joi, 29 martie 2012

Alte adevăruri despre situația din Grecia. Din presa liberă

Vă rog să citiți acest text selectat de mine, în speranța că vă poate interesa. Cu prietenie, Dan Culcer

ON MENT SUR LES GRECS
AUJOURD'HUI,
ON MENTIRA SUR VOUS
DEMAIN ......
 
Par le journaliste indépendant - non lié ni aux pouvoirs ni aux puissances d'argent - Michel Collon - 8 mars 2012
Voir son site inverstig'action
 
 
Les médias nous mentent sur les Grecs. Comment ? En recopiant sans aucune analyse critique ce cliché de Merkel et Sarkozy :
« Les Grecs ont vécu au-dessus de leurs moyens ».
Double manipulation:
1. « Les » Grecs, ça n’existe pas.
2. Les donneurs de leçons sont en réalité les coupables.
 
Manipulation n° 1. Parler des Grecs en général comme si c’était une seule catégorie, une seule classe. En cachant les faits suivants :
1. Les armateurs grecs, multimilliardaires contrôlant 16% de la flotte mondiale, ne paient jamais aucun impôt et l’U.E. n’y touche pas.
2. L’Eglise orthodoxe, principale propriétaire de terres et de richesses touristiques du pays, a également échappé aux impôts. L’U.E. n’en dit rien.
3. Selon le commissaire UE Bolkestein, « une grande partie de la population grecque est paresseuse ». De même, selon Merkel, les Grecs prendraient trop de vacances et partiraient trop tôt à la pension (déclaré à Meschede, le 17 mai 2011). Ouh, la menteuse !
- Les Grecs ont sept jours de vacances de moins que les Allemands.
- ils arrêtent de travailler en moyenne à 61,9 ans, soit un mois plus tard qu’en Allemagne. Conclusion : « Les Grecs » se divisent en deux "catégories" très inégales.
Les Grecs comme vous et moi. L’UE veut leur imposer des salaires de 650 - 800 euros par mois, des pensions de 450 € et des hausses de taxes.
Tout profit pour l’autre sorte de Grecs, les 1%, qui gagneront encore plus de milliards, et les planqueront à Londres, à Berlin ou dans les paradis fiscaux (Suisse etc ).
 
Manipulation  n° 2. Merkel et Sarko se présentent en généreux humanitaires soucieux de sauver les Grecs. C’est le coup du pompier pyromane.
- Qui a, en été 2009, au plus fort de la crise, forcé le gouvernement grec à débourser 2,5 milliards € pour six frégates françaises ? Sarkozy.
- Qui leur a fourgué six sous-marins pour 5 milliards € ? Merkel.
- Ajoutez 400 millions pour quinze hélicoptères de combat du franco-allemand EADS, et vous arrivez à 7,9 milliards € gaspillés !
Alors que la Grèce occupe déjà la cinquième place au palmarès mondial des plus grands acheteurs d’armes conventionnelles. Merci l’Otan !
On parle de la « corruption grecque ». Fort bien. Que va faire l’UE contre Siemens qui a distribué des pots-de-vin à tour de bras pour acquérir une position de monopole aux Jeux olympiques d’Athènes de 2004 ?
Autre silence complice. Qui a truqué les comptes de la Grèce pendant dix ans afin qu’elle puisse entrer dans l’euro ? Les banquiers de Goldman Sachs. Qui vient-on de placer à la tête de la Banque Centrale Européenne ? Mario Draghi, vice-président de Goldman Sachs durant ces manipulations comptables !
 
Comme dans tout grand conflit, la question clé est : à qui profite le crime ?
Le « plan de sauvetage » de la Grèce vise en réalité des objectifs cachés
1. Les Grecs d’en bas se serreront la ceinture pour rembourser aux banques franco-allemandes une dette qui n’a profité qu’aux Grecs d’en haut.
2. On va privatiser au maximum pour obliger la Grèce à céder les morceaux intéressants de son économie : eau, gaz, télécoms, port, aéroports, Loterie nationale, armements…
3. Nous contribuables des différents pays européens, allons payer « un plan de sauvetage » afin que les banquiers ne perdent pas un sou sur leurs prêts frauduleux et malhonnêtes.
 
