La démographie… le vrai défi de l’humanité ?
C’est avec humilité et humanisme que je souhaite aborder cet exposé. Humilité, d’abord, parce qu’il s’agit de l’avenir de toute l’humanité et probablement de la vie sur terre et que ceci me dépasse de loin évidemment, on ne peut que se sentir tout petit face à ce problème ; humanisme, évidement, puisque ce sont les hommes qui sont concernés. Mais je souhaite également l’aborder avec réalisme, objectivité si cela est possible, puisque l’humanité dont je fais partie est, dans ce cas, sujet et objet, mais aussi avec optimisme.Cette réflexion est le fruit de 30 ans de séjour ou de voyages dans les pays sous développés au cours desquels j’ai pu constater l’augmentation exponentielle de la masse des pauvres dans le monde. Les chiffres ou études sur la démographie sont extraits de sites internet, notamment celui des Nations Unis.
L’état des lieux.
Quelques statistiques d’abord pour situer le problème. Certaines, faites sur le passé, sont évidemment des estimations, les autres plus récentes sont issues des divers recensements faits de par le monde et sont donc un peu plus juste, encore que dans certain pays il soit relativement difficile de compter les gens. Les erreurs sont toutefois négligeables vu l’ampleur du phénomène.
Des chiffres donc :
- - 40 000 : 500 000
- - 5000 : 50 millions
- 1 : 250 millions
- 1000 : 300 millions
- 1500 : 460 millions
- 1800 : 1 milliard
- 1925 : 2 milliards
- 1960 : 3 milliards
- 1975 : 4 milliards
- 1987 : 5 milliards
- 2000 : 6 milliards
- 2005 : 6.5 milliards
- 2010 : 6.8 milliards
- Projection 2050 : entre 9 et 12 milliards et en 2150 nous pourrions être entre 14 et 20 milliards.
La population mondiale augmente actuellement chaque jour de 220 000 personnes.
Lorsque l’on regarde un graphique, on se rend compte que la population humaine est restée stable pendant des millénaires avec une légère progression depuis la révolution agraire il y a plusieurs milliers d’année. Cette faible progression s’est maintenue jusqu’au début de la révolution industrielle. Depuis lors le taux de croissance s’est élevé si vite que la courbe a tendance à s’élever à la verticale
En fait, si on est à peu près certain de l’estimation 2050, au-delà de cette période personne n’est capable de dire ce qui va se passer car d’ici là nous passerons probablement, si ce n’est déjà fait, par un pic qui déclenchera des réactions que nous serons peut être incapables de contrôler si nous ne réagissons pas à temps.
Il est important de savoir également que dans la majorité des pays pauvres 50% de la population a moins de 18 ans, c’est également dans ces mêmes pays que la population augmente le plus vite.
Le milliard d’homme riches (c. à d. nous) consomment entre 70 et 85 % de l’énergie, des produits alimentaires et des matières premières du monde…Le milliard d’hommes les plus pauvres 1.4 %... reste 4.8 milliards qui survivent tant bien que mal avec environ 20 % des ressources mondiales.
Les non riches (5.8 milliards) aspirent tous à devenir aussi riches que nous… Hors la terre est un système écologique fermé et cela implique deux conséquences :
1) La masse biologique possible n’est pas extensible. Les différentes espèces qui la composent, dont l’homme, sont en équilibre instable, toutes les espèces progressent puis régressent en fonction d’un environnement favorable ou non, certaines arrivés à la limite de leur possibilité d’adaptation disparaissent. Si l’une d’entre elle occupe un espace biologique trop important, elle le fait au détriment des autres. Si l’humanité continue à progresser, nous finirons par les éliminer toutes et disparaitrons à notre tour…
2) La masse des matières premières que nous exploitons pour améliorer notre confort ne l’est pas plus. Nous savons aujourd’hui que cette masse existante ne permet d’accéder à notre niveau de vie qu’à environ 2 à 3 milliards d’hommes, encore faudrait’ il que le milliard le plus riche fasse des concessions importantes en acceptant de modifier ses normes de confort.
