La dictature des journalistes
Depuis 30 ans, les mêmes journalistes passent à la TV, en voici quelques uns : Serge July, Arlette Chabot, Alain Duhamel ; il s'y ajoute des présentateurs de journaux TV : Christine Okrent, Elise Lucet, David Pujadas, Anne Sinclair ; des spécialistes de tel ou tel parti : Jean Yves Camus, Erwan Lecoeur, Laurent Joffrin ; des invités au titre de spécialistes de l’opinion : Vincent Cayrol, Brice couturier, Pascal Perrineau ; des Editocrates invités à un titre quelconque : Dominique Wolton, Caroline Fourest, Bernard Henry Lévy. ... Ces gens sont installés à demeure dans nos écrans. Ils n’y apparaissent pas spontanément, ils sont mis en avant par les réalisateurs d’émissions et les directions d’antenne.Toute l’année, ils se réunissent sur les plateaux TV pour expliquer aux Français ce qu'ils sont, ce qu’ils pensent, le Bien et Mal. Ils s’expriment de cette façon : la France c’est ceci ou cela : « la France a toujours été un pays d’accueil ». Notre pays, nos traditions. nous les Français, 20% des Français pensent que…, la république Française, la démocratie … Ils parlent au nom des Français !
Ces gens qui ne sont pas élus occupent le devant de la scène et parlent au nom des Français.
Leur obsession principale tourne autour du Front National et de son président : Jean Marie Le Pen. Chaque fois qu’ils abordent le sujet, c’est pour en dire du mal et toujours en dehors de la présence d’un représentant de ce parti. Ils associent systématiquement au Front National les mots : extrémiste, extréme, péril, tapis dans l’ombre, danger, attend son heure, en embuscade, anti - Démocratique, joue sur les peurs, rejet, haine de l'autre, menace, piège … Depuis trente ans, c’est le même discours.
Ces gens, qui se disent journalistes, utilisent une situation privilégiée pour se comporter en adversaire politique de l’un des représentants du peuple français.
D’où leur vient cette légitimité qui leur permet de jouer publiquement les accusateurs du Front National ?
De quel droit se comportent-ils en propriétaire des services publics et refusent-ils de donner la parole à un représentant d'un parti d'opposition ?
De quel droit parlent-ils à la place des Français ?
Ces journalistes sont directement responsable de la situation actuelle, s'ils avaient respecté la démocratie et laissé Jean Marie Le Pen s'exprimer librement, comme la constitution et leur déontologie leur en font l'obligation, peut-être la république aurait-elle fonctionné normalement et la France ne serait pas dans l'état actuel.
Rappel de quelques définitions :
Par le Chevalier de Jaucourt de l’Encyclopédie.
« Tyrannie : tout gouvernement exercé sans le frein des lois. Les grecs et romains nommaient tyrannie le dessein de renverser le pouvoir fondé par les lois, et surtout la démocratie : il paraît cependant qu’ils distinguaient deux sortes de tyrannie ; une réelle, qui consiste dans la violence du gouvernement ; et une d’opinion, lorsque ceux qui gouvernent établissent des choses qui choquent la manière de penser d’une nation. »
Les grecs et les romains nommaient tyrannie l’usurpation du pouvoir souverain, cette usurpation pouvant se faire par la ruse ou par la force. En démocratie le peuple est souverain, mais lorsque des journalistes usurpent la parole du peuple en parlant à sa place et en lui imposant des opinions choquantes, lorsqu’ils établissent un monopole sur la parole publique en interdisant l'expression de toute opinion contraire à la leur, il n’y a plus de démocratie.
« DDH. Article 11. – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement. ».
Les journalistes utilisent les services publics pour avoir libre accès aux plateaux TV, c'est -à-dire pour bénéficier d'une situation privilégiée auprès de l'opinion publique :
« DDH. Article 12. La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée. »
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