La crise économique mondiale : la Grande Dépression du XXIe siècle
Préface de livre
par Michel Chossudovsky et Andrew Gavin Marshall
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Mondialisation.ca, Le 18 mai 2010
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Le texte suivant constitue la préface du livre The Global Economic Crisis. The Great Depression of the XXI Century, de Michel Chossudovsky et Andrew Gavin Marshall (éditeurs), Montréal, Global Research, 2010, qui sera publié à la fin mai.
Dans
ce recueil bien à propos, chaque auteur lève le voile sur une trame
complexe de tromperie et de déformation médiatique servant à camoufler
les rouages du système économique mondial et ses effets ravageurs sur la
vie des gens.
Les
causes complexes tout comme que les conséquences destructrices de la
crise économique sont scrutées à la loupe dans les contributions de
Ellen Brown, Tom Burghardt, Michel Chossudovsky, Richard C. Cook, Shamus
Cooke, John Bellamy Foster, Michael Hudson, Tanya Cariina Hsu, Fred
Magdoff, Andrew Gavin Marshall, James Petras, Peter Phillips, Peter Dale
Scott, Bill Van Auken, Claudia von Werlhof et Mike Whitney.
Malgré
la diversité des points de vue et des perspectives présentées dans ce
volume, les collaborateurs arrivent tous ultimement à la même
conclusion : l’humanité se trouve à la croisée des chemins de la crise
économique et sociale la plus grave de l’histoire moderne.
PRÉFACE : La crise économique mondiale, la Grande Dépression du XXIe siècle Dans toutes les grandes régions du monde, la récession économique est profonde et entraîne le chômage de masse, l’effondrement de programmes sociaux étatiques et l’appauvrissement de millions de personnes. La crise économique s’accompagne d’un processus mondial de militarisation, d’une « guerre sans frontières » menée par les États-Unis d’Amérique et ses alliés de l’OTAN. La conduite de la « longue guerre » du Pentagone est intimement liée à la restructuration de l’économie mondiale.
Il ne
s’agit pas d’une crise économique ou d’une récession précisément
définies. L’architecture financière mondiale maintien des objectifs
stratégiques et de sécurité nationale, tandis que le programme militaire
U.S.-OTAN sert à cautionner une puissante élite d’entreprises, laquelle
éclipse et sape implacablement les fonctions du gouvernement civil.
Ce
livre conduit le lecteur dans les corridors de la Réserve Fédérale et du
Council on Foreign Relations, derrière les portes closes de la Banque
des règlements internationaux (BRI) et au cœur des salles de réunion
corporatives cossues de Wall Street, où s’effectuent couramment des
transactions financières d’une portée considérable, en un clic, à partir
de terminaux informatiques liés à de grands marchés boursiers.
Chaque
auteur lève le voile sur une toile complexe de tromperie et de
déformation médiatique servant à camoufler les rouages du système
économique mondial et ses effets ravageurs sur la vie des gens. Notre
analyse se concentre sur le rôle de puissants acteurs économiques et
politiques dans un environnement envahi par la corruption, la
manipulation financière et la fraude.
Malgré
la diversité des points de vue et des perspectives présentées dans ce
volume, les contributeurs arrivent tous ultimement à la même
conclusion : l’humanité se trouve à la croisée des chemins de la crise
économique et sociale la plus grave de l’histoire moderne.
La
débâcle des marchés financiers en 2008-2009 est née d’une fraude
institutionnalisée et de la manipulation financière. Les "sauvetages
bancaires" ont été mis en œuvre sous les instructions de Wall Street et
ont mené au plus important transfert de richesse monétaire de l’histoire
jamais enregistré, tout en créant simultanément une dette publique
insurmontable.