En d’autres termes, nous sommes en train de manger notre capital au lieu de nous contenter des intérêts des intérêts comme le ferait un bon rentier.
Quelles sont les conséquences de cette croissance ? :
- La pollution bien sur, tout le monde en parle mais peu agissent et surtout dans le désordre le plus total. D’autre part personne n’évoque la cause principale de la pollution : l’augmentation exponentielle de la population humaine. En effet, les quelques gains obtenus par les quelques petites mesures prises seront vite compensés par les besoins des nouveaux venus.
- La diminution des surfaces cultivables et la déforestation liées à l’érosion, au surpâturage et aux coupes intensives de bois (bois de chauffe, bois de construction ou bois d’ébénisterie).
- La disparition de plus en plus rapide d’espèces animales ou végétales appauvrissant la diversité biologique nécessaire à la vie.
- La disparition des ressources hydrauliques soit par pollution soit par surexploitation. En France, par exemple, 80 % des rivières sont polluées ainsi que 50 % des nappes phréatiques. Dans la majeure partie des pays du monde personne ne se soucie de pollution. L’introduction de nos méthodes de cultures intensives dans des pays semi arides provoque la disparition rapide des nappes phréatiques fossiles quand ce n’est pas tout simplement provoqué par une utilisation futile comme c’est le cas dans certain pays du Golf : Luxuriance de jet d’eau et de fontaines, stations de ski couvertes et climatisées avec neige artificielle. On peut noter par ailleurs également une montée des tensions entre états voisins pour le contrôle de l’eau. Certains états ont même déjà profités de guerres dont l’origine n’était pas l’eau pour s’assurer du contrôle d’un fleuve vital pour eux. Le développement du tourisme de masse va dans le même sens : Un touriste occidental consomme 160 litres d’eau par jour en moyenne alors que les autochtones n’en consomment que 10 litres jours…Chaque année a lieu un colloque mondial sur l’eau ou l’on constate que d’ici une vingtaine d’années de nombreux pays seront en pénurie grave. Ces colloques évidement, se tiennent dans des hôtels de luxe ou chaque participant profite des 160litres d’eau mis à sa disposition…et bien entendu on en reste là.
- Les guerres pour le contrôle de l’énergie ont déjà commencées
- Disparition des ressources halieutiques alors qu’il y a encore 40 ans on nous affirmait que cette même ressource pouvait nourrir l’humanité pendant des siècles.
- Acculturation des peuples du monde entier : Les cultures traditionnelles disparaissent et ne sont pas remplacées, avec comme corollaire des jeunes sans éducation mais avec toutefois assez de connaissances pour comprendre qu’ils n’ont aucun avenir. C’est probablement ce qu’il y a de pire pour un jeune de savoir que quoiqu’il fasse il n’aura jamais accès à ce monde paradisiaque qu’il voit tous les jours à la télévision. Une jeunesse sans espoir est un terreau idéal pour tous les fanatismes.
- L’émigration massive évidemment, lié à l’appauvrissement constant de pays censés être en développement…Aujourd’hui des milliers de jeunes tentent désespérément de gagner l’eldorado, demain ils seront des millions…
Nous savons que toutes les espèces, lorsque le territoire qu’elles occupent devient trop étroit pour elle, soit se régulent automatiquement, soit émigrent massivement, soit meurent de faim ou commencent à s’entretuer. Le monde étant surpeuplé par l’homme, apparemment incapable de s’autoréguler, l’émigration n’est plus possible… A quand les autres solutions ? Les tensions intra nationales et internationales que l’on voit surgir de partout ne sont elles pas les prémices d’une lutte pour la survie ? Les hommes n’en ont pas forcément conscience, leur instinct primaire décide pour eux et les incite à survivre coûte que coûte… Dieu reconnaitra les siens…
L’état des lieux étant fait succinctement, examinons comment nous faisons face à ce problème.
