luni, 23 mai 2011

22 iunie sau când a început Marele război patriotic al URSS ?

Vă rog să citiți acest text selectat de mine, în speranța că vă poate interesa. Este o parte din sitoria URSS în care România a fost implicată până la umeri, ca să nu zic- până peste cap. Cu prietenie, Dan Culcer

Biographie

MON PARCOURS

Je naquis en 1958 à Kuibyshev, ville centrale de Russie, appelée « Samara » avant et après l’époque soviétique. Pour une grande majorité de mes contemporains, mais tout particulièrement pour ma famille, la Grande Guerre Patriotique1 d’URSS n’était pas seulement une histoire que l’on pouvait lire dans les manuels. Ce fut aussi une tragédie personnelle : mon père servit dans l’Armée Rouge, son jeune frère et son beau-frère furent tués au combat. Tout ceci sans mentionner tous les biens qu’ils perdirent lorsque ma famille, fuyant l’occupation nazie en Ukraine, se réfugia à Kuibyshev. Mais beaucoup d’autres connurent la même situation.
Sur les bancs de l’école j’avais déjà réalisé que la société soviétique n’avait rien à voir avec « le rêve de l’hummanité devenu réalité ». J’aimais l’histoire et, une fois l’école finie, mon diplôme avec mention me permit d’entrer dans l’université de mon choix. Je ne me faisais pourtant aucune illusion sur les possibilités, pour un historien professionnel soviétique tel que moi, de mener des recherches objectives et honnêtes. En conséquence, je choisis l’ingénérie aéronavale. Je passai cinq ans à l’Institut d’Aviation de Kuibyshev, puis six autres années en tant que dessinateur aéronaval. Ces années ne furent pas perdues, elles me donnèrent des connaissances inestimables dans le tri et l’analyse de l’information.
L’histoire de la Seconde Guerre Mondiale resta ma véritable passion. J’avais lu les travaux de presque tous les historiens occidentaux que l’on pouvait trouver en URSS : Halder, Tippelskirch, Butler, Liddell, Hart... Et là, un petit miracle se produisit : en dépit de toutes les lois, un bibliothécaire négligent me laissa lire de vieux journaux soiétiques. Le lecteur occidental sera sans doute étonné de découvrir que les journaux soviétiques d’avant-guerre et de la période de la guerre n’étaient pas accessibles aux lecteurs sans vérification de sécurité préalable.
C’était en 1983, Brezhnev était mort et Andropov, son successeur, « resserrait les vis » contre tout ce que l’URSS comptait de libertés civiles. Au même moment, je tournais les pages jaunissantes de la Pravda2 et découvrai le « communiqué commun des commandements soviétique et allemand » accompagné d’une immense carte de la Pologne avec « la ligne de démarcation des intérêts d’Etat de l’Allemagne et de l’URSS », et de la photographie souriante de Molotov et Ribbentrop, la marionnette du « gouvernement populaire de Finlande ». Tout ceci avait été soigneusement oublié, effacé des mémoires et des manuels d’histoire soviétiques.
En 1984 et 85, je rédigeai ma première « étude historique », mon approche des événements de 1939-1941, dans un gros carnet. Je conclus que durant la première partie de la Seconde Guerre Mondiale, l’URSS agit comme un agresseur, initiant l’invasion de la Pologne en septembre 1939. Ce n’était qu’un travail académique à peine novateur : le partage de l’Europe de l’Est entre Staline et Hitler n’était pas une nouveauté pour les historiens occidentaux. Mais le contenu de mon carnet contrevenait certainement au paragraphe 190 du Code Pénal de la Russie soviétique sur la « Propagation des inventions mensongères qui menacent le système d’Etat soviétique ». Si l’existence de ce carnet était parvenue aux oreilles du KGB, je n’aurais plus connu la paix. Heureusement, le système soviétique s’écroula avant.
En 1985, Gorbachev arriva au pouvoir annonçant une période de « glasnost » (ouverture) et de « perestroika » (reconstruction). J’organisai tout d’abord des clubs politiques indépendants et des rassemblements anti-communistes dans ma ville. Je démissionnai de mon travail où j’étais tenu au secret militaire (le KGB conservait alors tout son pouvoir et j’aurais pu très facilement, même à tort, être accusé d’espionnage). Je devins alors chargeur de charbon dans une salle des chaudières pour un maigre salaire mais beaucoup de temps libre. Et les cinquante roulements de 24 heures me protégeaient contre l’accusation de crime de « parasitisme ». Mais il ne fallut pas longtemps au KGB pour me retrouver à mon nouveau travail. En l’absence de charges d’espionnage, ils cachèrent un petit sac de « substance blanche poudreuse » (c’est-à-dire de drogue) dans la salle des chaudières. Ironiquement – et heureusement – ils oublièrent un détail : de vérifier mon emploi du temps. La chaudière fut fouillée, mais pas en ma présence. Un signe que le système soviétique se désintégrait rapidement.
En 1988 je pus publier quelques articles dans des journaux locaux, basés sur mon étude du pacte Molotov-Ribbentrop, et j’en donnai une lecture à l’université locale.
Ce n’est qu’au début des années 90 que les informations commencèrent à filtrer des archives militaires, confirmées par une poignée de documents. A peine une poignée, car Eltsine n’avait pas encore la décence de rendre public toutes les archives du système soviétique.