Avec la
détérioration planétaire des niveaux de vie et la chute des dépenses de
consommation, la structure entière du commerce international des
denrées est potentiellement compromise. Le système de paiement des
transactions monétaires est chamboulé. Une fois le marché du travail
effondré, le paiement des salaires est perturbé, ce qui en retour
déclenche une diminution des dépenses liées aux biens et services
essentiels. Cette grave dégringolade du pouvoir d’achat se répercute
ensuite sur le système de production, résultant en une série de mises à
pied, de fermeture d’usines et de faillites. Exacerbée par le gel du
crédit, la baisse de la demande de biens de consommation contribue à la
démobilisation des ressources humaines et matérielles.
Ce
processus de déclin économique est cumulatif et toutes les catégories de
main-d’œuvre sont affectées. Les paiements des salaires ne sont plus
effectués, le crédit est déréglé et les dépenses d’investissement sont
au point mort. Entre-temps, dans les pays occidentaux, le « filet de
sécurité sociale », hérité de l’État providence et protégeant les
chômeurs lors d’un ralentissement économique, est également en danger.
Le mythe de la reprise économique
Bien
que l’on reconnaisse fréquemment l’existence d’une « Grande Dépression »
de l’ordre de celle des années 1930, cela est occulté par un consensus
inflexible : « L’économie est sur la voie de la reprise. »
Alors
que l’on parle de regain économique, les commentateurs de Wall Street
ont intentionnellement négligé avec persistance le fait que la débâcle
financière n’est pas simplement composée d’une bulle, celle du marché de
l’habitation et de l’immobilier, laquelle a déjà éclaté. En réalité, la
crise est constituée de bien des bulles qui semblent toutes diminuer
l'importance de l’éclatement de la bulle immobilière de 2008.
Bien
qu’il n’y ait aucun désaccord fondamental chez les analystes du courant
dominant quant à la présence d’une reprise économique, il existe un
débat animé à savoir quand elle se produira, à savoir au cours du
prochain trimestre ou du troisième trimestre l’an prochain, etc. Déjà au
début 2010, la « reprise » de l’économie étasunienne avait été prévue
et confirmée par un torrent de désinformation médiatique soigneusement
formulé. Pendant ce temps le bourbier social du chômage accru aux
États-Unis a été scrupuleusement camouflé et les économistes voient la
faillite comme un phénomène microéconomique.
Bien
qu’ils révèlent des réalités au niveau local affectant une usine ou
plus, les reportages sur les faillites ne procurent pas de vue
d’ensemble sur ce qui se produit aux niveaux national et international.
Lorsque l’on additionne ces fermetures simultanées d’usines dans les
petites et grandes villes à travers le pays, un tableau fort différent
émerge : des secteurs entiers de l’économie nationale cessent leurs
activités.
On
continue à induire l’opinion publique en erreur quant aux causes et aux
conséquences de la crise économique, sans compter les solutions
politiques. Les gens sont amenés à penser que l’économie possède sa
propre logique, laquelle dépend de la libre influence réciproque des
forces du marché, et qu’en aucune circonstance de puissants acteurs
financiers tirant les ficelles au sein des salle de réunion
corporatives, auraient pu influencer le cours des événements
économiques.
L’appropriation
acharnée et frauduleuse de la richesse est maintenue comme partie
intégrante du « rêve américain », comme moyen de propager les bénéfices
de la croissance économique. Tel qu’exprimé par Michael Hudson, le mythe
suivant s’établit : « sans richesse au sommet, il n’y aurait pas de
retombées ». Une logique si défaillante du cycle économique masque une
compréhension des origines structurelles et historiques de la crise
économique mondiale.
Fraude financière
La
désinformation médiatique sert largement les intérêts d’une poignée de
banques mondiales et de spéculateurs institutionnels utilisant leur
mainmise sur les marchés financiers et ceux des denrées afin d’amasser
des quantités impressionnantes de richesse monétaire. Les couloirs de
l’État sont contrôlés par l’ordre corporatif établi, dont les
spéculateurs. Entre-temps, les « sauvetages bancaires », présentés au
public comme nécessaires à la reprise économique, ont facilité et
légitimé un processus additionnel d’appropriation de la richesse.
Une
quantité importante de richesse monétaire est acquise par la
manipulation financière. L’appareil financier a développé des
instruments sophistiqués de manipulation et de tromperie pures et
simples, auxquels on fait allusion sous le nom de « déréglementation ».
