrole, aident à se prémunir de risques, explique le quotidien.
En théorie, "ce groupe existe pour préserver l'intégrité de ce marché de milliers de milliards de dollars" mais en pratique "il défend également la domination des grandes banques".
"Les banques de ce groupe, qui sont affiliées à une nouvelle chambre de compensation de dérivés", "se sont battues pour bloquer l'entrée d'autres banques sur ce marché, et elles essaient d'entraver les efforts destinés à rendre toute l'information sur les prix et les commissions disponible pour tous", ajoute l'article du New York Times.
Il donne en exemple l'entreprise de fioul de chauffage Robinson Oil, une PME dirigée par Daniel Singer, qui utilise les dérivés pour créer des tarifs fixes pour ses clients et se prémunir des variations des prix pétroliers. Mais "il ne sais pas si ses prix pourraient être plus bas car les banques ne divulguent pas les frais associés aux dérivés".
"Les grandes banques influencent les règles gouvernant les produits dérivés à travers plusieurs groupes industriels", notamment "des chambres de compensation comme ICE Trust, qui tient les réunions mensuelles avec neufs banquiers à New York", poursuit le quotidien.
La réforme financière américaine votée en juillet au Congrès établit que beaucoup de produits dérivés seront dorénavant échangés non plus de gré à gré mais à travers des chambres de compensation.
Gary Gensler, président de la Commission de courtage des contrats à terme de matières premières (CFTC), l'organisme qui régule beaucoup de dérivés, voudrait limiter l'influence des banques sur ces institutions, fait valoir le New York Times.
Mais "des parlementaires républicains, dont beaucoup ont reçu d'importantes contributions financières à leur campagne de la part de banquiers, disent qu'ils ont l'intention de faire barrage à la plupart des mesures de la réforme", alors que le texte de loi est en train d'être traduit dans les réglementations.
D'après le quotidien, la division anti-cartels du département de la Justice mène de son côté une vaste enquête sur ce marché.
- Boursorama du 12 12 2010
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