MES OUVRAGES


Rétrospectivement, il est difficile de dire ce qui me permit de voir le désastre militaire de 1941 sous un angle différent. Ce fut certainement une étude statistique intitulée « le sceau du secret est tombé », publiée par la Direction des Généraux de l’Armée Russe pour l’Histoire Militaire.
Pour la première fois, les pertes totales de l’Armée Rouge avaient été analysées et détaillées en mois, en années, selon le front et le type d’opération. Officiers soviétiques orthodoxes, les auteurs de l’étude n’avaient pas du tout l’intention de contrevenir au paragraphe 190 du Code Pénal et de « menacer le système soviétique ». Mais quand je m’attaquai à ces montagnes de chiffres avec ma calculatrice, il fut impossible de ne pas remarquer le fait que pendant l’été 1941, le nombre de soldats de l’Armée Rouge qui furent faits prisonniers ou qui désertèrent, était plusieurs fois plus important que celui des tués et des blessés.
Par exemple sur le front Sud-Ouest (l’Ukraine), le nombre des soldats perdus dépassait dix fois celui des morts, et sur le front Central (Biélorussie), onze fois plus. Quelle armée en guerre peut subir de telles pertes ? L’étude statistique montrait que pendant le deuxième semestre de 1941 l’Armée Rouge perdit 6 290 000 petites armes. Qu’est-il donc arrivé aux excellentes armes soviétiques ? Défaut technique ? Pour six millions d’armes? Ou bien ces millions d’armes, ces dizaines de milliers de tanks et de cannons furent-ils abandonnés en masse par les soldats de l’Armée Rouge dans la panique de la fuite?
C’est alors que se forma mon hypothèse, et suivirent de nombreuses années de recherches et d’études de documents pour comprendre ce qui se passa lors des batailles de 1941. Mon hypothèse devint la ferme conclusion, vérifiée par des documents et des faits, que la cause principale du désastre militaire de 1941 (qui causa des millions de morts) n’était pas la supériorité numérique allemande ou la qualité de leur armement. C’était bien plus simple, et plus terrible : après les premiers coups de feu, l’Armée Rouge devint une masse ingouvernable de gens armés qui se transforma soudain en d’interminables colonnes de prisonniers de guerre désarmés.
Cette conclusion ne contredisait pas seulement toutes les anciennes thèses de l’historiographie soviétique, elle détruisait de la même façon la légende héroïque du « soulèvement patriotique », de « l’héroïsme de masse » et de « l’unité monolithique de la société soviétique ». Deux générations soviétiques ont été élévées avec cette légende. Ce mythe entretenait (et entretient toujours) la justification des méfaits de Staline : oui, c’était un tyran cruel, oui il a assassiné beaucoup d’innocents, mais « c’est grâce à lui que nous avons gagné la guerre ».
J’ai nommé mon premier livre Le tonneau et les cercles. Les planches d’un tonneau sont tenues ensemble par des anneaux de fer. Ôter les anneaux causerait la désintégration du tonneau et la perte de tout son contenu. Pour moi, l’empire de Staline et son immense armée, fermement maintenus par les cercles de la terreur et du mensonge, rappelle un tonneau : paraissant indestructible de l’intérieur, mais condamné à la destruction après le premier coup puissant de l’extérieur.