Grâce à des informations privilégiées et à une connaissance préalable,
de grands acteurs financiers, utilisant les instruments de transactions
spéculatives, ont la capacité de falsifier et de truquer les mouvements
des marchés à leur avantage, de précipiter l’effondrement d’un
compétiteur et de provoquer des dégâts dans les économies des pays en
développement. Ces outils de manipulation sont devenus des éléments
fondamentaux de l’architecture financière : ils sont intégrés au
système.
L’échec de la science économique dominante
La
profession d’économiste, particulièrement dans les universités, aborde
rarement le « monde réel » du fonctionnement des marchés. Des concepts
théoriques centrés sur des modèles mathématiques servent à représenter
un monde abstrait et fictif au sein duquel les individus sont égaux. Il
n’existe pas de distinction théorique entre les travailleurs, les
consommateurs ou les entreprises, auxquels ont fait invariablement
référence comme des « négociateurs individuels ». Or, aucun individu n’a
le pouvoir ou la capacité d’influencer à lui seul le marché et il ne
peut pas y avoir de conflit entre les travailleurs et les capitalistes
dans ce monde abstrait.
En
omettant d’examiner les actions réciproques des puissants acteurs
économiques dans l’économie « réelle », on ignore les techniques de
truquage des marchés, de manipulation financière et de fraude. La
concentration et la centralisation des prises de décision économiques,
le rôle des élites financières, les cercles de réflexion, les salles du
conseil : aucune de ces questions n’est examinée dans les programmes
économiques universitaires. Le concept théorique est dysfonctionnel : il
ne peut être utilisé pour assurer une compréhension de la crise
économique.
La
science économique est un concept idéologique servant à camoufler et à
justifier le nouvel ordre mondial. Un lot de postulats dogmatiques
contribue à la sauvegarde du capitalisme de libre marché en niant
l’existence d’inégalités sociales et la nature du système motivé par le
profit. Le rôle de puissants acteurs économiques et la façon dont ces
derniers sont capables d’influencer les mécanismes des marchés
financiers et de denrées n’est pas un objet de préoccupation pour les
théoriciens de la discipline. Les pouvoirs de la manipulation servant à
l’appropriation de quantités importantes de richesse monétaire sont
rarement abordés. Et lorsqu’ils sont reconnus, on considère qu’ils
appartiennent au domaine de la sociologie ou de la science politique.
Cela signifie que le cadre politique et institutionnel derrière ce système économique mondial,
modelé au cours des trente dernières années, est rarement analysé par
les économistes de l’école dominante. Il s’ensuit que l’économie, en
tant que discipline, à quelques exceptions près, n’a pas fourni
l’analyse nécessaire à la compréhension de la crise économique. En
réalité, ses principaux postulats du libre marché nient l’existence
d’une crise. L’économie néoclassique est centrée sur l’équilibre, le
déséquilibre et la « correction du marché » ou l’« ajustement » par le
mécanisme du marché, dans le but de remettre l’économie « sur la voie de
la croissance autonome ».
La pauvreté et les inégalités sociales
L’économie
politique mondiale est un système qui enrichit une poignée d’individus
au détriment de la grande majorité. La crise économique mondiale a
contribué à l’accroissement des inégalités sociales, aussi bien à
l’intérieur des pays qu’entre eux. Dans le capitalisme mondial, la
pauvreté ne résulte pas de la rareté ou du manque de ressources humaines
et matérielles. Le contraire est plutôt vrai : la dépression économique
est marquée par un procédé de désengagement des ressources humaines et
du capital physique. La vie des gens est détruite et la crise économique
est profonde.
Les
structures d’inégalités sociales ont été renforcées sciemment, menant
ainsi non seulement à un processus généralisé d’appauvrissement, mais
aussi à l’anéantissement des groupes à revenus moyen et moyen supérieur.