En quoi ça vous concerne ? C’est très simple. Si on réussit (mais il y a là-bas une fameuse résistance), si on réussit à faire travailler les Grecs pour des cacahuètes, on viendra vous dire : « Tu veux garder un boulot, ? Il va falloir être compétitif face aux Grecs ! » Pigé ?
 
Voilà ce que j’ai appris – et d’autres choses encore – en découvrant cette semaine l’excellent « Comment osent-ils ? », de Peter Mertens. Sous-titre : La crise, l’euro et le grand hold-up. Ce livre est depuis plusieurs semaines numéro un des ventes en Flandre, et voici que sort la traduction française. Investig’Action publie en exclusivité le chapitre Grèce d’où j’ai tiré ces infos surprenantes. Les autres chapitres analysent le pseudo « miracle allemand », le programme de Sarkozy, le retour du nationalisme, les problèmes de la Belgique et la nécessité de développer les débats de société. Un livre passionnant, que je trouve indispensable pour quiconque va subir la crise… L’économie, ça n’est pas compliqué en fait, et c’est trop important pour la laisser aux mains des soi-disant « spécialistes » qui ont fait faillite.
 
 
 
 
 
Par Jacques Lacaze - Publié dans : Idées Débats
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Vendredi 9 mars 2012
Le quotidien "Le monde", journal de référence parait-il, publie sur son blog daté du 9 mars l'article ci dessous et titré:
"HEUREUX DENOUEMENT
DE LA TRAGEDIE GRECQUE" 
 
Lisez plutot:
"La Grèce a remporté son pari pour la restructuration de sa dette avec un taux d'acceptation de ses créanciers privés suffisamment élevé pour l'opération d'échange d'obligations souveraines qui doit effacer 100 milliards (mds) d'€. Pour les titres de droit grec, soit 177 mds des 206 mds d'€ concernés, la participation atteint 85,8 %. Elle est de 83,5 % d'acceptation pour l'ensemble des créanciers privés, a annoncé ce matin Athènes, après l'expiration, hier à 21 heures, du délai donné aux créanciers pour se prononcer. En cas de refus d'une majorité de ceux-ci, le pays risquait une faillite incontrôlée le 20 mars, à l'échéance de remboursements de 14,4 mds d'€. Une restructuration réussie ouvre la voie au déblocage de prêts de 130 mds prévus par la zone euro fin octobre. Ces deux volets, désendettement et renflouement, composent le 2e plan de sauvetage du pays élaboré par ses partenaires internationaux, après une première aide de 110 mds accordée en 2010. Les marchés ont salué la perspective d'une sortie grecque du tunnel avec de fortes hausses à Paris, Londres, Francfort ainsi qu'à Wall Street. L'Asie est en hausse ce matin. A Bruxelles, une réunion sous forme de conférence téléphonique des ministres des finances de la zone euro doit se tenir, à partir de 14 heures, pour faire le point sur l'opération de restructuration de la dette grecque et décider, en fonction du résultat, s'ils donnent leur feu vert définitif au plan d'aide".
 
Il ne faut pas confondre le gouvernement grèc actuel, mis en place sous l'injonction de Merckel  de la Banque centrale européenne, du FMI et de l'Union Européenne. Ces bras armés  du grand capital ont fait de la Grèce un pays où ont meurt de faim, ou on ne se soigne plus, ou les suicides se multiplient..... La "troïka" impose la tiers mondisation de la Grèce. Les plans de rigueur se succèdent à un rythme accéléré et il ne sont jamais suffisant. Les fameux "créanciers sont en fait - qu'ils soient Grec ou autres une minorité d'hyper riches qui se sont engraissé sur le dos de ce peuple et qui en demandent toujours plus. En annulant une parti de la soit disante dette, ils ne font que rendre au gouvernement grèc une infime partie de ce qu'ils ont volé au peuple grec. Rappelons - important dans la situation qui est la notre en France, que ce pouvoir illégitime est composé de "socialistes" associés à la droite et à l'extrême droite.
N'oublions pas que tout a commencé en Grèce avec le blocage des pensions de retraite et des salaires, puis leur diminution actuellement de moitié, voire dun tiers.
 

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