Je terminai mon livre en avril 2003. Malheureusement, 32 éditeurs rejetèrent mon manuscrit, tout comme 14 autres en Ukraine, autre grand pays russophone. Le quinzième éditeur, « Renaissance », dirigé par I. Babik, prit le risque et imprima six mille copies qui furent très rapidement vendues. Ensuite P. Bystrov, le PDG de « Yauza » (la filiale de EXMO, le plus grand éditeur russe) édita ce même livre en Russie sous le titre 22 juin. Cinq autres éditions suivirent, toutes écoulées en l’espace de trois semaines. Etonnament, Babik, Bystrov et moi sommes des ingénieurs aéronautiques de formation. Il faut croire que notre « regard de haut » commun est bénéfique pour l’historiographie moderne.
Mon bestseller Le tonneau et les cercles rencontra un lourd silence de la plupart des périodiques et des historiens militaires officiels, mais fut largement débattu dans les quelques medias d’opposition restant et dans des forums sur internet. S. Gedroits explique dans l’édition de décembre 2007 du magazine “Zvezda” pourquoi les historiens d’état détestent mes livres : « Bien sûr, Mark Solonin n’est pas le seul agent de cette révolte intellectuelle. Mais ils (les historiens d’état) le détestent particulièrement pour son talent de conteur alors qu’il est totalement incontestable : chaque ligne (littéralement!) est appuyée par des faits et des références... »
Je fus encouragé par Viktor Suvorov1 quand il dit dans une interview radiophonique : « Permettez-moi de profiter de l’occasion pour exprimer toute ma gratitude à Marc Solonin, de lever mon chapeau et de m’incliner devant lui... Quand j’ai lu les ouvrages de Marc Solonin, j’ai compris ce que Salieri a dû ressentir et j’ai pleuré… Je pense que Solonin a réalisé un exploit scientifique, et que ce qu’il a écrit est une pierre d’angle du fondement de l’histoire de la guerre qui sera écrite un jour... ». Suvorov est particulièrement important pour moi en raison de mùa critique de son explication des défaites colossales de l’Armée Rouge. Mais je soutiens complètement sa thèse selon laquelle l’URSS, tout comme le Troisième Reich, est l’initiateur de la Seconde Guerre Mondiale.
Le succès de mon premier livre me permit de continuer mes recherches. En 2006, Les terrains d’aviation paisiblement endormis fut publié. Le titre du livre moque le mythe de la pacifique armée de l’air soviétique. Je montre qu’elle ne fut pas décimée au sol par les premiers assauts d’une Luftwaffe traîteresse. La raison des pauvres performances soviétiques est, comme pour ses camarades de l’armée de terre, leur réticence à se battre. J’analyse aussi les batailles aériennes sur le front germano-soviétique lors des premières journées de la confrontation et je les compare avec les batailles françaises, néerlandaises et la bataille d’Angleterre de mai 1940. Quelques 170 pages (le tiers du livre) traitent d’aérodynamique, d’armement et des tactiques de combat du début de la seconde guerre mondiale. A ma connaissance, je suis le premier à donner aux lecteurs – même à ceux qui n’auraient pas de connaissances technologiques – les connaissances de base pour comprendre mes ouvrages et d’autres sur l’aviation de cette période.
Mon livre suivant, 23 juin, le jour M analyse la planification militaire soviétique. Je développe (à l’appui de nombreux documents et témoignages) une des thèses de Suvorov : Staline préparait une grande invasion de l’Europe pour juillet 1941 mais il fut devancé par Hitler.
L’histoire de la seconde Guerre Finno-Soviétique, qui ne fut qu’abordée dans Le tonneau et les cercles, fut approfondie et parue en 2008 sous le titre 25 juin : stupidité ou agression ?. Je tentai de reconstruire l’histoire des tentatives incessantes (et pour la plupart infructueuses) de Staline de soumettre la Finlande.
Puis en juillet 2008 parut Tordre les esprits dans lequel j’exposai et réfutai les falsifications, soviétiques et contemporaines, de la tragique histoire de la Grande Guerre.
Mes livres se sont vendus à plus de 150 000 exemplaires en russe, ont depuis été tranduits et publiés en Slovaquie et en Pologne, et le seront bientôt en Estonie et en République Tchèque. Je suis à présent à la recherche de traducteurs dans d’autres langues.

