marți, 20 noiembrie 2012


La liberté des mouvements de capitaux est un crime

«Par la liberté des mouvements de capitaux notamment, les peuples ont été privés de leur souveraineté sur l’économie. Ceux-ci génèrent le revenu national. Ce revenu appartient au peuple, qui a le droit et le devoir de le répartir libéralement, également, fraternellement, donc démocratiquement, par une loi exerçant
ses effets de manière générale. Dans les limites de la loi, les détenteurs du capital ont le droit de l’utiliser en privé. Du point de vue des constitutions propres à toute l’humanité, ils ne sont pas habilités à en priver le peuple à seule fin de privilégier leurs propres intérêts.
»
Karl Albrecht Schachtschneider:
Demokratie versus Kapitalismus.
Vom Recht des Menschen. 2001
«La liberté des mouvements de capitaux contredit la limitation territoriale du système politique de légitimation et, partant, de l’étatisme existentiel. En une certaine mesure, elle crée une notion de brigandage privé mondial1

1 Augustin, La Cité de Dieu IV, 4-6:
«Quoi d’autre que de grandes troupes de brigands sont les riches à qui le sens de la justice fait défaut.»
Karl Albrecht Schachtschneider:
Freiheit in der Republik, 2007
«Le capitalisme international est, comme la liberté internationale des mouvements de capitaux, incompatible à tout jamais avec la
démocratie et la justice sociale. Dans une économie de marché basée sur l’emploi des capitaux, il est contraire au système. En tant que telle, l’économie d’un peuple doit se soumettre aux lois de ce peuple. Les bailleurs de fonds ne sauraient être habilités à prescrire
au peuple ses lois. […]Les gérants du capital sont les nouveaux maîtres du monde, qui s’enrichissent, comme ils l’ont toujours fait,
de manière insupportable aux dépens d’êtres généralement pauvres. […]De telles méthodes sont incompatibles avec la liberté des hommes et avec la souveraineté des peuples.»

Karl Albrecht Schachtschneider: Die Souveränität
Deutschlands. Souverän ist, wer frei ist, 2012
«La mondialisation du recours aux capitaux est la voie, tout d’abord couronnée de succès, qui mène à l’exploitation des peuples et
à l’asservissement des Etats. La liberté des mouvements de capitaux a rendu possible cette nouvelle forme d’exploitation, dont il faudra établir la responsabilité.»
Karl Albrecht Schachtschneider: Republikanismus versus Globalismus, exemplifiziert an der Kapitalverkehrsfreiheit, ohne Jahresangabe
(Traduction Horizons et débats)

La maximalisation des bénéfices des banques est «économiquement insensée»
Le mercredi 7 novembre, lors du forum économique de l’hebdomadaire de Hambourg Die Zeit, l’ancien chancelier Helmut
Schmidt a déclaré, devant 600 invités de l’économie et de la politique, qu’avec la crise de surendettement en arrière-plan,
il n’est pas impensable qu’il y aura de profonds changements politiques et économiques. «Nous nous trouvons à la veille d’une possible révolution en Europe», prévient Schmidt. Il pressent que dans toute l’Europe la confiance dans les institutions européennes a diminué. La situation en Chine et aux Etats-Unis est également caractérisée par des incertitudes. Une journée entière des managers, des politiciens et des scientifiques ont discuté sur l’avenir de l’Europe et de l’euro. Le vice-directeur de la Deutsche BankJürgen Fitschen, s’est montré autocritique et a qualifié la maximalisation à court terme des bénéfices des instituts bancaires d’«économiquement insensé». Elle ne devrait plus avoir lieu, «elle
nous nuit à long-terme». De plus, on attend des cadres dirigeants du plus important institut bancaire allemand, qu’ils ne touchent leurs gratifications qu’après cinq ans de carence. Le ministre des Finances Wolfgang Schäuble a déclaré au sujet de la lutte contre la crise de l’endettement: «Nous pouvons y arriver, mais en Grèce nous n’avons pas encore passé le cap.»
Source: «Hamburger Abendblatt» du 9/11/12
(Traduction Horizons et débats)



Vă rog să citiți aceste text eselectate de mine, în speranța că vă pot interesa. Cu prietenie, Dan Culcer

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