JCall – L’appel à la raison des Juifs européens - appelle la communauté internationale, notamment les Etats-Unis et l’Union européenne, à mettre en place les conditions nécessaires à la conclusion rapide d’un accord de paix au Moyen Orient.
20 juin 2011Un an après le lancement à Bruxelles de « l’Appel à la raison », plus de quatre cents délégués de France, Belgique, Italie, Allemagne, Suisse et Pays-Bas, se sont réunis à Paris et ont constaté ce qui suit :
1. Le blocage total du « processus de paix » au Proche-Orient et la vague révolutionnaire qui balaye le monde arabe confirment la validité de l’appel lancé le 3 mai 2010 et en rendent le contenu plus urgent que jamais.
2. Si l’appel a bénéficié d’un écho indéniable, ce dont témoigne la virulence des attaques dont il a été l’objet à son origine, il est nécessaire de passer à une seconde étape, aussi bien sur le plan organisationnel qu’opérationnel. Il a donc été décidé :
1. De transformer l’appel en un mouvement européen dont David Chemla, secrétaire de JCall France, est le secrétaire général.
2. Des représentants des comités nationaux constitueront le comité européen de JCall, qui assurera la coordination de l’ensemble du mouvement.
Les principes fondamentaux régissant les activités de JCall tels qu’ils ont été définis voici un an restent valables :
1. JCall est un mouvement issu de la société civile juive européenne qui se réclame de son attachement irrévocable à l’existence et aux intérêts légitimes de l’État d’Israël.
2. JCall estime, en raison même de cet attachement, que la survie de l’Etat d’Israël et sa sécurité ne sauraient être garantis que par la fin de l’occupation des Territoires palestiniens et par la création à ses cotés d’un Etat palestinien souverain et viable.
3. JCall constate l’isolement sans précédent du gouvernement d’Israël dans l’arène internationale, isolement dû principalement à la poursuite de la politique d’implantations dans les Territoires palestiniens.
4. JCall constate également les blocages au sein de la société palestinienne, dont l’une des composantes refuse toujours de reconnaître le droit à l’existence de l’État d’Israël.
5. JCall appelle les parties à rapidement entamer des négociations sur les bases internationalement reconnues : les accords d’Oslo, les paramètres du Président Clinton de 2000, la Feuille de route de 2003 et les principes rappelés en mai 2011 par le Président Obama.
6. JCall appelle donc la communauté internationale, notamment les Etats-Unis et l’Union européenne, à mettre en place les conditions à la conclusion rapide d’un accord de paix dont les paramètres sont largement connus depuis longtemps. JCall encouragera toute initiative en ce sens.
7. JCall appelle les Juifs d’Europe à appuyer ces efforts, en faisant la part du soutien inconditionnel qu’il convient d’apporter à l’existence légitime de l’État d’Israël et du nécessaire débat démocratique autour des actions de son gouvernement. C’est à juste titre que les Juifs d’Europe s’inquiètent de la tendance croissante au sein de certains segments des sociétés européennes à délégitimer l’État d’Israël en confondant la critique de la politique menée par son gouvernement et la mise en cause des fondements mêmes de cet État. Une telle confusion ne peut qu’avoir des effets négatifs dans la recherche d’une solution basée sur le principe de deux peuples, deux États vivant en paix et en sécurité.
1. Le blocage total du « processus de paix » au Proche-Orient et la vague révolutionnaire qui balaye le monde arabe confirment la validité de l’appel lancé le 3 mai 2010 et en rendent le contenu plus urgent que jamais.
2. Si l’appel a bénéficié d’un écho indéniable, ce dont témoigne la virulence des attaques dont il a été l’objet à son origine, il est nécessaire de passer à une seconde étape, aussi bien sur le plan organisationnel qu’opérationnel. Il a donc été décidé :
1. De transformer l’appel en un mouvement européen dont David Chemla, secrétaire de JCall France, est le secrétaire général.
2. Des représentants des comités nationaux constitueront le comité européen de JCall, qui assurera la coordination de l’ensemble du mouvement.
Les principes fondamentaux régissant les activités de JCall tels qu’ils ont été définis voici un an restent valables :
1. JCall est un mouvement issu de la société civile juive européenne qui se réclame de son attachement irrévocable à l’existence et aux intérêts légitimes de l’État d’Israël.
2. JCall estime, en raison même de cet attachement, que la survie de l’Etat d’Israël et sa sécurité ne sauraient être garantis que par la fin de l’occupation des Territoires palestiniens et par la création à ses cotés d’un Etat palestinien souverain et viable.
3. JCall constate l’isolement sans précédent du gouvernement d’Israël dans l’arène internationale, isolement dû principalement à la poursuite de la politique d’implantations dans les Territoires palestiniens.
4. JCall constate également les blocages au sein de la société palestinienne, dont l’une des composantes refuse toujours de reconnaître le droit à l’existence de l’État d’Israël.
5. JCall appelle les parties à rapidement entamer des négociations sur les bases internationalement reconnues : les accords d’Oslo, les paramètres du Président Clinton de 2000, la Feuille de route de 2003 et les principes rappelés en mai 2011 par le Président Obama.
6. JCall appelle donc la communauté internationale, notamment les Etats-Unis et l’Union européenne, à mettre en place les conditions à la conclusion rapide d’un accord de paix dont les paramètres sont largement connus depuis longtemps. JCall encouragera toute initiative en ce sens.
7. JCall appelle les Juifs d’Europe à appuyer ces efforts, en faisant la part du soutien inconditionnel qu’il convient d’apporter à l’existence légitime de l’État d’Israël et du nécessaire débat démocratique autour des actions de son gouvernement. C’est à juste titre que les Juifs d’Europe s’inquiètent de la tendance croissante au sein de certains segments des sociétés européennes à délégitimer l’État d’Israël en confondant la critique de la politique menée par son gouvernement et la mise en cause des fondements mêmes de cet État. Une telle confusion ne peut qu’avoir des effets négatifs dans la recherche d’une solution basée sur le principe de deux peuples, deux États vivant en paix et en sécurité.
Mercredi 22 juin 2011
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