1. La Grande Guerre Patriotique est le nom que l’URSS donna à sa participation à la Seconde Guerre Mondiale. L’invasion de la Pologne et de la Finlande en 1939 et l’annexion de l’Estonie, de la Lettonie, de la Lithuanie et d’une partie de la Roumanie en 1940 furent nommées des « campagnes de libération », pas des guerres. Ainsi la guerre « patriotique » ne commença que le 22 juin 1941, avec l’invasion de l’URSS par l’Allemagne.
2. Journal official principal en URSS (la publication privée de livres et de périodiques était illégale).
* Auteur russe pour qui l’URSS est l’instigateur de la Seconde Guerre Mondiale. Son livre Le brise-glacefut publié à des millions d’exemplaires, dans plus de trente langues.

Bibliographie


●  Le 22 juin, ou Quand a commencé la Grande Guerre Patriotique?
●  Sur les aérodromes endormis
● 23 juin : le jour "M"
25 juin : inconscience ou agression ? 

Les livres de Mark Solonin sont des monographies scientifiques qui, grâce à un langage limpide et des données intéressantes, éveillent l’intérêt de lecteurs d’âges et de professions très divers. Chacun de ses ouvrages traite de questions précises de l’histoire de la Deuxième Guerre Mondiale et contient plusieurs milliers de références à des documents (parfois un seul extrait de texte est accompagné de deux ou trois références). Ses livres contiennent une immense quantité d’informations factuelles de planification militaire, de négociations politiques, d’actions militaires, la mesure des unités blindées et le calibre des armes d’artillerie, ainsi que des cartes-schémas réalisées par l’auteur illustrant les opérations militaires des forces soviétiques et allemandes.
Le vif intérêt des lecteurs trouve sa confirmation la plus concrète et la plus nette dans le nombre des rééditions et des tirages communs de l’auteur. Depuis le printemps 2005, le livre Le 22 juin a été réédité plus de dix fois, et le tirage général des trois premiers livres de l’auteur fin 2007 atteignait les 97 000 exemplaires, chiffre phénoménal pour le marché russe actuel de la littérature scientifico-historique. Ce succès n’est pas un hasard. D’une énumération laborieuse de faits ennuyeux, Solonin fait de l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale un système stupéfiant de questions, auxquelles l’auteur cherche des réponses avec les lecteurs passionnés. Ce sont justement la précision et la clarté de la position de l’auteur, cette « approche problématique » dans l’exposition des faits qui font la spécificité des recherches historiques de Mark Solonin et qui ont fait de ses ouvrages de véritables best-sellers en Russie.