Le
consumérisme de la classe moyenne, sur lequel est basé ce modèle de
développement capitaliste incontrôlable, est lui aussi menacé. Les
faillites ont frappé plusieurs des secteurs les plus vivants de
l’économie consumériste. Les classes moyennes occidentales ont pour leur
part été sujettes à l’érosion de leur richesse matérielle durant
plusieurs décennies. Alors que la classe moyenne existe en théorie, il
s’agit d’une classe construite et préservée par l’endettement des
ménages.
Au lieu
de la classe moyenne, ce sont plutôt les riches qui deviennent
rapidement la classe consumériste, cela conduisant à la croissance
incessante de l’économie des marchandises de luxe. De plus, en raison du
tarissement des marchés de classe moyenne pour les produits
manufacturés, la structure de la croissance économique a subi un virage
fondamental et décisif. Avec l’effondrement de l’économie civile, le
développement de l’économie de guerre étasunienne, soutenue par un
budget de la Défense monstrueux avoisinant les billions de dollars, a
atteint de nouveaux sommets. Au moment où les marchés s’effondrent et
que la récession se développe, les entrepreneurs militaires, les
industries d’armement perfectionné, les entrepreneurs en sécurité
nationale et les compagnies de mercenaires prometteuses (entre autres)
ont connu une croissance florissante de leurs diverses activités.
La guerre et la crise économique
La
guerre est inextricablement liée à l’appauvrissement des individus, au
pays et à travers le monde. La militarisation et la crise économique
sont aussi intimement liées. La fourniture de produits et services
essentiels nécessaire aux besoins humains fondamentaux a été remplacée
par un « engin meurtrier » à but lucratif et en faveur de la « guerre
mondiale au terrorisme ». Les pauvres sont faits/utilisés pour combattre
les pauvres. Cependant, la guerre enrichit la classe supérieure,
laquelle contrôle l’industrie, l’armée, le pétrole et les banques. Dans
une économie de guerre, la mort est bonne pour les affaires, la pauvreté
est bonne pour la société et le pouvoir est bon pour la politique. Les
pays occidentaux, particulièrement les États-Unis, dépensent des
centaines de milliards de dollars par année pour assassiner des
innocents dans des pays lointains appauvris, alors que leurs citoyens
souffrent des disparités touchant à la pauvreté, aux classes, aux genres
et aux divisions raciales.
Une
« guerre économique » absolue est menée par le libre marché et entraîne
le chômage, la pauvreté et la maladie. La vie des gens est en chute
libre et leur pouvoir d’achat est détruit. Les vingt dernières années de
« libre marché » mondial ont touché d’une manière très réelle la vie de
millions de personnes, en engendrant la pauvreté et le dénuement
social.
Plutôt
que d’aborder une catastrophe sociale imminente, les gouvernements
occidentaux, qui servent les intérêts des élites économiques, ont mis en
place un État policier à la « Big Brother », ayant pour mandat la
confrontation et la répression de toutes les formes d’opposition et de
dissidence sociale.
La
crise économique et sociale est loin d’avoir atteint son paroxysme et
des pays entiers sont en danger, dont la Grèce et l’Islande. L’on a qu’à
regarder l’escalade de la guerre au Moyen-Orient et en Asie centrale
ainsi que les menace des États-Unis et de l’OTAN envers la Chine la
Russie et l’Iran pour affirmer que la guerre et l’économie sont
étroitement liées.
Notre analyse dans cet ouvrage
Les
collaborateurs de ce livre révèlent la complexité du système bancaire
mondial et de sa relation insidieuse avec le complexe
militaro-industriel et les conglomérats pétroliers. Cet ouvrage présente
une approche interdisciplinaire et polyvalente, tout en transmettant
une compréhension des dimensions historique et institutionnelle. Il
souligne également les relations complexes entre la crise économique et
la guerre, l’empire et la pauvreté mondiale. Cette crise a véritablement
une portée planétaire et des répercussions se propageant dans tous les
pays et toutes les sociétés.
La
première partie expose l’ensemble des causes de la crise économique
ainsi que les échecs des sciences économiques de l’école dominante.