Rien, strictement rien… Nous n’osons pratiquement même pas en parler…
Aucun gouvernement au monde n’a jamais abordé ce problème, bien au contraire nombre d’entre les gouvernements de l’Occident ont une politique nataliste et, de toutes façons, ils sont tellement absorbés à mettre des emplâtres sur les jambes de bois qu’ils ont posées la veille qu’ils n’ont pas le temps d’y songer. Quant aux gouvernements des pays dits en voie de développement, ils ne souhaitent surtout pas voir leurs peuples évoluer vers plus de savoir car qui dit savoir dit exigence de plus de liberté et d’égalité. Les minorités de notables n’y tiennent pas non plus, ainsi disposent ils d’une population taillable et corvéable à merci. Certains gouvernements utilisent même leur masse de pauvres comme arme, dissuasive pour l’instant, mais qu’en sera-t-il demain ?
Rien non plus au niveau des partis politiques absorbés qu’ils sont par leur égo pour accéder au pouvoir.
L’ONU émet des statistiques avec des projections montrant clairement l’impasse dans laquelle nous nous trouvons, mais qui a entendu parler d’une conférence internationale pour tirer la sonnette d’alarme sur la surpopulation sous l’égide de L’ONU ?
Les clubs de réflexion ? Rien non plus.
Les ONG ? Rien. Beaucoup d’entre elles ne sont utiles qu’à elles même ou dans le meilleur des cas nous permettent de nous acheter une bonne conscience pour pas très cher. Certaines d’ ailleurs font plus de mal que de bien. Aller aider les populations sahéliennes à pomper massivement de l’eau dans les nappes phréatiques fossiles pour leur permettre de développer une agriculture intensive ne profite qu’aux multinationales de l’agroalimentaire et des produits phytosanitaires et est quasiment criminel pour les populations locales : En effet, grâce aux volumes d’eau fossiles extraits, la production de denrées alimentaires augmente rapidement ce qui a comme conséquence une augmentation tout aussi rapide de la population locale liée à l’amélioration de l’alimentation, mais aussi d’un afflux massif de populations non originaires de la région, d’ou à nouveau le cercle vicieux de la surexploitation des ressources naturelles et au final le résultat est qu’on se retrouve avec une population plus nombreuse qu’avant avec des ressources naturelles qui ont disparues.
Nos « grands experts » en économie ? Ils ne jurent que par l’augmentation du Pib et le libéralisme total. D’abord le Pib en soi est un très mauvais indicateur. De plus ils nous citent en exemple les Etats-Unis qui connaissent une progression du Pib plus forte que la notre, mais ils oublient de préciser que cette augmentation est liée à un endettement massif de l’état et des particuliers au détriment de pays qui auraient plus besoin qu’eux de flux financiers et que d’autre part cette progression est due en grande partie à un afflux massif d’immigrants venus d’Amérique du sud ce qui provoque une augmentation purement mathématique du Pib. Peut-on encore parler dans ces conditions d’enrichissement ? Sous leur influence nous envions la Chine qui a un taux de progression annuel de 10 %. Mais combien de chinois en profitent ? Entre 50 et 100 millions. Les autres ne verront jamais leur situation s’améliorer.
Les médias ? La encore rien. On les comprend, pris qu’ils sont dans une course folle pour gagner rapidement de l’argent, ils se contentent de flatter nos plus bas instincts en participant à l’abrutissement généralisé de la population.
Les religions ? Croissez et multipliez-vous… Cela a le mérite d’être clair même si cela nous emmène tout droit en enfer. La encore au final les dieux reconnaitront les leurs…On peut toujours espérer qu’il y aura un peu plus de place au paradis. En attendant, elles expliquent aux pauvres que s’ils le sont c’est la volonté de leur dieu et qu’ils doivent subir leur sort pour racheter leurs âmes… Heureux les affligés car ils seront consolés…(Les Béatitudes, Mathieu Chap.5 versets 1-12).
