Vă rog să citiți acest text selectat de mine, în speranța că vă poate interesa. Doar naivii mai pot crede că ar fi putut să fie altfel. Cu prietenie, Dan Culcer
Et en plus, la grand-mère d'Obama semble elle aussi avoir eu des
liens particuliers avec la CIA. Sa famille étant par ailleurs une
vieille famille esclavagiste...
Quant à son père, un noir mais
non descendant d'esclaves, il fut au Kenya et en Afrique en charge de
promouvoir la "culture américaine", ce qui, comme le Congrès pour la
liberté de la culture en Europe au moment de la guerre froide, fut une
activité très liée à celle de la ...CIA ... Bref, il n'y a que du beau
monde qui tombe "spontanément" élu dans la plus belle des démocraties
...Obama "l'afro de service", après "l'élection" d'un Bush dont le grand
père fit sa fortune en exploitant les prisonniers d'Auschwitz, ce qui
facilita au moins financièrement l'élection de son fils au poste de
président, puis son petit-fils manipula les résultats des élections en
Floride pour que l'autre petit-fils soit élu tout aussi "librement" au
poste de président de la plus belle des démocraties sur terre avec sa
"destinée manifeste" comme aime le dire l'amie des enfants irakiens
assassinés, Madeleine Allbright.
Barack Obama, sa mère et la CIA
Sur France-Irak Actualité :
Dimanche 8 juillet 2012
Par William Blum* (revue de presse : Mondialisation.ca – 6/7/12).
Dans son autobiographie, Dreams From My Fathers,
Barack Obama écrit qu’il a travaillé à un moment donné après avoir été
diplômé de l’université de Colombia en 1983. Il y décrit son employeur
comme étant “une maison de consultation pour de grosses entreprises multinationales” de la ville de New York et que ses fonctions étaient celles “d’assistant de recherche” et d’ “écrivain financier”.
Bizarrement, Obama ne mentionne jamais le nom de son employeur. Pourtant, un papier duNew York Times daté du 30 Octobre 2007, identifie la compagnie comme étant Business International Corporation. Tout aussi bizarrement, le NYT n’a pas rappelé à ses lecteurs que le journal avait lui-même révélé en 1977, que Business International avait donné une couverture pour 4 employés de la CIA qui furent envoyés dans différents pays entre 1955 et 1960 (1). Le journal britannique Lobster,
qui, malgré ce sobriquet, est une publication internationale de
référence en matière de renseignement, a rapporté que Business
International était actif dans les années 1980 dans la promotion des
candidatures de candidats favoris de Washington en Australie et aux îles
Fidji (2). En 1987, la CIA a
renversé le gouvernement fidjien après que celui-ci ne fut installé que
depuis un mois, parce que ce gouvernement avait décidé de garder l’île
comme une zone non-nucléaire, ce qui voulait dire que les navires de
guerre américains ou les vaisseaux transporteurs d’armes nucléaires,
propulsés au nucléaire, ne pourraient pas y faire escale (3). Après le coup d’état aux Fidji, le candidat soutenu par Business International,
qui était bien plus souple avec les désirs de Washington concernant le
nucléaire, fut réinstallé au pouvoir; R.S.K Mara fut premier ministre ou
président des Fidji de 1970 à 2000, à part le mois de rupture en 1987…
Dans
son livre, non seulement Obama ne mentionne pas le nom de son
employeur, mais il ne dit pas non plus exactement quand il a travaillé
pour lui, ou quand il a quitté l’emploi. Il n’y a peut-être aucune
importance à ces omissions, mais dans la mesure où Business International a
une longue association avec le monde du renseignement, des actions,
opérations secrètes et des tentatives d’infiltrer la gauche radicale,
ceci incluant la Students Democratic Society (SDS), il est raisonnable de se demander si l’évasif Mr Obama cache quelque chose au sujet de son association avec ce monde (4).
De
surcroît, il y a le fait que sa mère, Ann Duhnam, a été associée comme
employée dans les années 1970 et 80 et aussi comme consultante,
bénéficiaire ou élève, avec au moins 5 organisations qui avaient des
liaisons intimes avec la CIA durant la guerre froide: La Ford Foundation (NdT: gérée par des cadres de Rockefeller et de la Rockefeller Foundation), L’Agence Internationale de Développement (NdT: l’USAID, vitrine de la CIA pour l’étranger), l’Asia Foundation, Development Alternatives Inc., et l’East-West Centre de Hawaii (5) Durant
cette période, elle travailla essentiellement comme anthropologiste en
Indonésie et à Hawaii, étant en très bonne position pour collecter et
transmettre des informations cruciales sur les communautés locales.
Exemple parmi les connections de la CIA et de ces organisations, considérez la divulgation par John Gilligan, le directeur de l’USAID pendant le gouvernement Carter (1977-81): “A
un moment donné, beaucoup des bureaux de l’AID furent infiltrés du haut
vers le bas de la pyramide par des gens de la CIA. L’idée était
d’implanter des agents de terrain dans toutes sortes d’activités que
nous avions à l’étranger, dans les gouvernements, les bénévoles, les
religieux, tout” (6). Development Alternatives Inc. est
l’organisation pour laquelle travaillait Alan Gross lorsqu’il fut
arrêté à Cuba et accusé d’être partie prenante des opérations de
déstabilisation du gouvernement cubain.
*
William Blum est un journaliste et écrivain étasunien, connu pour
dénoncer les méfaits de la CIA depuis la fin des années 60, notamment en
publiant les noms de certains de ses agents dans le monde. Il dirige The Anti-Empire Report. Ouvrages traduits en français : Les Guerres scélérates (Parangon, 2004), L'État voyou (Parangon, 2002), Mythes de l'Empire(Aden).
Traduction : Résistance 71
(1) New York Times, December 27, 1977, p.40
(2) Lobster magazine, Hull, UK, #14, November 1987
(3) Rogue State, op. cit., pp.199-200
(4) Carl Oglesby, Ravens in the Storm: A Personal History of the 1960s Antiwar Movement (2008), passim
(5) Wikipedia entry for Ann Dunham
(6) George Cotter, "Spies, strings and missionaries", The Christian Century (Chicago), March 25, 1981, p.321
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