Michel Chossudovsky se focalise sur l’histoire de la déréglementation
financière et de la spéculation. Tanya Cariina Hsu analyse pour sa part
le rôle de l’empire étasunien et son rapport à la crise économique. John
Bellamy Foster et Fred Magdoff offrent quant à eux un examen complet de
l’économie politique de la crise en expliquant le rôle clé de la
politique monétaire. De leur côté, James Petras et Claudia von Werlhof
présentent une revue critique détaillée du néolibéralisme en mettant
l’accent sur les répercussions économiques, politiques et sociales des
réformes du « libre marché ». Enfin, Shamus Cooke examine le rôle
central de la dette, à la fois publique et privée.
La
seconde partie, incluant des chapitres de Michel Chossudovsky et Peter
Phillips, analyse la marée montante de la pauvreté et de l’inégalité
sociale découlant de la Grande Dépression.
Grâce
aux contributions de Michel Chossudovsky, Peter Dale Scott, Michael
Hudson, Bill Van Auken, Tom Burghardt et Andrew Gavin Marshall, la
troisième partie observe la corrélation entre la crise économique, la
sécurité nationale, la guerre menée par les États-Unis et l’OTAN, et le
gouvernement mondial. Dans ce contexte, comme l’exprime Peter Dale
Scott, la crise économique engendre des conditions sociales favorisant
l’instauration de la loi martiale.
La
quatrième partie est axée sur le système monétaire international, son
évolution et la transformation de son rôle. Andrew Gavin Marshall
examine l’historique des banques centrales, ainsi que les diverses
initiatives visant à créer des systèmes monétaires régionaux et
international. Ellen Brown se concentre pour sa part sur la création
d’une banque centrale mondiale et d’une devise internationale par le
biais de la BRI. Finalement, Richard C. Cook étudie le système monétaire
basé sur la dette comme système de contrôle et offre une structure pour
la démocratisation du système monétaire.
Enfin,
la cinquième partie est centrée sur les mécanismes du système bancaire
parallèle ayant déclenché la débâcle des marchés financiers en 2008. Les
chapitres de Mike Whitney et Ellen Brown décrivent en détail comment la
combine à la Ponzi de Wall Street a été utilisée pour manipuler le
marché et transférer des milliards de dollars dans les poches des banksters.
Nous
sommes redevables aux auteurs pour leur recherche soigneusement
documentée, leur analyse incisive et, avant tout, pour leur engagement
inflexible envers la vérité : Tom Burghardt, Ellen Brown, Richard C.
Cook, Shamus Cooke, John Bellamy Foster, Michael Hudson, Tanya Cariina
Hsu, Fred Magdoff, James Petras, Peter Phillips, Peter Dale Scott, Mike
Whitney, Bill Van Auken et Claudia von Werlhof, ont livré, et ce avec
une extraordinaire clareté, une compréhension des processus économiques,
sociaux et politiques complexes qui affectent la vie de millions de
personnes dans le monde.
Nous
sommes reconnaissants envers Maja Romano de Global Research Publishers,
qui a supervisé et coordonné sans relâche l’édition et la production de
ce livre, incluant le concept créatif de la page couverture. Nous
souhaitons également remercier Andréa Joseph pour la composition
consciencieuse du manuscrit et le graphisme de la page couverture. Nous
tenons aussi à remercier Isabelle Goulet, Julie Lévesque et Drew
McKevitt pour leur soutien dans la révision et l’édition de cet ouvrage.
Michel Chossudovsky et Andrew Gavin Marshall, Montréal et Vancouver, mai 2010 Texte original en anglais : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=19025 Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca. Pour de plus amples détails sur le livre (en anglais) cliquez ici. Vous pouvez commander le livre sur Mondialisation.ca |
duminică, 18 decembrie 2011
La crise économique mondiale : la Grande Dépression du XXIe siècle Préface de livre par Michel Chossudovsky et Andrew Gavin Marshall
Vă rog să citiți acest text selectat de mine, în speranța că vă poate interesa. Cu prietenie, Dan Culcer
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