L’ensemble de ces organismes nous complexe à longueur de journées et nous fait battre notre coulpe pour les crimes contre l’humanité, génocides, esclavage et autres guerres dites coloniales du passé. La repentance est à la mode et je suis étonné que nous n’ayons pas encore songé à reconnaître le génocide de l’homme de Neandertal, totalement réussi celui là. Pourquoi ne savons-nous pas utiliser notre connaissance de l’histoire pour nous préserver du futur total suicide génocidaire que nous nous préparons ?
Seuls quelques savants, prophètes de malheurs, prêchent dans le désert, mais évidement personne ne les écoute.
En résumé de ces deux premiers chapitres on peut comparer la masse biologique possible sur terre, dont nous faisons partie, à une pyramide dont la base serait occupée par les bactéries transformant le minéral en éléments nutritifs pour les plantes, puis un peu plus haut les algues et les plantes, notamment les forêts rendant l’espace biologique viable pour les autres espèces puis, toujours de bas vers le haut toutes les autres espèces, des moins sophistiquées jusqu’à la plus sophistiquée : l’espèce humaine qui est censée occuper la petite pointe du sommet de la pyramide. Hors depuis une centaine d’année, le développement exponentiel de l’humanité est entrain d’inverser brutalement la pyramide. Nous sommes toujours en haut, mais le sommet devient de plus en plus large et la base se rétrécit. On conçoit aisément qu’elle ne tardera pas à s’écrouler sous notre poids.
Quelles sont les causes de cet accroissement ?
Le péché d’orgueil…et l’égoïsme.
Lorsque l’on regarde la courbe du taux de croissance on constate qu’elle prend sa cambrure exponentielle au 19éme siècle. La révolution industrielle, l’introduction des notions d’hygiène élémentaires, surtout postnatales, l’agriculture intensive puis les progrès de la médecine avec la découverte des antibiotiques, nous ont laissé penser qu’avec notre technologie nous étions devenus des dieux et que nous allions réussir à résoudre tous nos problèmes et à maîtriser notre destin… Las, nous avons oublié qu’il y avait des limites. Et pourtant déjà en 1798 Malthus mis le problème en évidence. Premier prophète de malheur, il subit le discrédit de la classe scientifique de l’époque. Et depuis, quoique les sciences économiques fassent parti des sciences dites « humaines », nous avons tout simplement oublié de mettre l’humain au centre de la réflexion. La financiarisation de l’économie mondiale n’a fait qu’accentuer le problème.
Quelles sont les solutions que nous pouvons envisager ?
Tout d’abord il faut réaliser que piloter la démographie mondiale c’est un peu comme piloter un gros, très gros paquebot. On ne peut pas faire virer de bord brutalement un paquebot sur sa lancé. 20 kilomètres avant d’entrer dans le port, le capitaine fait stopper les moteurs pour ralentir, afin de ne pas fracasser son navire sur les quais. 20 kilomètres, pour l’humanité nous pouvons penser en termes de génération : Peut être 10 ou 15 générations soit entre 250 et 350 ans. En effet la tache est ardue et compliquée et le temps nous est donc compté. Il est urgent de s’y atteler car il va falloir repenser une nouvelle civilisation mondiale.
Première hypothèse.
C’est la voie d’Homo qui essaye de devenir vraiment Sapiens
Nous prenons conscience du problème, de son ampleur, de ses difficultés, de son urgence et décidons d’être proactifs et arrivons à juguler nos instincts meurtriers. Nous nous fixons un objectif : 3 milliards d’habitants sur terre.
La première des actions à entreprendre est d’alerter l’opinion internationale y compris et en premier, les dirigeants. Première action et déjà première grosse difficulté : Le libéralisme en vogue aidant, nous sommes probablement déjà entrés en guerre économique et dans ce cas disposer d’une masse humaine à coût de main d’œuvre très bas est un atout important pour booster la croissance du PIB afin d’attirer les investissements étrangers, pour obtenir des transfert de technologie, d’exporter massivement en faisant du dumping, au moins social, et ainsi de casser les économies des pays concurrents. Il va falloir faire preuve de beaucoup de persuasion et de fermeté pour y arriver, d’autant que les dirigeants de nos multinationales, sans se soucier de savoir qu’ils sont en train probablement de scier la branche sur laquelle ils sont assis, et axées sur des objectifs purement financiers et à court terme, jouent la même carte que ces gouvernements. Minimum de temps, une génération.