La question centrale, parmi les différents problèmes abordés dans les livres de Solonin est : pourquoi l’empire stalinien, préparé depuis de nombreuses années à une Grande Guerre, ayant concentré toutes les ressources du pays le plus riche du monde, ayant équipé ses troupes terrestres et son aviation (les plus nombreuses d’Europe et du monde) avec d’immenses quantités d’armement récent (le meilleur au monde), a-t-il connu une défaite écrasante à l’été 1941 ?
Selon l’auteur, la cause principale de la catastrophe militaire sans précédent de 1941 réside au-delà des problèmes de tactique, de stratégie, de technique d’armement, et de la célèbre « attaque éclair » des forces allemandes. L’Union Soviétique, et par conséquent ses forces militaires, n’étaient pas prêtes pour la guerre sur le plan politico-moral. En dépit de l’apparente puissance de l’Armée Rouge, en dépit de sa monumentale préparation matérialo-technique, l’armée n’était pas capable de mener une guerre longue et impliquant de grandes pertes, car les hommes qui composaient cette armée ne voulaient pas sacrifier leur vie pour les réglements de compte d’Hitler et de Staline.
Ceci se concrétisa par des désertions en masse, des redditions en masse aux mains de l’ennemi, des abandons en masse de l’armement (allant des fusils aux tanks) sur les champs de bataille. De fait, à l’été 1941 ce ne furent pas deux armées qui se rencontrèrent, mais d’un côté les forces armées hitlériennes organisées et fonctionnant comme un mécanisme réglé, et de l’autre une masse armée presque incontrôlable se transformant soudain en une foule de déserteurs et de prisonniers de guerre. Cette conclusion des travaux de Solonin (un « scandale sensationnel » selon l’éditeur) est démontrée de façon détaillée avec l’analyse des actions militaires du début de la guerre, jour par jour et heure par heure, et l’analyse scrupuleuse des pertes humaines et matérielles de l’Armée Rouge. Dans les ouvrages de Solonin, pour la première fois sans doute dans toute l’historiographie russe, est clairement formulée et soutenue la thèse des « deux guerres » : la guerre de Staline pour l’hégémonie en Europe qui débuta le 17 septembre 1939 par l’invasion de la Pologne, et la Grande Guerre Patriotique qui ne commença qu’après que les citoyens soviétiques furent convaincus, par une expérience personnelle tragique, que le seul moyen de sauver le pays et le peuple était la victoire sur Hitler. L’auteur a opposé aux mythes répandus sans fin par la propagande d’une « alliance extraordinaire du parti et du peuple » et d’un « héroïsme de masse sans précédent » la tentative d’une analyse réfléchie et impartiale des évènements entrelacés de ces deux guerres auxquelles a participé une seule et même Armée Rouge.

Sur les aérodromes endormis étudie les causes de la catastrophe militaire de l’été 1941 et la situation dans l’aviation soviétique. La structure du livre est assez inhabituelle. La première partie (qui représente environ le tiers du volume total) contient un petit cours d’aérodynamique, de théorie de construction, des exemples de système d’armement et de tactique de l’aviation militaire propres aux années 40. L’auteur (constructeur aéronautique par ses diplômes et sa première profession) attire l’attention du lecteur sur l’analyse comparative facilement compréhensible et non vulgarisée des avions de guerre d’Allemagne, de France, de Grande-Bretagne et d’URSS. L’examen est aussi fait des actions militaires aériennes sur le front germano-soviétique à l’été 1941 en comparaison avec les évènements de mai 40 dans le ciel français et la « bataille aérienne pour la Grande-Bretagne » à l’automne 1940.

23 juin : le jour "M" est une investigation fouillée des évènements tragiques de l’été 1941 et répond aux questions apparues au cours des discussions ayant fait suite à la parution des deux premiers livres. Cet ouvrage contient une immense quantité de données et de documents authentiques sur l’analyse de la préparation matérialo-technique de l’Union Soviétique à une guerre mondiale. Une attention toute particulière est portée sur les questions de planification militaire. En développant la conception de Victor Souvorov, l’auteur  reconstruit de manière convaincante le plan de Staline préparant une invasion de l’Europe à grande échelle qui aurait dû commencer en juillet 1941. L’analyse scrupuleuse des documents et des souvenirs des participants à ces évènements a permis de former l’hypothèse selon laquelle Staline aurait avancé le début de cette guerre planifiée à la date du 23 juin 1941. Ainsi Hitler, sans le savoir, a attaqué seulement un jour avant l’invasion.

25 juin : inconscience ou agression ?   Ce livre éclaire les évènements de la deuxième guerre finno-soviétique (du 25 juin 1941 au 5 septembre 1944). Avec une grande quantité d’archives (dont beaucoup publiées pour la première fois dans un ouvrage scientifique) il montre les tentatives incessantes, pourtant totalement infructueuses, de Staline de soumettre la Finlande à son pouvoir. Le point culminant de cette politique agressive et irréfléchie est le 25 juin 1941 avec l’attaque de l’aviation soviétique sur des objectifs militaires et civils finlandais, dernière impulsion de cette guerre, amenant l’Armée Rouge a de nouvelles pertes humaines et matérielles injustifiées.

       Les droits d’édition dans les limites de la Fédération russe et dans d’autres langues, en dehors du russe, sont réservés à l’auteur. Actuellement l’ouvrage 22 juin édité en Ukraine va être publié en République Tchèque et en Pologne.