Une fois acquis l’adhésion des dirigeants et avoir au moins sensibilisé leur opinion publique, il va falloir éduquer 10 milliards d’individus… Vaste programme… Y compris et surtout les femmes. La quasi-totalité du monde non occidental, y compris la Chine et l’Inde, estime qu’il est tout à fait inutile d’éduquer les filles… Ceci est une des raisons essentielles du sous développement et de l’accroissement de la population. Mais ce n’est pas suffisant. Concomitamment à l’éducation il va falloir s’attaquer à notre instinct primaire, le plus ancré dans nos gènes : La reproduction. Hors notre instinct est ainsi programmé, que plus nous vivons en situation précaire, plus nous nous reproduisons pour perpétuer l’espèce. C’est la deuxième raison essentielle de notre accroissement. Cette action nous occupera bien pendant au moins trois à quatre générations. Pendant ce temps, la population augmente toujours… Mon hypothèse n° 2 viendra probablement momentanément, mais il faut espérer qu’on en garde le contrôle, faire fléchir tant soit peu cette progression moyennant quelques belles épidémies… ou catastrophes dites naturelles, en réalité provoquées par nous. Nous sommes aux alentours de 2125 avec une population environ entre 13 et 15 milliards. Le pétrole est déjà oublié, nous lui aurons peut être trouvé une alternative, mais les matières premières seront probablement épuisées et notre environnement assez ravagé. L’économie mondiale sera sens dessus dessous. Il va falloir repenser toute notre logique économique.
Haut les cœurs ! Ce n’est pas fini.
Pour atteindre notre objectif de 3 milliards d’habitants de notre belle planète il va falloir diviser la population par 4 …En douceur SVP. Nous n’avons pas renoncé aux droits de l’homme ni a l’humanisme. Il aura fallu négocier au préalable une baisse concomitante dans tous les pays et proportionnelle à la population existante dans chacun d’eux, ou mieux, proportionnellement aux ressources naturelles de chaque pays. On imagine les tractations…
Prenons l’hypothèse basse : 13 milliards qu’il va falloir ramener à 3 milliards.
En même temps il va falloir maintenir une population en âge de procréer pour perpétuer malgré tout l’espèce. Admettons que1 % de la population meure chaque année et qu’on applique une stricte politique de contrôle des naissances : une femme = 1 enfant. Il faudra 200 ans environ pour ramener la population à 3 milliards.
Nous y sommes… Le printemps est de retour. La nature s’est régénérée. …et rendez vous dans quelques millénaires pour le prochain défi.
Deuxième hypothèse :
Comme d’habitude l’humanité ne réagit qu’après la crise. On peut toujours essayer d’imaginer le résultat : L’orgueil et les égoïsmes l’emportent. L’humanité se livrera avec fascination à Lucifer. Les tensions s’accentuent sous la pression conjuguée du terrorisme et de l’immigration devenus insupportables.
L’Occident commence par se barricader. (Cela a déjà commencé dans au moins deux pays) mais, encore une fois, les nouvelles lignes Maginot seront contournées. Des guerres, d’abord locales, vont éclater, accompagnées ou précédées par de grandes épidémies. L’économie mondiale va s’effondrer, puis ce sera l’affrontement global. Les bons ingrédients sont déjà présents : Dissémination des armes chimiques, bactériologiques et nucléaires. L’humanité y survivra-t-elle ?
Contrairement à la conclusion d’un livre d’Hubert Reeves reprise dans son titre, il n’est plus temps de s’enivrer pour oublier, mais, peut être encore, temps de se réveiller pour progresser sur la voie de Sapiens, avant que nous n’ayons même plus une larme pour arroser la dernière fleur.
Niciun comentariu:
Trimiteți un comentariu