« Ce livre, il faut le dire, est renversant. Non pas parce qu’il contient des faits sensationnels (et il en contient), ni qu’il est merveilleusement bien écrit (et il l’est). Il vous laisse le sentiment que sous vos yeux et avec votre participation l’auteur extrait d’une foule de données et de détails ce qui fait réellement sens... »
S. Gedroiz, critique littéraire de la revue « Zvezda » (St Pétersbourg, N°12/2006)

« Solonin ne parle que des faits et bien souvent ces faits nous sont familiers. Mais quand ils sont réunis en un même endroit, ça donne la chair de poule... Comment présente-t-on le 22 juin au cinéma ? Notre combattant armé d’une carabine et d’un « cocktail Molotov » se jette sous les chenilles d’un tank allemand et le monstre d’acier prend feu. Les Allemands ont la force mécanique d’une technique redoutable, et nous avons la force d’une âme immortelle. La conclusion la plus effrayante de cet ouvrage de Solonin est qu’il n’en était rien. Et plus précisément que c’était presque le contraire... »
Leonid Radzikhovskiy, journaliste

« Le livre de M. Solonin Sur les aérodromes endormis est l’une des analyses les plus approfondies de ce qui s’est passé le 22 juin avec notre aviation, et rien de semblable n’a depuis été édité. C’est une contribution inestimable à l’histoire de notre aviation... »
Dmitriy Zakharov, historien et journaliste de télévision

« Le choc littéraire le plus fort de l’année 2006. »
Mikhail Veller, écrivain, philosophe et expert

« Un nouveau pas vers l’interprétation des évènements de 1941 a été franchi il y a quelques années par le livre de Mark Solonin. On peut dire qu’il s’agit du premier travail de synthèse sur l’histoire de la guerre inspiré par les efforts de V. Souvorov pour éclaircir ce domaine... Cet ouvrage fait preuve d’une logique remarquable... Avec les concepts proposés par Solonin commence enfin une véritable étude sur l’histoire de cette guerre... »
N. N. Volskiy, historien et expert

« Avant tout permettez-moi de profiter de cette occasion pour témoigner à Mark Solonin ma gratitude, lui tirer mon chapeau et m’agenouiller devant lui... Quand j’ai lu le livre de Mark Solonin, j’ai compris le sentiment de Salieri... Il me semble que Solonin a réussi un exploit scientifique et que ce qu’il a écrit restera comme une brique en or dans les fondements de cette histoire de la guerre qui reste encore à écrire... »
Victor Souvorov, historien et expert

Bibliographie de Mark Solonin :

- Le tonneau et les cercles, ou Quand a commencé la Grande Guerre Patriotique ? (445 pages, Drogobych : éditions « Vozrozhdenie », avril 2004)
- Le 22 juin, ou quand a commencé la Grande Guerre Patriotique ? (509 pages, Moscou : éditions « Yaouza-EKSMO », première édition en janvier 2005)
- Sur les aérodromes endormis (572 pages, Moscou : éditions « Yaouza-EKSMO », première édition en avril 2006)
- 23 juin : le jour M (507 pages, Moscou : éditions « Yaouza-EKSMO », première édition en juin 2007)
- 25 juin : inconscience ou agression ? (640 pages, Moscou : éditions « Yaouza-EKSMO », première édition en décembre 2007)
- "Lavage de cerveau. La fausse histoire d'une grande guerre" (360 pages, Moscou : éditions « Yaouza-EKSMO », première édition en juin 2008)
- «Une cause simple pour une Grande catastrophe» (article dans le recueil La Grande Catastrophe Patriotique – 1, Moscou : éditions « Yaouza-EKSMO », mai 2007
- «Les attaques d’aérodromes : mythes et faits » (article dans le recueil La Grande Catastrophe Patriotique – 3, Moscou : éditions « Yaouza-EKSMO », décembre 2007
- «URSS-Finlande, de mars 40 à juin 41» (article dans le recueil La vérité de Victor Souvorov – 4, Moscou : éditions « Yaouza-EKSMO », mars 2008

En octobre 2008 le livre de M. Solonin "Lavage de cerveau. La fausse histoire d'une grande guerre" a remporté le concours "les 15 livres russes de l'année".

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